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David Copperfield évoque son expérience pour nuancer le mouvement #MeToo

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HARCÈLEMENT - #MeToo "est important. Mais imaginez ce que cela fait, de croire à ce mouvement et en même temps d'avoir été accusé à tort et publiquement." Ce 24 janvier, l'illusionniste américain David Copperfield a publié sur les réseaux sociaux un texte de réaction au large mouvement de libération de la parole des femmes dans la société, et en particulier dans le milieu du divertissement.

"Ce mouvement #MeToo est essentiel et a longtemps été attendu. Nous voulons que toutes les personnes qui ont l'impression d'avoir été victimes d'inconduite sexuelle puissent reprendre le pouvoir. Et à mseure que notre écoute deviendra la règle, elles seront de plus en plus nombreuses à parler", débute-t-il.

Mais c'est ensuite qu'il vient nuancer son propos, expliquant qu'il faut aussi garder à l'esprit le sort de ceux qui ont été accusés publiquement pour des faits qu'ils n'ont pas commis, ceux dont "la vie est complètement chamboulée, comme celle de leur famille."

Une vieille affaire ressurgit pour le magicien

Et d'étayer en parlant de son histoire personnelle: "Il y a trois ans, des centaines d'articles ont évoqué une fausse histoire selon laquelle j'aurais été sujet d'une enquête du FBI. Une affaire où au final la personne qui accusait a été confondue par la police pour avoir fait le même genre de fausses accusations à l'égard de quelqu'un d'autre. La preuve de cela avait été enregistrée. Et l'accusateur a été arrêté et poursuivi."

David Copperfield continue dans la même veine: "Sachant que les fausses accusations peuvent nuire à la crédibilité des autres, et rendre de mauvais services aux véritables victimes d'inconduite sexuelle, je n'ai pas voulu mettre en lumière cette affaire." Et de conclure en expliquant qu'il faut "toujours écouter et juger avec précaution, mais qu'il est aussi essentiel pour le bien-être de tous de ne pas précipiter son jugement."

Un détail vient toutefois semer le doute quant au bien-fondé de cette prise de position du magicien. Au moment même de la publication de son message, David Copperfield était à nouveau accusé d'agression sexuelle. Selon la publication people américaine TheWrap, une mannequin assure avoir été droguée puis victime d'abus de la part de David Copperfield en 1988. Brittney Lewis avait alors 17 ans.

Illustration réalisée par Sofiane Aïdat.

Sofiane naît en Algérie en 1987. À peine sait-il tenir un crayon qu'il commence à dessiner les super-héros des dessins animés puis à caricaturer ses professeurs et ses camarades de classes. Son baccalauréat de Chimie en poche, il entre aux Beaux-Arts d'Alger où il passera deux années avant de découvrir le FIBDA (Festival International de la Bande Dessinée d'Alger). Sofiane part alors à Paris pour intégrer le CESAN pour parfaire sa passion de la bande dessinée. Il n'a pas pour autant laissé tomber son penchant pour la caricature et officie aux alentours de la Tour Eiffel dès que son emploi du temps le lui permet. Suivez ses aventures parisiennes sur son instagram.

Jeudi 25 janvier, à l'occasion de l'ouverture du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême, toute la une du HuffPost est illustrée par des élèves du CESAN, première école de bande dessinée à Paris.

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4 raisons pour lesquelles je soutiens Macron, et en même temps, 4 raisons pour lesquelles je m'oppose à sa politique

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4 raisons pour lesquelles je soutiens Macron, et en même temps, 4 raisons pour lesquelles je m'oppose à sa politique.

Commençons par les "POUR". Je ne regrette pas d'avoir appelé à voter pour Emmanuel Macron aux deux tours des élections. Le mot d'ordre "Et gauche et droite" et sa victoire ont démontré l'inanité d'un mur infranchissable entre UNE gauche qui n'a jamais existé face à UNE droite tout aussi inexistante.

La gauche a toujours été multiple et divisée en fractions inconciliables comme le dit fort justement, pour une fois, Manuel Valls et il en va de même pour la droite. Les murs se trouvent entre la gauche réaliste et prête à gouverner et une extrême gauche irréaliste du "fautquon et yaqua" aujourd'hui représenté par Mélenchon. Idem pour la droite où le vrai mur est entre une droite Juppéiste, la droite extrême de Laurent Wauquiez et l'extrême droite de Marine Le Pen.

La gauche réaliste et la droite Juppéiste peuvent gouverner ensemble et auraient pu le faire depuis longtemps. Macron a réussi ce pari comme le font depuis des années en Allemagne les Sociaux-Démocrates et les Chrétiens-Démocrates. Ce qui bien sûr ne va pas toujours sans frottements. C'est pour moi le premier point et le plus important de mes "pour."

Le deuxième "POUR" concerne la politique internationale. Depuis son arrivée au pouvoir Macron mène une politique internationale satisfaisante, j'aimerais bien sûr moi le franco burkinabé une politique plus active pour l'Afrique. Mais je soutiens à fond sa politique Européenne combattue par l'extrême gauche de Mélenchon et les extrêmes droites de Marine Le Pen et Wauquiez.

Mon troisième "POUR" concerne la façon dont Macron discute et débat avec des adversaires politiques. Jamais d'injures jamais d'attaques personnelles. Alors que ses adversaires n'ont fait que l'attaquer personnellement. Le débat avec lui fut un désastre pour Marine Le Pen. J'aurais tant aimé un débat avec Mélenchon qui n'aurait pas pu s'empêcher d'être violent et aurait subi le même désastre que Marine Le Pen.

Enfin et ce n'est pas le moindre de mes "POUR" la sage décision d'abandonner la construction de l'aéroport de Notre Dame des Landes inutile et coûteux. Certes Le département a voté "pour" lors d'une consultation mais ce n'est pas lui qui paye c'est l'Etat et celui-ci n'aurait rien à dire?

J'arrête là les "POUR" non je ne suis pas un adorateur transi du Président et de ses valeurs.

Si je ne sais pas comment sortir d'une économie libérale qui ne me satisfait pas je peux par contre ne pas en faire l'apologie.

Je ne peux accepter qu'avec le nombre de millionnaires voire de milliardaires en France on ne puisse trouver une solution pour les 150.000 Sans Domicile Fixe tout particulièrement en hiver.

Je ne peux accepter la timidité des propositions pour l'accueil des migrants. La France avait accueilli plus de 500.000 Espagnols en 1938-39. Sans parler des immigrés qui avaient fui l'Allemagne, certains dès 1933 comme mes parents. Aujourd'hui de ces migrants on fait de véritables délinquants que l'on recherche dans les lieux qui les abritent.

Enfin je ne supporte pas l'apologie de la réussite financière. Oser en faire des premiers de cordées comme le dit le Président qui tirent vers le haut le reste de la société est un non-sens parfait. J'ai moi-même trouvé un exemple de chef d'entreprise premier de cordée, c'est Jean-Baptiste André Godin (1817-1888) créateur de la société des poêles en fonte Godin. Il a fait construire pour loger les ouvriers de son entreprise un bâtiment aujourd'hui classé monument historique où il logeait lui-même. Il faut aller à Guise dans l'Aisne pour le visiter. Il a été violemment combattu par le patronat de l'époque aussi égoïste que celui d'aujourd'hui.

Il a été question de flexi-sécurité pour l'emploi, pour l'instant on ne voit que la "flexi" et de sécurité il n'est nulle question.

Enfin je suis en total désaccord avec le Président et son Ministre de l'Education Jean Michel Blanquer que j'ai pu rencontrer sans grand résultat sur leur projet éducatif qui fait l'apologie du système sélectif préparant aux grandes écoles. Ceux qui les intègrent ont été des élèves DOCILES et certes travailleurs sans plus. Dans ce système on travaille seul en concurrence avec tous les autres élèves, aider un camarade de classe c'est tricher et punissable. Moi je rêve d'un système comme celui de la Finlande ou de la Nouvelle Zélande qui, contrairement à la France, ont les meilleurs résultats aux différentes évaluations internationales.

J'espère que Le Mouvement la France en Marche discutera de tous ces thèmes et de bien d'autres que je n'ai pas abordés dans ce texte et ne sera pas qu'une chambre d'enregistrement des propositions présidentielles.

Illustration réalisée par Yihong Ma..

Yihong est née en Chine en 1991. En grandissant, elle choisit d'étudier l'animation tout en découvrant le merveilleux monde de l'illustration. Elle arrive en France pour faire des études d'art contemporain. Finalement attirée par la narration, elle décide d'intégrer le CESAN à Paris. Elle développe alors son amour pour les histoires en construisant univers sur univers, tous plus riches visuellement les uns que les autres.

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Si vous ne connaissez pas la crise des deux ans d'un enfant, voici ce cauchemar que vous allez peut-être vivre comme moi

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Et oui, ça y'est, j'en viens à parler de ce fameux "Terrible Two" dont je n'avais pas connaissance il y a quelques mois encore. Terrible Two ou la crise des 2 ans. Crise qui peut commencer bien avant les 2 ans et se terminer bien après. Plus c'est long, plus c'est bon. Ah, ça ne marche pas pour tout? Au temps pour moi!

