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"Je ne craquerai pas": un an après son interpellation à Aulnay, Théo raconte son nouveau quotidien

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FAITS DIVERS - Théo et sa famille ont déménagé de la cité de la Rose-des-Vents pour "changer d'air." Étape nécessaire pour le jeune homme, victime d'un viol présumé lors d'un contrôle de police, le 2 février 2017 à Aulnay-sous-Bois. Un an après Théo Luhaka se confie au Parisien et raconte son nouveau quotidien marqué par les séquelles et son besoin de reconstruction.

"Vous dire que ça va bien serait mentir. Ce n'est pas facile, ni pour moi, ni pour ma famille" lance d'emblée le jeune homme avant de poursuivre: "J'ai toujours une poche. (...) Je ne m'y suis toujours pas habitué. Je n'ai pas l'impression que cela cicatrise plus que ça, c'est comme au début. L'hôpital n'est pas encore en mesure de me dire quand je pourrais enlever la poche."

Le 2 février, Théo, 22 ans, a été gravement blessé lors de son interpellation à Aulnay-sous-bois. Quatre policiers sont mis en examen, dont un pour viol, dans cette affaire qui avait eu un retentissement considérable. Le jeune affirme avoir été violé à l'aide d'une matraque et présente une déchirure anale ainsi qu'une perforation du colon. Le président de l'époque, François Hollande, s'était notamment rendu à son chevet. "Mentalement, on fait avec, il faut rester fort. Certains voudraient que je craque. Mais je ne craquerai pas", se confie aujourd'hui le jeune homme, douze mois après les faits.

Un quotidien bouleversé

Théo explique que cette année a été "la pire" pour lui et sa famille: "ce qui m'arrive à moi, le viol du 2 février, cela a eu un impact sur toute ma famille! Tous les soucis de ma famille sont passés après ce qui m'est arrivé."

Si rien n'était arrivé, "il serait à fond dans le football." Une passion qu'il ne peut plus pratiquer en raison de ses blessures. Mais Théo ne désespère pas pour autant: "J'espère rejouer au foot un jour, cela reste un objectif majeur pour moi." "Au quartier", en revanche, comme il l'explique, rien n'a vraiment changé: "Au quartier, c'est toujours pareil, même si je suis plus connu. Beaucoup de parents et de tout-petits me parlent. J'essaie de faire en sorte que quand les gens me voient, ils ne voient pas le Théo qui s'est fait violer par la police, mais le Théo «normal», alors je garde le sourire avec tout le monde. Si ça ne va pas, je vais dans mon coin, tout seul, mais je ne le montre pas aux gens."

Celui qui explique désormais faire fuir les policiers, "comme s'ils avaient vu une bête curieuse" a plusieurs projets. "Depuis 2011, mes frères et moi, on essaie de réaliser un projet autour du football, parce que c'est ce qui rassemble. Mais ce ne sera pas uniquement centré sur le foot, on veut aussi développer des formations et donner une chance aux jeunes qui veulent réussir ou se réinsérer. Après, personnellement, j'aimerais aussi bien faire de la musique", explique-t-il au Parisien. Mais avant de penser à cela, Théo essaie de se "remettre d'aplomb" parce qu'aujourd'hui, "le corps ne suit plus comme avant."

Lire aussi :

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• BLOG. Ce que nous proposons pour éviter une nouvelle "affaire Théo"

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Une voie de chemin de fer chinoise construite en une nuit

Crue de la Seine : Paris se prépare à un niveau comparable à celui de 2016 ce week-end

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La crue de la Seine cette semaine.

INONDATIONS - La Seine qui continue inexorablement de monter, devrait atteindre son plus haut niveau durant le week-end. Les habitants et les pouvoirs publics s'organisent donc pour éviter tout dégât majeur.

Navigation interdite, péniches et musées sous surveillance, habitants évacués, des mesures de précaution ont déjà été prises en Ile-de-France où 395 personnes ont été évacuées, principalement dans le Val-de-Marne. Un millier d'abonnés sur 6,2 millions sont privés d'électricité.

La pluie particulièrement abondante ces dernières semaines a repris jeudi après une accalmie, mais cela ne devrait pas changer les prévisions de crue de la Seine, selon Vigicrues.

"On attend le maximum de crue ce week-end, avec une hauteur entre 5,80m et 6,20 m", a précisé Bruno Janet, expert de l'organisme de surveillance des crues. Un niveau comparable à juin 2016 (6,10m) mais très loin de la crue historique de 1910 (8,62m).

Vendredi matin, à 5h10, le niveau de la Seine atteignait 5,61 m au Pont d'Austerlitz et toute la nuit le niveau a régulièrement augmenté et cela devrait continuer.

"Au plus fort de la crue, on va pomper jusqu'à 10.000 mètres cubes d'eau par heure dans le RER"

Au niveau national, treize départements étaient encore dans la nuit de jeudi à vendredi en vigilance orange crues-inondations, principalement autour du bassin de la Seine, et dans une moindre mesure de la Saône.

Jeudi, à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), une des communes les plus touchées au confluent de l'Yerres et de la Seine, une eau maronnasse où flottent des déchets a envahi les rues de certains quartiers. En bateau à moteur, la brigade fluviale aide les habitants à récupérer des affaires chez eux.