Avant de vous dévoiler mes p'tites astuces testées et souvent approuvées au cours de ces derniers mois (ce sera pour ces prochains jours!), revenons d'abord sur cette crise.

Le "Terrible Two" ou la crise des 2 ans, c'est quoi?

Et bien c'est un épisode, une phase d'opposition qui intervient dans la vie de nombreux enfants.

"Ah non, mon enfant n'a jamais fait ce genre de crises." Si vous êtes ce genre de parents, sachez qu'on vous déteste! Vous êtes drôlement chanceux, en fait.

A l'approche des 2 ans, l'enfant s'affirme, il parvient à faire beaucoup de choses par lui-même mais pas toutes, le langage se met en place mais il n'est pas parfait... Il se rend compte qu'il peut faire des choix mais pas tous. Il veut prendre ses propres décisions mais ses parents en prennent toujours à sa place...

La frustration engendre alors des crises. Crises de pleurs, crises de colère...

Le cerveau de l'enfant est encore immature, il n'y a pas de degré dans ses émotions.

"Non, non, noooooon!"

Le "non" est souvent la 1ère étape. L'enfant dit "non" à toutes les questions. Parfois même avant d'avoir entendu la question.

Et il dit "non" davantage encore à sa figure d'attachement. "A sa quoi?" Sa FIGURE D'ATTACHEMENT. Qui est souvent la Maman. Fuck. Mais c'est comme ça. Il s'agit de la personne avec qui l'enfant passe le plus de temps. Donc ça peut aussi être le Papa, cela dépend du schéma familial. Avec cette personne-là, il se lâche complètement. Pas pour faire chierl'embêter. Simplement parce qu'il a totalement confiance en elle. Il peut confier toutes ses émotions, y compris et surtout celles qui sont excessives.

Mes parents adorent quand Martin dit "non". C'est vrai, c'est tellement drôle...

"Tu aimes bien Papy?

– Oui

– Tu aimes bien Mamie?

– Non."

Et ils rigolent. Haha, quelle bonne blague hein! Mais il paraît que les grands-parents ont tous les droits!

Les autres étapes...

Alors là, c'est bien moins drôle. Et tiens, quand ça arrive, Papy et Mamie rigolent moins tout de suite!

1. L'enfant a la capacité de se transformer en guimauve

Tu veux le mettre dans son siège-auto, tu veux lui changer sa couche, tu veux lui faire quitter le rayon d'un magasin... Et l'enfant devient tout mou et glissant. Et il pleure, of course!

2. L'enfant a une vocation de cascadeur

Il se jette à terre, se roule... En même temps, quelle idée de lui mettre de l'eau dans son gobelet orange qu'il prend d'habitude alors que là, il voulait le vert?

Ou encore (scène datant de dimanche soir): pourquoi lui roules-tu sa crêpe alors qu'il voulait que tu lui coupes? (En temps normal, il la mange roulée sa crêpe, évidemment).

Martin a repoussé son assiette mais pas longtemps. Faut pas déconner, il est question de crêpe quand même!

3. L'enfant se vexe pour rien

Il se voit offrir par exemple un super ballon de baudruche, qu'il te demande de gonfler. Ce à quoi tu t'exécutes. Mais finalement, non, il ne veut plus que le ballon soit gonflé. Trop tard, le nœud est fait. Il ne veut plus de son ballon et il boude dans son coin.

4. L'enfant n'aime pas les promesses en l'air

Impossible désormais de prendre la tangente en tentant un "oui, tout à l'heure".

Il n'oubliera pas, n'y pensez même pas. Vous lui avez promis du melon, une sortie aux jeux ou de lui mettre ses chaussons bleus? Tenez votre promesse.

Sinon vous aurez droit aux étapes 1, 2 et 3. Ensemble.

5. L'enfant a des obsessions

"Il est où?". Phrase répétée au moins 150 fois par jour. C'est valable pour Papa, pour le Doudou, pour le chat des voisins... A toi de trouver la bonne réponse. A répéter 150 fois, évidemment.

Idem pour une activité. Samedi, nous avons visité une école (nous en reparlerons). Et l'Atsem chargée de la visite a montré notamment la salle de motricité, pour faire du sport. Et pour je ne sais quelle raison, Martin a répété "veux faire du SPORT!" une bonne dizaine de fois durant la suite de la visite... J'ai trouvé une parade, on en reparlera plus tard. Les autres parents eux souriaient...

Ces obsessions sont plus gênantes lorsqu'il s'agit d'interdits.

6. L'enfant a des besoins vitaux

Bizarrement, les besoins vitaux ne sont pas les mêmes selon l'enfant ou ses parents.

Changer une couche prête à déborder, prendre un bain, mettre son manteau quand il fait moins 15... Tout ça peut attendre. Alors que manger du chocolat est une urgence! "MAINTENAAAAANNNNT!"

7. L'enfant est indépendant

Il sait éplucher sa clémentine tout seul, ok? Bon, ladite clémentine se retrouve trouée davantage qu'épluchée. L'enfant aura mis 15 minutes à commettre ce carnage pour finalement refiler sa clémentine à sa mère ou son chien.

Tout comme il sait mettre son manteau tout seul. Il se retrouve avec la capuche sur le derrière, n'empêche qu'il l'a mis TOUT SEUL.

8. L'enfant a des avis contradictoires

Tu lui proposes son assiette préférée avec son repas préféré et là, l'enfant te sort un "Non! Aime pas!

– Tu ne veux pas de poisson ni de brocolis? C'est ton plat préféré!

– NON! AIME PAS!"

Ou encore, lors de la visite d'école samedi. Martin était en mode pot-de-colle, effrayé par l'inconnu. Après quelques minutes à observer la classe de PS, il a jeté son dévolu sur la cuisinière. Sauf qu'à un moment, il faut partir.

"Non! Veux rester à l'école! PAS PAPA! PAS MAMAN!"

Je n'ai pas le droit à grand chose en ce moment si on l'écoute bien. Je vous expliquerai demain comment je retourne la situation

9. L'enfant est épuisé mais il ne veut pas dormir

Il rigole pour rien, pleure pour rien... Bref, c'est la fin de la journée, il est épuisé mais... ne veut pas aller se coucher! C'est tellement mieux de sauter sur le lit, demander un dernier verre d'eau et de se cacher (en se marrant!) sous la couette plutôt que d'avoir un bisou.

10. L'enfant est possessif

Il aime ses parents et le fait savoir. C'est "SON" papa, "SA" Maman.

"Moi Bébé d'amour de Papa. Et Maman. Et Haéboy. Et Minnie".

Il veut des câlins, aime les papouilles. Il est entier dans ses réactions et ses émotions et c'est aussi le bon côté des choses

J'oublie sans doute certaines phases et je précise que les exemples donnés ici, où je cite Martin, n'ont jamais été suivis d'une crise de pleurs. A chaque fois, j'ai réussi à désamorcer la situation. Je tenterai de vous donner mes astuces ces prochains jours. Je ne vais pas dire que c'est une réussite à 100 % mais les crises de pleurs sont rares.

Et chez vous, vous avez (eu) droit à la crise des 2 ans?

Ça se manifeste de quelle(s) manière(s)?

Ce billet est également publié dans son intégralité sur le blog La récré de Maman Pirouette.

(Le nom de l'auteur a été modifié à sa demande)

Illustration réalisée par Sonia Bourgeois.

Sonia commence très tôt à dessiner, tout d'abord en s'inspirant du manga puis de la bande dessinée franco-belge, de Gaston Lagaffe à Spirou en passant par Astérix. Elle développe un goût précoce pour les voyages et les cultures étrangères qui la mène naturellement vers les langues étrangères (l'anglais, l'allemand, le chinois), les racines de la SF (Mary Shelley, George Orwell et Ray Bradbury) le cinéma étranger, et le cinéma d'animation avec les studios Ghibli et les films de Miyazaki. Cette attirance pour les terres lointaines lui font découvrir le Portugal de Pedrosa, l'Italie de Mattotti, le Juvisy de Larcenet avant d'intégrer le CESAN en 2015.

Jeudi 25 janvier, à l'occasion de l'ouverture du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême, toute la une du HuffPost est illustrée par des élèves du CESAN, première école de bande dessinée à Paris.

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Même si je n'ai ni la passion ni la vocation pour mon travail, voici pourquoi j'aime l'exercer

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Choisir un métier, voilà bien quelque chose que je n'ai jamais réussi à faire. La question de l'orientation m'a toujours profondément déroutée. Qu'ai-je envie de faire? Quel métier je me vois exercer plus tard, tous les jours de ma vie?

Je n'en avais aucune idée. Je n'ai jamais réussi à en avoir une d'ailleurs. Aujourd'hui encore, si je me pose la question, je n'ai pas réponse phare. Je n'ai jamais su quelle était ma vocation. Je n'ai jamais réussi à me projeter dans un métier.

"Métier" d'ailleurs, c'est un bien grand mot. Je ne l'utilise jamais. Je dis "travail".

Tout simplement parce que je n'ai jamais été formée à un métier mais que j'ai travaillé pour gagner ma vie. Car la différence est là: un métier, tu as fait des études pour y parvenir, tu l'as choisi en âme et conscience, tu as (eu) envie de le faire tous les jours. Un travail, tu le fais parce qu'il faut bien faire quelque chose pour gagner de l'argent et survivre, tu l'apprends sur le tas, il est à la portée de tous ou presque, il ne te plaît pas spécialement. Dans ma famille, je ne connais que des travailleurs.

C'est sans doute en partie pour ça que mes études se sont mal terminées. Dès le départ, je n'avais pas de but précis, je ne voyais aucun horizon. J'ai choisi mon cursus par défaut: j'aimais la matière mais c'est surtout l'idée de ne pas me retrouver seule qui m'a motivée, j'ai suivi mes amis. Je ne voyais pas où ça allait me mener. Ca me barbait. Je commençais à sentir que je n'avais pas ma place dans ce domaine précis, mais je ne savais pas du tout où pouvait se trouver cette place.

J'ai repris mes études quelques années plus tard pour me prouver que le premier échec n'était qu'une erreur. J'ai brillamment réussi ma première année, et puis j'ai arrêté. J'avais eu ce que je voulais, savoir que j'étais encore capable d'être excellente. Mais rien ne m'apparaissait sur mon avenir professionnel.

Un plan de carrière? Connais pas. Il n'y avait qu'une besogne que je refusais: Mac Donald. L'idée de sentir la frite chaque jour m'était insupportable. A défaut, j'ai senti la pizza, les croissants et le pain pendant quatre ans. Je ne suis pas sûre que ce soit vraiment mieux, mais on a les exigences qu'on peut.

Je me suis accommodée de toutes les tâches que j'ai eu à effectuer. A chaque fois que j'ai intégré une entreprise, il suffisait qu'une perspective d'évolution existe pour que je m'imagine y dresser un semblant de carrière. A contrario, quand je comprenais qu'il n'y en avait aucune et que je n'allais plus rien apprendre, c'était comme signer mon arrêt de mort, je dépérissais.

Aujourd'hui, je me demande donc. J'ai un métier, ou bien je travaille juste?

Mon activité ressemble en tout point à l'idée que je me fais du métier. Il faut des compétences autres que celles qu'on a déjà naturellement, il y a des responsabilités, et des projets sur long terme qu'il faut mener. Il a un titre, il est complexe, n'importe qui ne peut pas y prétendre (et j'ai une chance incroyable d'en être, au regard de mon parcours !).

C'est très étrange pour moi de penser que j'ai un métier. Un métier dans les doigts. C'est complètement fou! C'est tellement inhabituel autour de moi que je me sens vraiment privilégiée, et que j'en ai honte. Parce qu'en plus de ça, j'exerce un métier qui me plaît et qui a de nombreux avantages.

Suis-je passionnée par ce que je fais? Non. Non, pas du tout. Ça n'est certainement pas une vocation, ni une passion. Mais c'est plaisant parce que ça me correspond bien. Il y a de vraies valeurs morales derrière, ça sert vraiment à quelque chose (ce point n'est pas tout à fait exact, car si demain mon métier disparaît, rien ne changera vraiment, cependant je travaille à des fins humanitaires et j'ai un véritable impact), c'est très polyvalent, ça nécessite de l'imagination, ça me permet de créer, j'apprends en continu, et surtout: je suis complètement libre. Je peux faire ce que je veux quand je veux, à tel point que j'ai régulièrement l'impression d'être en freelance, sans les inconvénients.

Être passionné.e, c'est quand-même quelque chose. L'ai-je été dans ma vie?

Avec le recul, je ne pense pas. Rien ne m'obnubile, mais de nombreuses choses m'intéressent assez pour que j'apprécie de les creuser un jour. C'est peut-être grâce à ça que j'ai la faculté d'apprécier n'importe quel job (tant que j'apprends avec!).

Je ne suis pas hyper impliquée dans mon travail, étrangement. Avant, je mettais corps et âme dans le boulot, je m'arrachais, je donnais tout. Le travail, c'était important, primordial, ça me reflétait. Aujourd'hui, alors que j'ai le poste parfait, mon activité n'a plus tellement d'importance. Je suis contente de faire ça plutôt qu'autre chose (très contente!) mais je n'ai plus cette motivation-là. Ce n'est pas grave si ça n'est pas parfait, si ça prend du temps, ce genre de choses ...

Peut-être parce que je n'ai plus l'impression de bosser. Je bulle. Je bulle tout en faisant. Je fais les choses tranquillement, quand je sens que c'est le bon moment pour les faire. Je ne me force plus pour rien, en accord avec la hiérarchie. Une façon de manager qui me correspond, en cela qu'elle me cadre juste ce qu'il faut et qu'elle accepte tout de ma personnalité. C'est comme si j'avais un père plutôt qu'un patron. Il regarde de loin en loin au dessus de mon épaule pour s'assurer que je prends la bonne direction, mais il préfère attendre que je lui rapporte fièrement le fruit de mes idées, tout en confiance, plutôt que de m'empêcher d'explorer un endroit inconnu. Il me laisse me tromper en toute conscience, sans m'engueuler, on prend le risque et ça, c'est quelque chose d'incroyable.

Je viens aux bureaux comme j'irai à la maison. En parfaite quiétude.

J'ai l'impression que je travaille beaucoup plus à la maison. Parce que je fais physiquement les choses, je ressens les courbatures et la fatigue. C'est un autre travail, qui me plaît aussi, puisque je le fais pour nous, notre confort. Ca nous apporte du bonheur. Il y a des gens qui sont usés rien qu'à l'idée de penser qu'il faudra encore faire des travaux chez eux. Jamais tranquilles. Moi, j'aime bien. J'ai une liste longue comme le bras et je sais qu'elle n'aura jamais de fin. J'aime bien. J'adore travailler pour moi.

Qu'est-ce que c'est le travail, finalement, toute notion d'argent mise à part?

C'est peut-être juste faire. Faire quelque chose qui sert à quelqu'un, ce quelqu'un pouvant être soi. C'est aider ou améliorer, en somme. Est-ce qu'au quotidien, j'aide et j'améliore? Oui. Je travaille donc, métier ou pas, passion ou pas. Argent ou pas.

J'ai peut-être atteint mon idéal. Je touche assez d'argent pour vivre bien. Je me foutais qu'on m'augmente et je m'en fous toujours. Alors que je gagne sensiblement le même salaire qu'avant. Ce changement d'intérêt pour l'aspect financier vient sans doute du fait qu'avant, je n'appréciais pas assez mon job pour ne pas exiger qu'il soit mieux rémunéré. Il fallait bien que j'en retire quelque chose de mieux. Aujourd'hui, ce qu'est mon job me suffit comme compensation à l'exercer. Alors ...

Ce qu'on fait de nos journées, ça a tout de même une sacrée importance. Ces derniers temps, je me pose des questions sur tout ça. J'essaie d'évaluer un peu ma vision des choses, mon sentiment face à mes activités, ce qui a changé ... Et vous, quel rapport maintenez-vous avec vos activités, ou non activités, professionnelles ou personnelles?

Ce billet est également publié sur le blog Rozie & Colibri.

(Le nom de l'auteur a été modifié à sa demande)

Illustration réalisée par Sarah Ulrici..

Sarah raconte des histoires, depuis toujours et d'aussi loin qu'elle s'en souvienne. Son trait à la fois souple et solide, sa manière de capter l'instant, son regard mi-amusé, mi-inquiet sur ses contemporains, rappelle tantôt Christophe Blain, tantôt Philippe Dupuy ou Charles Berberian. Quand elle ne dessine pas, elle court, très vite, derrière un ballon ovale et sur un terrain de rugby. Voir d'autres œuvres de cet auteur sur son blog.

Jeudi 25 janvier, à l'occasion de l'ouverture du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême, toute la une du HuffPost est illustrée par des élèves du CESAN, première école de bande dessinée à Paris.

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Travailleuse sociale dans une prison, je constate malgré tout que parfois, surveillants et détenus se rencontrent et se respectent

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Je suis arrivée en prison le 1er septembre 2015. J'avais dans l'idée que j'y passerais un certain nombre d'années. Je n'ai pourtant fait que passer les murs, matin et soir, cinq jours par semaine, durant deux ans. Pas plus longtemps. Je me croyais prête à affronter les murs, la vidéo-surveillance, les glaces sans tain, la promiscuité, le bruit, la dépression ambiante. Je me croyais capable d'évoluer dans ce labyrinthe sans issue, en esquivant les pièges poisseux de ce maelström de souffrance humaine; avec professionnalisme, calme et raison.

Je n'étais pas surveillante, ni soignante, ni professeur des écoles mais travailleur social, au sein d'une prison pour hommes. Je n'étais pas conseillère pénitentiaire d'insertion et de probation, mais assistante de service social. L'unique spécimen au milieu de tous ces corps professionnels très clivés.

Nous partagions tous les mêmes locaux mais pas la même hiérarchie. Nous partagions tous la même machine à café mais pas les mêmes objectifs.

Pourtant, dans l'imaginaire collectif (et les médias) il n'y aurait que deux forces obscures se contraignant violemment derrière les murs d'une prison: les surveillants et les détenus. Les mouvements collectifs des uns et des autres sont spectaculaires et bruyants, nécessaires et salutaires pour alerter l'opinion publique sur l'ampleur du malaise pénitentiaire et carcéral actuel. Mais malheureusement, ils aspirent comme un trou noir tout ce que la réforme Amor a mis en œuvre au sortir de la Seconde Guerre Mondiale: la notion de travail d'équipe. Les surveillants ont dû alors faire de la place à d'autres intervenants extérieurs: psychiatres, psychologues, enseignants... La prison est alors conçue par Paul Amor comme un "territoire d'espérance" où une équipe pluri-professionnelle doit œuvrer pour la réinsertion d'un détenu dans une société qui serait prête à l'accueillir s'il revient "amélioré".

Aux petits matins froids de janvier 2018, face à des surveillants qui brûlent pneus et palettes devant les portes de leurs établissements pénitentiaires, qui oserait encore parler d'espérance?

J'ai choisi de venir travailler en détention, comme les autres professionnels éducatifs, sociaux et médicaux qui oeuvrent en prison. Je découvre rapidement qu'à l'inverse, beaucoup de surveillants n'ont pas choisi ce métier et sont là par défaut. Ils se sont rêvés gendarmes ou policiers, militaires; en tout cas, ces hommes et ces femmes se sont rêvés revêtus d'un uniforme. Mais pas celui-là.

Même s'ils sont volontaires, mes premiers pas en prison sont craintifs. Le lieu m'apparaît immense et moderne; les murs sont peints en bleu layette, pistache ou mandarine, mais je ne suis pas dupe. J'évolue dorénavant dans une immense boîte, où toutes les issues sont closes. L'accès au ciel est lui-même barré par des filins métalliques qui s'entrecroisent.

Détenus, personnels pénitentiaires, et les autres, sont contraints d'évoluer dans ce lieu clos, froid et en tension. Paul Amor rêvait d'émulation et de dynamique portant le détenu vers la sortie mais au quotidien, chaque équipe professionnelle dépense beaucoup d'énergie pour maintenir tous les autres à distance. Très vite, j'ai ressenti une grande lassitude à évoluer dans cette ambiance hostile, car les sens s'affolent. L'ouïe est irritée en permanence par le brouhaha ambiant; les interpellations bruyantes entre détenus et les insultes échangées dans toutes les langues, d'un bâtiment à l'autre.

Tel un des chiens de Pavlov, vous réagissez rapidement au quart de seconde au schlack des innombrables portes à ouverture électrique. Vous devenez un animal intelligent, qui a compris que schlack = pousser.

Avec l'épaule et la hanche pour les lourdes portes grises, avec la main pour les grilles. Car en prison, vous évoluez dans un monde sans poignée de porte.

Votre champ de vision est contraint. Il doit intégrer les barbelés, les filins anti-évasions, les ordures jetées des fenêtres, les yoyos entre les cellules. Votre cerveau reçoit des images anxiogènes de bagarres, à deux mètres de vous comme si vous n'étiez pas là. Souvent, très souvent, vous avez le sentiment de ne pas être là pour les autres alors que vous n'avez sans doute jamais croisé autant de monde en si peu d'espace.

Evoluer en prison produit une sorte de distorsion, comme un monde parallèle. Les codes familiers de "dehors" semblent ne plus produire les mêmes effets "dedans". Chez certains détenus et surveillants, ce phénomène s'observe de la même façon. Alors qu'il est habituellement d'usage d'encourager (par un sourire, une parole...) pour obtenir un effort de l'autre, en détention, la plupart des prisonniers et des surveillants usent d'un rapport de force permanent; pour finalement ne rien obtenir.

La bienveillance et l'empathie indispensables pour l'exercice de professions de la relation (soignante, éducative, sociale) sont aussi souvent a priori perçues comme étranges et inadéquates.

J'ai cessé de sourire spontanément aux détenus quand certains m'ont demandé "pourquoi vous me souriez comme ça?". J'ai répondu "parce que dehors je souris quand je rencontre quelqu'un". La réponse a été lapidaire "ici, c'est pas dehors".

La question même de la gestion de la sécurité semble inadaptée, dans des lieux pourtant conçus à cet effet. Les surveillants de prison, les gardiens du temple, sont les plus vulnérables de tous les professionnels agissant pour la sécurité publique. En juillet 2016, dans une vidéo postée sur Youtube juste après les assassinats des deux policiers de Magnanville, Abballa appelle "ses frères" à commettre des meurtres sur des surveillants de prison. Chaque professionnel de l'Administration Pénitentiaire travaillant reçoit quelques heures plus tard le même message par mail. Le titre du message est écrit en gras et en rouge: danger menace d'attentat. Le communiqué reprend les propos menaçants de Abballa et se conclut par Soyez vigilant comme s'il nous incombait de nous protéger nous-mêmes.

La communication faite l'administration pénitentiaire centrale fut déplorable car en appelant à la vigilance, elle nous laissa entendre que nous étions totalement vulnérables.

C'est sur ce terreau de la peur que les tableaux d'affichage syndical se remplissent depuis des années dans les prisons françaises.

Si on ne peut en rien contester la réalité chiffrée de la hausse des agressions de surveillant(e)s dans l'exercice de leurs fonctions, je m'interroge quand même sur le story-telling choisi par certains syndicats. Les récits de ces agressions sont parfois décrédibilisés par les choix sémantiques, à grand renfort de "bête sauvage" "d'inhumains" et autres commentaires aux relents nauséabonds.

Deux ans de prison, c'est considéré comme une courte peine pour la Justice. Deux ans de travail en prison, c'est une épreuve dont je ne suis pas sortie indemne. Mais ce que ne disent pas les palettes et les pneus en feu à l'aube, c'est que parfois, un surveillant et un détenu se rencontrent et se respectent. C'est que souvent, le conseiller d'insertion et de probation fait un travail de longue haleine avec un détenu qui présente alors son projet d'aménagement de peine. C'est que parfois le juge d'application des peines soutient et valorise ce projet.

Ce ne sont que des parfois ou des souvent, certainement pas des tout le temps.

Mais derrière les images médiatiques, prenez donc le temps de découvrir leurs histoires.

Charline Olivier - Derrière les murs: surveiller, punir, réinsérer? Ed. Érès - Publié le 1er février

Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffingtonpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés.

Illustration réalisée par Rémy Pelletier.

Après son BAC pro commerce, Rémy décide d'approfondir son attrait pour le dessin, d'abord seul entre deux jobs puis en entrant au CESAN. Il y découvre l'illustration et la bande dessinée mais est secrètement amoureux de l'illustration qui lui permet de créer une histoire entière à travers un seul visuel. Pour découvrir ses projets, rendez-vous sur instagram.

Jeudi 25 janvier, à l'occasion de l'ouverture du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême, toute la une du HuffPost est illustrée par des élèves du CESAN, première école de bande dessinée à Paris.

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Grumpy Cat obtient 710.000 dollars au tribunal

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INSOLITE - C'est l'un des chats les plus célèbres du monde et surtout de la toile grâce à sa moue perpétuellement boudeuse. Tardar Sauce, alias Grumpy Cat, (le Chat Grincheux), s'est fâché tout rouge lorsqu'une entreprise de café a placardé son minois pas content sur des produits non autorisés.

La propriétaire de la chatte, Tabatha Bundesen, qui vit en Arizona dans le sud des Etats-Unis a obtenu 710.001 dollars de dommages et intérêts de la part d'un jury dans un tribunal fédéral californien pour violation de contrat de droit à l'image. "Nous avions demandé au jury le montant qu'ils estimaient juste. Ils sont parvenus à la bonne conclusion", a commenté l'avocat de Tabatha Bundesen, David Jonelis.

Il a souligné notamment que la société de café Grenade Beverage avait signé un contrat pour utiliser l'image de Grumpy Cat sur un café glacé intitulé Grumppuccino et qu'ils l'ont utilisée sur du café moulu. C'est "la première fois qu'un 'mème internet' remporte une victoire" au tribunal, a estimé David Jonelis.

Grumpy Cat superstar

Une plainte déposée le 11 décembre 2015 soutenait que "le comportement méprisable des accusés a vraiment donné au chat grincheux et ses propriétaires une raison d'être vraiment fâchés".

Grenade Beverage était accusé d'avoir outrepassé un contrat d'utilisation limitée de l'image de Grumpy Cat et de sa marque datant de 2013 "en commercialisant des produits Grumpy Cat non autorisés de façon répétée".

L'image de cette chatte à l'air jamais content -mais très gentille assure sa propriétaire- a rapporté des millions de dollars depuis la publication de ses premières photos sur la toile début 2012.

La féline aux grands yeux bleus est apparue dans de nombreuses émissions de télévision, en couverture du Wall Street Journal ou du magazine New York, et même à Broadway dans une représentation de la comédie musicale mythique "Cats". Son image décore des livres d'enfants, des cartes de voeux, des T-Shirts, peluches, entre autres produits dérivés. Et...elle a son effigie en cire au musée Madame Tussaud de Washington.

Illustration réalisée par Sofiane Aïdat.

Sofiane naît en Algérie en 1987. À peine sait-il tenir un crayon qu'il commence à dessiner les super-héros des dessins animés puis à caricaturer ses professeurs et ses camarades de classes. Son baccalauréat de Chimie en poche, il entre aux Beaux-Arts d'Alger où il passera deux années avant de découvrir le FIBDA (Festival International de la Bande Dessinée d'Alger). Sofiane part alors à Paris pour intégrer le CESAN pour parfaire sa passion de la bande dessinée. Il n'a pas pour autant laissé tomber son penchant pour la caricature et officie aux alentours de la Tour Eiffel dès que son emploi du temps le lui permet. Suivez ses aventures parisiennes sur son instagram.

Jeudi 25 janvier, à l'occasion de l'ouverture du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême, toute la une du HuffPost est illustrée par des élèves du CESAN, première école de bande dessinée à Paris.

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Après l'affaire Weinstein, les plaintes pour viols et agressions sexuelles en hausse de 31,5% en France

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VIOLENCES - Les plaintes pour viols et agressions sexuelles enregistrées par les forces de l'ordre sont en "nette hausse" en 2017, respectivement de 12% et 10%, selon une étude publiée jeudi par le ministère de l'Intérieur sur son compte Twitter.

Le nombre de plaintes pour agressions sexuelles au quatrième trimestre de l'année est quant à lui "très en hausse" par rapport à la même période de 2016, avec une augmentation de 31,5%. Selon le service statistique du ministère de l'Intérieur, cette hausse est probablement due à la révélation de faits plus anciens dans le contexte de la prise de parole des femmes à la suite de l'affaire Weinstein.

Le document "Insécurité et délinquance en 2017" publié par le service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), met également en lumière une hausse (+4%) du nombre de victimes de coups et blessures volontaires sur les personnes âgées de plus de 15 ans. "Leur niveau approche désormais les 223.000 victimes, un point haut sur 10 ans", souligne la place Beauvau, soulignant que ce chiffre est probablement sous-évalué.

"En moyenne entre 2014 et 2016, seulement un quart des victimes de violences physiques exercées par un auteur qui n'appartient pas ou plus à leur ménage ont formellement déposé plainte dans un commissariat de police ou à la gendarmerie, et 10% pour les victimes dont l'auteur vit au sein du ménage. C'est donc autour d'un million de personnes qui seraient victimes de violences physiques en France métropolitaine sur un an", explique le SSMSI.

Dans les autres domaines de la criminalité et de la délinquance, il y a eu en 2017 825 victimes d'homicides, après 892 en 2016 et 872 en 2015.

Les vols avec arme (-3%) et les vols violents mais commis sans usage d'une arme (-5%) sont en net recul, selon les données enregistrées par la police et la gendarmerie. Ces deux services ont en revanche noté une hausse des plaintes pour cambriolages (+2%), particulièrement en Bretagne, en Nouvelle-Aquitaine, en PACA et en Corse.

Le ministère de l'Intérieur constate également une "forte augmentation" des escroqueries et infractions assimilées avec 320.000 victimes enregistrées l'an dernier.

Illustration réalisée par Claire Le Men.

Au moment de choisir sa voie, Claire décide qu'elle sera médecin et un jour, peut-être, auteure de BD. Pendant son internat en psychiatrie, elle est passionnée par l'histoire de ses patients. Elle a cette idée de bande dessinée qui lui trotte dans la tête. Elle prend une disponibilité, part au Cap Nord à vélo et réfléchit à sa BD. Elle fait ensuite un stage de bande dessinée au CESAN puis décide d'y entrer en cursus continue pour "arrêter de piquer les histoires des autres et raconter elle-même".

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L’auteur des "Vieux Fourneaux" détourne Macron à Davos pour promouvoir son "Loup en slip"

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L’auteur des

DAVOS - Il n'y a pas de raison que seuls les publicitaires exploitent commercialement l'image des présidents, comme RyanAir l'avait fait en son temps avec Nicolas Sarkozy et Carla Bruni. Le scénariste de BD Wilfrid Lupano, auteur des "Vieux Fourneaux", l'une des BD les plus vendues en France, a eu la bonne idée, avec sa comparse Mayana Itoïz, de détourner une image d'Emmanuel Macron à Davos pour faire la promo de leur album "Le Loup en slip". Une BD jeunesse, basée sur le héros du théâtre de marionnettes de l'héroïne des "Vieux Fourneaux".

Deux tomes sont déjà parus et le scénariste tenait à faire savoir que les auteurs seraient présents au Festival BD d'Angoulême, qui démarre ce jeudi 25 janvier.

Quel meilleur ambassadeur pour cela que le président de la République? Peut-être Arnaud Montebourg qui a beaucoup promu la désormais célèbre marque de sous-vêtements made in France "Le Slip français".

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Fumer un joint sera bientôt puni automatiquement d'une amende

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CANNABIS - Le gouvernement va opter pour une amende aux usagers de cannabis assortie éventuellement de poursuites pénales, a annoncé jeudi le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, après la remise d'un rapport parlementaire suggérant notamment cette option.

"Nous allons forfaitiser ce délit (...) On veut tout de suite demander une somme mais ensuite il peut y avoir des poursuites. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de dépénalisation de l'usage du cannabis (...). La forfaitisation n'éteint pas l'action pénale", a déclaré le ministre sur Europe 1.

Gérard Collomb a estimé que cette promesse de campagne du candidat Macron pourrait être mise en oeuvre via une loi, "peut-être" celle sur la réforme de la procédure pénale. Invité de BFMTV/RMC, le président de l'Assemblée nationale François de Rugy a salué "l'approche pragmatique" du gouvernement et promis l'évaluation de cette mesure qui rompt avec la traditionnelle politique répressive en France.

"Je trouve ça très bien de faire cette forme de PV (...) parce que avant on passait beaucoup de temps, les policiers, les juges, à faire de la procédure pour ensuite aboutir à des rappels à la loi, donc ça ne servait à rien (...)", a affirmé François de Rugy promettant une "évaluation, au bout de deux ans". Cette mesure, si elle s'applique en principe à tous les stupéfiants, concerne dans les faits les usagers du cannabis, dont le nombre, en augmentation constante en France, avoisine les 700.000 consommateurs quotidiens.

Sur quelque 140.000 interpellations chaque année pour usage de stupéfiants, seules 3098 peines de prison ont été prononcées en 2015 (derniers chiffres publiés), dont 1283 ferme, alors que la loi prévoit jusqu'à un an de prison et 3750 euros d'amende.

Le rapport parlementaire qui sera présenté en commission des lois jeudi, après avoir été reporté deux fois, préconisait deux solutions: une "amende forfaitaire délictuelle" comprise entre 150 et 200 euros assortie éventuellement de poursuites, et la simple contravention. Le gouvernement a donc opté pour la première proposition, défendue par le député de Gironde Éric Poulliat.

Cette mesure avait également les faveurs des syndicats policiers qui plébiscitent une "amende forfaitaire" mais pas la contravention, qui "n'est ni plus ni moins qu'une dépénalisation", selon Alliance Police.

Dans le même temps, outre-Atlantique, le producteur canadien de cannabis Aurora va acquérir son concurrent CanniMed pour 1,1 milliard de dollars canadiens (719 millions d'euros), quelques mois avant la légalisation du cannabis récréatif au Canada. Une fusion qui illustre parfaitement le décalage entre la France et l'Amérique du Nord sur la légalisation.

Illustration réalisée par Yinan Chai.

Après des études de communication en Chine, Yinan choisit de s'envoler découvrir le design graphique en France. Plusieurs stages aux éditions Fei et en agence de pub plus tard, elle décide d'entrer au CESAN pour approfondir ses connaissances des arts graphiques et narratifs. Attirée par l'illustration, elle réfléchit encore et toujours à de nouvelles histoires à partager avec le monde dans des livres et sur son Instagram.

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On a imaginé le discours de Trump à Davos (à l'opposé de celui de Clinton en 2000)

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INTERNATIONAL - Pendant près de 20 ans, les chefs d'Etat américains ont brillé par leur absence au Forum Economique Mondial de Davos. Ce jeudi 25 janvier, Donald Trump change la donne en arrivant dans les Alpes suisses.

Et, ce vendredi, pour la première fois depuis Bill Clinton, le président des Etats-Unis prendra la parole devant ses pairs, dans un discours qui s'annonce à l'opposé de celui de l'ex-président démocrate, comme le montre notre vidéo:

A la tribune suisse, Bill Clinton délivrait effectivement un vibrant plaidoyer en faveur de l'ouverture du commerce international. Il plaidait alors pour l'intégration de la Chine dans l'OMC (qui s'est faite un an plus tard), réaffirmait l'importance des liens entre pays développés et pays en développement, encourageait la progression de ces derniers tout en tenant compte des préoccupations environnementales et soulignait le rôle crucial des accords commerciaux internationaux.

"Personne ne peut sérieusement affirmer que le monde serait un meilleur endroit aujourd'hui si nos dirigeants étaient revenus à l'ancien isolationnisme", affirmait alors le 42e président des Etats-Unis. C'était avant l'élection de Donald Trump et de son programme "L'Amérique d'abord".

Au sommet de Davos, le président américain ne compte pas changer son fusil d'épaule. Bien au contraire, la Maison Blanche a fait savoir qu'il y voyait "l'opportunité de présenter son programme" aux autres dirigeants.

Un pari osé, quand on connait le thème du forum de cette année: "Construire un avenir commun dans un monde fracturé", ou en d'autres mots "Comment la mondialisation peut survivre à Donald Trump" comme le souligne le site d'opinion américain New Republic.

Illustration réalisée par Jules Corbel.

Bancs de l'école, marges des cahiers, nappes de restaurant, Jules dessine sur tous les supports qui lui passent sous la main. Il s'autorise en permanence un espace de distraction, d'imagination, de liberté pour du griffonnage et de l'esquisse rapide. Peu à peu, ses lignes se font et se défont au gré des histoires qui s'alignent. Jules veut être un conteur. Passionné par les nouveaux médias, il entame une formation en cinéma d'animation, pour se rendre compte très vite que les arts séquentiels lui correspondent mieux. De la BD au livre d'illustration, en passant par le dessin de presse ou la BD interactive, Jules entre alors au CESAN. Il partage son travail sur instagram.

Jeudi 25 janvier, à l'occasion de l'ouverture du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême, toute la une du HuffPost est illustrée par des élèves du CESAN, première école de bande dessinée à Paris.

Illustration réalisée par Krukof2.

Artiste multimédia et directeur artistique, Olivier a fait ses armes dans les domaines de la presse, de l'édition, des motion comics, du jeu et du théâtre. Passionné de création numérique sous toutes ses formes, Olivier entre au CESAN en 2015 pour se perfectionner en narration digitale, il multiplie depuis les projets et les collaborations européennes et américaines (motion comics de Game of Thrones, The Oracle publié sur Madfire).

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Pourquoi l'oral du bac risque d'être une épreuve pour les examinateurs

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Parmi les propositions pour la réforme du bac, le gouvernement semble vouloir réduire l'examen à quatre épreuves écrites et généraliser les épreuves orales pour les autres matières. Mais les générations actuelles sont-elles prêtes à être testées de façon orale?

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Un délai de 3 mois accordé pour faire vacciner ses enfants avant la crèche

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SANTÉ - La ministre de la Santé Agnès Buzyn a indiqué ce jeudi 25 janvier sur RTL qu'un délai de trois mois sera accordé pour que les parents qui souhaitent inscrire leur enfant en crèche se mettent en conformité avec le nouveau calendrier vaccinal.

Le passage de trois à onze vaccins obligatoires pour les enfants nés à partir du 1er janvier 2018 a pris effet à cette date. Ces onze vaccins sont désormais indispensables pour permettre à l'enfant d'être admis en collectivité (crèche, puis plus tard école).

"Les premiers vaccins commencent à deux mois et évidemment on laisse le temps de les faire", a dit la ministre.

"Ce n'est pas un couperet"

"Je veux rassurer les parents. S'ils ne sont pas à jour, on permettra des inscriptions temporaires et on leur laissera trois mois pour se mettre en conformité avec le calendrier car certains parents peuvent avoir des difficultés à trouver un rendez-vous chez un médecin et on le conçoit tout à fait. Ce n'est pas un couperet", a-t-elle dit.

Par exemple, si des parents inscrivent leur enfant à la crèche en juin alors qu'il n'est pas totalement à jour de ses vaccins qui doivent être faits avant le sixième mois, "nous leur laisserons trois mois supplémentaires pour se mettre à jour", a expliqué la ministre.

En revanche, en septembre, "si l'enfant n'est toujours pas vacciné et à jour de ses vaccinations, l'inscription tombera", a-t-elle dit.

Huit vaccins auparavant recommandés sont désormais imposés par la loi: coqueluche, rougeole-oreillons-rubéole (ROR), hépatite B, bactérie Haemophilus influenzae, pneumocoque, méningocoque C.

Ils s'ajoutent à ceux contre la diphtérie (obligatoire depuis 1938), le tétanos (depuis 1940), et la poliomyélite (depuis 1964), groupés sous l'appellation "DTP".

Illustration réalisée par Sofiane Aïdat.

Sofiane naît en Algérie en 1987. À peine sait-il tenir un crayon qu'il commence à dessiner les super-héros des dessins animés puis à caricaturer ses professeurs et ses camarades de classes. Son baccalauréat de Chimie en poche, il entre aux Beaux-Arts d'Alger où il passera deux années avant de découvrir le FIBDA (Festival International de la Bande Dessinée d'Alger). Sofiane part alors à Paris pour intégrer le CESAN pour parfaire sa passion de la bande dessinée. Il n'a pas pour autant laissé tomber son penchant pour la caricature et officie aux alentours de la Tour Eiffel dès que son emploi du temps le lui permet. Suivez ses aventures parisiennes sur son instagram.

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Agriculture: après Davos, Macron enfile les sabots sur les terres de Wauquiez

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POLITIQUE - Mercredi les pieds dans la neige, jeudi les pieds bien sur terre. Après avoir reçu 140 PDG de multinationales à Versailles puis vanté le "retour de la France" auprès du gotha économique de Davos, Emmanuel Macron reprend racine ce jeudi à l'occasion de ses voeux aux agriculteurs.

Au-delà du calendrier soigneusement calé pour éviter d'alimenter plus que de raison l'image d'un président des élites mondialisées, le choix de l'Auvergne est lourd de sens politiquement. Terres rurales du centrisme dont Valéry Giscard d'Estaing avait fait son fief, berceau du géant du pneu "à la française", haut lieu de la gastronomie, le Puy-de-Dôme concentre tous les atouts et les défis qui bousculent un modèle agricole à réinventer.

Coucou Wauquiez

Le déplacement est aussi une belle occasion pour le chef de l'Etat de répondre à ses détracteurs qui lui reprochent de mépriser la ruralité. Là encore, difficile de ne pas voir une habileté politique dans le choix de se rendre dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, présidée par Laurent Wauquiez, le même qui avait brutalement égratigné "la haine de la province" du président de la République. Invité ce jeudi pour sa première "Emission Politique" sur France2, le président de Les Républicains ne pourra pas accueillir Emmanuel Macron dans sa région.

De quoi laisser le champ libre au chef de l'Etat pour ruraliser son image urbaine. Après un passage chez Michelin, il est attendu aux Violettes, une exploitation située à 1000 mètres d'altitude où deux couples d'agriculteurs produisent, avec 40 vaches laitières, du Saint-Nectaire, de la Fourme et du Gaperon, trois fromages locaux qu'ils commercialisent essentiellement en vente directe.

Après un dîner au lycée hôtelier et général de Chamalières, Emmanuel Macron devait apporter vendredi son soutien à la candidature au patrimoine mondial de l'Unesco de la Chaîne des Puys, chapelet de 80 volcans vieux de 8.400 à 95.000 ans. Lancée il y a 11 ans, la demande de classement doit être réexaminée par le Comité du patrimoine mondial fin juin à Manama, au Bahreïn, après avoir été recalée par deux fois en 2014 et 2016.

Transformation en profondeur de l'agriculture

Histoire de bien marquer sa considération à l'égard des agriculteurs, Emmanuel Macron aura respecté dans l'après-midi un engagement de campagne en présentant "des voeux spécifiques aux agriculteurs, pour la première fois dans l'histoire récente", indique l'Elysée. La tonalité de son propos ne devrait pas changer de sa ligne de campagne: pour sortir de la crise, la paysannerie française doit changer.

Dans son discours programmé à 15h, Emmanuel Macron a plaidé en faveur d'une adaptation du modèle agricole français. Le modèle agricole français est "totalement dépassé", a jugé mercredi Christophe Castaner, secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement.

Ce discours intervient justement quelques jours avant la présentation, le 31 janvier, par le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert, du projet de loi destiné à mettre en oeuvre les conclusions des Etats généraux de l'alimentation. L'objectif de ce dernier était double: assurer un juste prix payé aux producteurs; garantir une alimentation sûre, saine, durable et accessible à tous.

Emmanuel Macron a annoncé jeudi que le gouvernement réunirait distributeurs, industriels et agriculteurs pour discuter des négociations commerciales et a menacé de dénoncer ceux qui ne respecteraient pas les bonnes pratiques. "S'il n'y a pas de changement dans les dernières semaines de négociations, nous dirons aux consommateurs citoyens français qui fait quoi" dans ces négociations commerciales, a-t-il déclaré à l'occasion de ses "voeux aux agriculteurs" en Auvergne.

Mais pour l'heure, personne ne sait encore ce qui figurera dans le texte.

Illustration réalisée par Claire Le Men.

Au moment de choisir sa voie, Claire décide qu'elle sera médecin et un jour, peut-être, auteure de BD. Pendant son internat en psychiatrie, elle est passionnée par l'histoire de ses patients. Elle a cette idée de bande dessinée qui lui trotte dans la tête. Elle prend une disponibilité, part au Cap Nord à vélo et réfléchit à sa BD. Elle fait ensuite un stage de bande dessinée au CESAN puis décide d'y entrer en cursus continue pour "arrêter de piquer les histoires des autres et raconter elle-même".

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Italie: au moins deux morts après le déraillement d'un train près de Milan

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ITALIE - Le déraillement d'un train régional a fait au moins deux morts et dix blessés graves jeudi matin près de Milan, a annoncé une responsable des services de secours.

Ce déraillement, dont les causes ne sont pas encore connues, a eu lieu vers 7 heures du matin aux abords de la grande métropole du nord de l'Italie et a fait aussi une centaine de blessés légers, a précisé Cristina Corbetta, responsable régionale des services de secours à Milan, interrogée sur la chaîne Sky TG24.

La chaîne de télévision italienne fait également partie des premiers médias à être arrivés sur les lieux du drame, partageant ainsi les premières infos liées au déraillement sur leur compte Twitter:

"Déraillement d'un train à Milan: 2 morts et 10 blessés graves."

Deux heures après le drame, les secouristes continuaient à fouiller l'intérieur des wagons, dont au moins deux gisaient éventrés le long de la voie, à la recherche de passagers qui seraient encastrés dans l'amas de tôles.

Des images de télévision montraient jeudi matin l'évacuation de blessés, dont les plus graves ont reçu les premiers soins dans un champ à quelques dizaines de mètres du lieu de l'accident.

Selon le témoignage d'une journaliste de Sky TG24, se trouvant sur les lieux, cinq ou six personnes étaient encore bloquées dans ces wagons.

L'accident s'est produit aux environs de Segrate, dans la banlieue est de Milan. Seuls les wagons en milieu de convoi ont déraillé. Ce train régional, parti de Crémone, transportait des passagers se rendant à leur travail dans le centre de la capitale économique italienne.

Cet accident est le plus grave depuis la catastrophe ferroviaire qui avait fait 23 morts en juillet 2016 dans les Pouilles dans le sud de l'Italie.

Illustration réalisée par Yinan Chai.

Après des études de communication en Chine, Yinan choisit de s'envoler découvrir le design graphique en France. Plusieurs stages aux éditions Fei et en agence de pub plus tard, elle décide d'entrer au CESAN pour approfondir ses connaissances des arts graphiques et narratifs. Attirée par l'illustration, elle réfléchit encore et toujours à de nouvelles histoires à partager avec le monde dans des livres et sur son Instagram.

Jeudi 25 janvier, à l'occasion de l'ouverture du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême, toute la une du HuffPost est illustrée par des élèves du CESAN, première école de bande dessinée à Paris.

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Jack Ketchum, l'auteur de romans d'horreur, est mort

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DÉCÈS - L'écrivain Jack Ketchum est décédé ce mercredi 24 janvier à l'âge de 71 ans. Spécialisé dans la littérature horrifique, cet auteur américain était considéré comme l'un des maîtres en la matière. De son vrai nom Dallas Mayr, il a écrit une trentaine de romans depuis la fin des années 70, dont certains, comme "Une fille comme les autres" et "Red", se sont même retrouvés adaptés au grand écran.

L'auteur est décédé des suites d'un cancer, a détaillé son community manager, Kevin Kovelant. Ce dernier a annoncé la triste nouvelle sur la page Facebook et le compte Twitter de l'auteur, avant d'en informer l'Associated Press.

"Dallas Mayr, Jack Ketchum, est décédé ce matin, après un long combat contre le cancer. Il a toujours été reconnaissant envers vous, et nous manquera énormément."

Le roi du roman d'horreur Stephen King, auteur de "Salem" et de "Shining", avait déjà salué la plume de Jack Ketchum et lui avait même décerné le titre d'auteur le plus terrifiant des États-Unis. Sur Twitter, le romancier a souhaité rendre hommage à celui qu'il considère comme un "vieil ami".

"Je suis triste d'apprendre que mon vieil ami, Dallas Mays, est décédé. Il a terrorisé ses lecteurs avec des livres comme "Saison de mort" et "Une fille comme les autres". Dallas et moi étions revenus dans les années 70 ensemble."

Illustration réalisée par Marina Savani.

Marina commence un carrière de brodeuse pour les plus grands noms de la mode (Yves Saint Laurent, Sonia Rykiel, Paul Smith) et part travailler pendant six mois à Bombay. À son retour, elle intègre l'équipe de Chanel et travaille pour Alexander McQueen. Mais depuis toujours elle conçoit la broderie comme un moyen d'expression artistique et le milieu de la mode l'ennuie rapidement. Elle intègre l'école CESAN en 2016. Marina a été Lauréate Jeune Talent du festival d'Angoulême 2016, et du concours Revelationline du Festival d'Angoulême. Marina conte également ses aventures sur instagram.

Jeudi 25 janvier, à l'occasion de l'ouverture du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême, toute la une du HuffPost est illustrée par des élèves du CESAN, première école de bande dessinée à Paris.

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La mannequin Coco Rocha défile enceinte et avec sa fille Ioni Conran à la Fashion Week

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MODE – Telle mère, telle fille. À seulement 3 ans, Ioni Conran, la fille du mannequin canadien Coco Rocha, a fait ses premiers pas sur les podiums de la Fashion Week, ce mercredi 24 janvier, à l'occasion du défilé printemps/été 2018 de Jean-Paul Gaultier.

Coiffées et vêtues de la même façon, la mère et sa fille ont clôturé le show, main dans la main. Elles se sont ensuite livrées à une chorégraphie, au cours de laquelle la fillette a essayé, non sans difficulté, de reproduire les mouvements de sa mère, férue de danse irlandaise, sur "Comic Strip" de Serge Gainsbourg.

Ce n'est pas une première pour la (très) jeune mannequin. Suivie par plus de 62.000 abonnées sur Instagram, cette influenceuse précoce avait déjà défilé pour la marque de luxe dédiée aux enfants Bonpoint, au mois de juillet 2017.

Enceinte de son deuxième enfant, Coco Rocha s'est exprimée sur les réseaux sociaux après son apparition: "Porter mon fils dans mon ventre et avoir ma fille à mes côtés: je n'oublierai jamais ce jour. Je suis comblée."

La top modèle de 29 ans est une habituée des défilés de Jean-Paul Gaultier. À bicyclette ou grimée en Dany Zuko: ses apparitions retiennent généralement l'attention.

Illustration réalisée par Sarah Ulrici..

Sarah raconte des histoires, depuis toujours et d'aussi loin qu'elle s'en souvienne. Son trait à la fois souple et solide, sa manière de capter l'instant, son regard mi-amusé, mi-inquiet sur ses contemporains, rappelle tantôt Christophe Blain, tantôt Philippe Dupuy ou Charles Berberian. Quand elle ne dessine pas, elle court, très vite, derrière un ballon ovale et sur un terrain de rugby. Voir d'autres œuvres de cet auteur sur son blog.

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Ce cadre LR voulait taper sur le député Robin Reda, mais il y a une chose qu'il n'avait pas prévue

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POLITIQUE - "La morgue et le narcissisme." L'ancien député les républicains Philippe Meunier, actuel vice-président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, ne mâche pas ses mots à l'encontre du jeune parlementaire Robin Reda.

Les raisons de sa charge? Mercredi 24 janvier, le député de la septième circonscription de l'Essonne s'est illustré en tenant des propos misogynes à l'encontre de la présidente de la commission des Lois Yaël Braun-Pivet, qui venait de lui de faire un rappel au règlement. Elle reprochait à Robin Reda et Eric Pouillat, rapporteurs de la mission d'information sur le cannabis, d'avoir communiqué leur rapport aux médias avant sa présentation au Palais Bourbon.

Robin Reda a alors critiqué "le rappel au règlement quasi-maternel" de la présidente de commission, ce qu'elle a qualifié de "réflexion fort misogyne". "Non, je dis ça parce que vous pourriez être ma mère", a répondu le rapporteur, 26 ans, à la présidente, 47 ans.

Une réflexion qui a déclenché la colère de plusieurs responsables politiques, à l'image de Marlène Schiappa, la ministre de l'égalité entre les hommes et les femmes.

L'ancien député Philippe Meunier a lui aussi fustigé l'attitude de Robin Reda et à travers lui, la République en Marche, estimant que la phrase du député de 26 ans "résume le fond et la pensée de ces nouveaux et jeunes élus de #LREM", à savoir: "la morgue et le narcissisme."

Problème? Robin Reda n'est pas membre de la République en Marche! mais bien du parti Les Républicains, tout comme Philippe Meunier. Une belle boulette dont le proche de Laurent Wauquiez s'est aperçu trop tard.

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Illustration réalisée par Sofiane Aïdat.

Sofiane naît en Algérie en 1987. À peine sait-il tenir un crayon qu'il commence à dessiner les super-héros des dessins animés puis à caricaturer ses professeurs et ses camarades de classes. Son baccalauréat de Chimie en poche, il entre aux Beaux-Arts d'Alger où il passera deux années avant de découvrir le FIBDA (Festival International de la Bande Dessinée d'Alger). Sofiane part alors à Paris pour intégrer le CESAN pour parfaire sa passion de la bande dessinée. Il n'a pas pour autant laissé tomber son penchant pour la caricature et officie aux alentours de la Tour Eiffel dès que son emploi du temps le lui permet. Suivez ses aventures parisiennes sur son instagram.

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Ils font du yoga nus pour promouvoir une meilleure acceptation des corps

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YOGA - Parmi les tendances un peu "WTF" du yoga, voici le "nude yoga" ou, en français, le "yoga nu". Oui, sans vêtement. L'argument derrière ces photos ? Promouvoir l'acceptation de soi, de son corps et de ses imperfections. Une démarche appréciable. Mais le coup d'œil à Instagram nous montre surtout des corps minces, souples et musclés dans des lieux de rêves.

Tout est né avec le compte Instagram @nude_yogagirl, lancé en 2015. La jeune femme de 27 ans qui pose sur les photos explique vouloir "inspirer les gens pour qu'ils essayent le yoga, et peut-être qu'ils y trouveront aussi l'acceptation de leur corps." On vous laisse voir ça dans la vidéo ci-dessous.

Illustration réalisée par Marina Savani.

Marina commence un carrière de brodeuse pour les plus grands noms de la mode (Yves Saint Laurent, Sonia Rykiel, Paul Smith) et part travailler pendant six mois à Bombay. À son retour, elle intègre l'équipe de Chanel et travaille pour Alexander McQueen. Mais depuis toujours elle conçoit la broderie comme un moyen d'expression artistique et le milieu de la mode l'ennuie rapidement. Elle intègre l'école CESAN en 2016. Marina a été Lauréate Jeune Talent du festival d'Angoulême 2016, et du concours Revelationline du Festival d'Angoulême. Marina conte également ses aventures sur instagram.

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Emmanuel Macron: "Brigitte est un visage de la modernité"

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POLITIQUE - C'est l'une des thèses développées dans la première biographie consacrée à Brigitte Macron. "Dans l'esprit de certains elle est un vrai 'spin doctor' pour Emmanuel Macron", constate Maël Brun, auteure de Brigitte Macron, l'affranchie, livre sorti il y a un quelques jours.

Ce n'est en revanche pas l'avis du président de la République qui ne voit pas son épouse comme une conseillère. "Elle n'est pas cela, elle est plus que cela", dit-il. Dans une interview donnée depuis Davos à la télévision suisse RTS (visible en intégralité en tête d'article), le chef de l'Etat développe le rôle joué par sa femme à ses côtés.

"Je dis souvent, 'elle c'est moi, moi c'est elle'. Il y a une intimité, une complicité mais elle n'a pas ce rôle de conseillère et ce n'est pas ce qu'elle veut faire", explique Emmanuel Macron qui juge néanmoins "important qu'il y ait un couple (...) et qu'elle puisse apporter cette féminité indispensable". Mais le Président met surtout en avant "son propre agenda, sa propre expression et ses propres sujets". Et de résumer comment il voit celle qui partage sa vie depuis 20 ans: "Elle est une femme libre responsable qui est aussi un visage de la modernité de ce que les femmes portent dans notre société".

Dans cet entretien d'une vingtaine de minutes, Emmanuel Macron aborde un second sujet léger: la carrière de Roger Federer que l'amateur de tennis qu'il est "admire". "Il m'arrive de porter sa tenue", confie le chef de l'Etat qui ne dit pas non à une éventuelle partie contre le plus grand joueur de l'histoire.

Macron et les critiques sur le "moi-Soleil"

Au cours de cette interview, le chef de l'Etat aborde bien évidemment aussi des thématiques plus politiques. Il confirme notamment avoir échangé avec Donald Trump pour le convaincre de venir s'exprimer à Davos. "Je lui ai vivement recommandé de venir pour qu'il vienne expliquer sa stratégie, dans une forme de confrontation et qu'il soit plongé dans ce bain. Je l'ai beaucoup poussé", confie-t-il.

Emmanuel Macron répond également aux critiques sur son hyper-présidence, notamment au Canard Enchaîné qui moque cette semaine "le Moi-Soleil" en référence au roi-Soleil après que le président de la République a reçu 140 chefs d'entreprise à Versailles. Sa réponse n'est pas sur le fond mais sur la forme. "Je n'ai pas les journées d'un roi soleil, j'ai les journées de quelqu'un qui ne compte pas ses heures", balaye-t-il.

Illustration réalisée par Claire Le Men.

Au moment de choisir sa voie, Claire décide qu'elle sera médecin et un jour, peut-être, auteure de BD. Pendant son internat en psychiatrie, elle est passionnée par l'histoire de ses patients. Elle a cette idée de bande dessinée qui lui trotte dans la tête. Elle prend une disponibilité, part au Cap Nord à vélo et réfléchit à sa BD. Elle fait ensuite un stage de bande dessinée au CESAN puis décide d'y entrer en cursus continue pour "arrêter de piquer les histoires des autres et raconter elle-même".

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Le coût des soins dentaires fait le grand écart, dénonce 60 Millions de Consommateurs

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SANTÉ - Pose d'une couronne, d'un inlay core ou de tout autre prothèse... un passage chez le dentiste peut parfois relever du luxe en France. Le coût de ces soins, déjà élevé, est en effet assez mal remboursé par la Sécurité sociale. Et les prix varient considérablement selon les villes de l'Hexagone.

C'est le bilan dressé par le magazine 60 Millions de Consommateurs qui s'est penché sur le sujet dans une étude mise en ligne ce jeudi 25 janvier. Pour ce faire, il a analysé les prix pratiqués par plus de 5000 dentistes dans 40 grandes villes du pays. Les tarifs qui ont permis cette enquête sont issus de la base publiée en ligne par l'Assurance maladie.

Des écarts de 30% entre certaines villes

Le constat est sans appel: en France, les tarifs peuvent varier de 30% d'une métropole à l'autre. Ainsi, la pose d'une couronne céramo-métallique oscille entre 519€ à Nîmes et 704€ à Paris. Ces différences sont notables entre mais aussi à l'intérieur des villes. À Aix-en-Provence, par exemple, une couronne facturée 701€ par un dentiste peut l'être à moins de 450€ par un autre praticien.

La raison de ce grand écart? Des tarifs en matière de prothèses dentaires laissés à la libre appréciation des chirurgiens-dentistes, contrairement à ceux des "soins conservateurs comme le détartrage ou le traitement des caries" qui sont fixés, rappelle le magazine. La pose d'une couronne céramo-métallique n'est remboursée qu'à hauteur de 75,25€ (soit 70% de 107,50€) par la Sécurité sociale.

En 2016, les Français ont ainsi dépensé 11,1 milliards d'euros pour se soigner les dents, dont 3,7 milliards ont été remboursés par la Sécurité sociale et 4,5 milliards par les complémentaires santé. Soit un reste à charge pour les patients de près de 3 milliards d'euros, souligne le magazine de consommateurs.

Une problématique qui s'ancre dans le contexte actuel, alors que la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a lancé une concertation pour aboutir à une prise en charge intégrale ( le fameux "reste à charge zéro") de certains soins, dont des soins dentaires.

L'Ouest le mieux loti

Les prix les moins élevés se trouvent dans le grand Ouest, aux Pays-de-Loire et en Bretagne. À Brest, le tarif le plus fréquent pour la pose d'une couronne céramo-métallique est de 537€ et de 181€ pour un inlay core, cette petite pièce métallique qui se fixe à la racine de la dent pour assurer le maintien de la couronne qui la coiffe. À Rennes, il vous faudra au maximum 577€ pour une couronne et, dans le meilleur des cas, 413€.

Comptez environ 525€ à Roubaix pour la pose d'une couronne, 216€ pour un inlay core à Bordeaux et au maximum 612€ pour une couronne à Montpellier.

À l'inverse, sans grande surprise, la région parisienne fait partie des "mauvais élèves". Si vous résidez à Boulogne-Billancourt, il vous faudra débourser en moyenne 666€ pour une couronne céramique et 334€ pour un inlay core. Mais l'Île-de-France n'est pas toute seule. Strasbourg, Lyon et Grenoble pratiquent également des tarifs très élevés, avec une inlay core pouvant coûter jusqu'à 388€ à Strasbourg et 339€ à Lyon.

Le "reste à charge" des patients amène nombre d'entre-eux à renoncer aux soins, regrette 60 Millions de Consommateurs. Ce dernier donne à ce titre quelques astuces pour alléger sa facture. Il recommande notamment de prendre le temps de comparer les tarifs du marché en faisant jouer la concurrence. Par exemple, en demandant des devis avant d'engager les soins. Ou encore, de privilégier les professionnels de santé partenaires des complémentaires ou de se rendre dans les facultés dentaires pour payer moins cher.

Certaines personnes ont trouvé une solution encore plus radicale pour limiter les frais: se faire soigner dans un autre pays. Le "tourisme dentaire" a en effet de beaux jours devant lui. "En 2016, près de 100.000 Français ont choisi de s'exiler à l'étranger", comme en Espagne ou en Hongrie, où les coûts sont "jusqu'à trois fois inférieurs" à ceux des praticiens de l'Hexagone, note le magazine.

Illustration réalisée par Guillaume Helft.

Guillaume dessine sans cesse depuis qu'il sait tenir un crayon. Cependant, issu d'une famille de scientifique, il suit sa destinée en se lançant dans des études de physique. Après 8 ans d'analyses scientifiques, il décide d'entrer à l'école CESAN pour exprimer ses réflexions par le biais d'un nouveau média : les arts graphiques et narratifs.

Jeudi 25 janvier, à l'occasion de l'ouverture du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême, toute la une du HuffPost est illustrée par des élèves du CESAN, première école de bande dessinée à Paris.

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