Quelque 150 habitants de cette zone sont hébergés dans un gymnase, selon la préfecture.

Le tronçon central de la ligne C du RER à Paris est fermé au moins jusqu'au 31 janvier. Sur les voies de la station Musée d'Orsay, des agents de la SCNF démontaient jeudi les dispositifs électriques des aiguillages pour les protéger de l'eau qui remonte du sous-sol. "Au plus fort de la crue, on va pomper jusqu'à 10.000 mètres cubes d'eau par heure", explique Daniel Gardeux, un responsable du réseau régional SNCF.

Les musées du Louvre et d'Orsay ont pris leurs précautions pour protéger les œuvres.

Face à la montée des eaux, les ministères se préparent à un repli éventuel sur des sites de secours. Les propriétaires de péniches s'inquiètent et les Voies navigables de France ont interdit la navigation notamment sur toute la Seine amont, Paris inclus, laissant ainsi les bateaux-mouches au chômage technique.

Dans les jours qui viennent, d'autres communes, comme Créteil, ou des zones en aval de Paris pourraient être touchées "au fur et à mesure de la montée des eaux", a indiqué Marc Mortureux, directeur de la prévention des risques au ministère de la Transition écologique.

Jusqu'à la semaine prochaine

Le point maximum de la crue attendu pour le week-end sera probablement "très plat, progressif" et il est donc "probable que le niveau de la Seine reste assez haut pendant encore plusieurs jours la semaine prochaine", a-t-il précisé.

L'Yonne était toujours confrontée jeudi à des "crues importantes" selon la préfecture, précisant que la décrue était ralentie par les nouvelles précipitations.

Autre point d'attention: la Saône, qui voit arriver les eaux du Doubs, placé lundi en vigilance rouge.

A l'origine de ce phénomène, des précipitations importantes, sur des sols gorgés d'eau. Le bimestre décembre-janvier est ainsi l'un des trois les plus pluvieux depuis le début des relevés en 1900, selon Météo-France.

Un épisode neigeux "remarquable en quantité et en durée" est d'autre part attendu sur le Massif central, selon Météo-France qui a placé sept départements en vigilance orange "neige-verglas". Depuis la fin de nuit, le neige tombe sur le Massif Central et s'étend progressivement à toute l'Auvergne avec des hauteur attendues jusqu'à 40cm. La fin de l'épisode est prévue pour samedi 10h.

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Procès Jawad Bendaoud: les familles des victimes des attentats "atterrées" par cette "comédie théâtrale"

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Procès Jawad Bendaoud: les familles des victimes des attentats

JUSTICE - Les parties civiles s'attendaient à voir un personnage singulier, ils ressortent de la deuxième journée de procès sidérés. Jeudi 26 janvier devant le tribunal correctionnel de Paris, Jawad Bendaoud, surnommé "le logeur des terroristes" du 13 novembre 2015 a livré un témoignage ahurissant enchaînant phrases chocs, désinvolture, digressions, agressivité... comme pour amuser son auditoire.

Patricia Coreilla, dont la fille a été assassinée lors des attentats de Paris a confié sa "sidération" au micro de Europe 1. "Ils racontent des histoires qu'on n'a pas du tout besoin de connaître, de leur vie privée. Ils vivent de la drogue, de l'économie souterraine. Et ils le disent! 'Je me roule un joint. Je me fais des lignes.' On n'en a rien à faire, on n'est pas là pour ça. Nous, on veut la vérité. Je me demande où je suis", s'agace-t-elle.

"J'ai l'impression que je me trouve dans une comédie théâtrale, c'est absolument aberrant. C'est un excellent comédien, voilà ce que je peux vous dire. Je me demandais si j'étais dans la réalité. C'est hallucinant."

La mère de famille pointe également l'irrespect de Jawad Bendaoud et des deux autres prévenus Mohamed Soumah et Youssef Aïtboulahcen. "Ils ont réponse à tout, ils ont des propos qui sont irrespectueux envers la juge."

Avec un débit ultra-rapide, et tenant des propos très décousus, Jawad Bendaoud a tenté, jeudi 25, de reconstruire ces jours précédant le 18 novembre, quand le Raid a pris d'assaut l'appartement qu'il s'était approprié à Saint-Denis, au nord de Paris. L'interrogatoire s'est déroulé dans une atmosphère tendue, le prévenu interrompant sans cesse la présidente de la 16e chambre du tribunal correctionnel, Isabelle Prévost-Desprez. "Madame, vous ne m'impressionnez pas", a-t-il même osé, face à une juge d'une patience extrême.

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L'interrogatoire ahurissant de Jawad Bendaoud pendant son procès

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Laurent Wauquiez signe la pire audience de "L'Emission politique"

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Laurent Wauquiez signe la pire audience de

POLITIQUE - Il fait moins bien que Marine Le Pen. L'audience réalisée par Laurent Wauquiez lors de "L'Emission politique" jeudi 25 janvier sur France 2, est la pire enregistrée par le programme depuis sa création. Seulement 1.49 million de téléspectateurs ont regardé la prestation du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, ce qui représente moins de 7% des téléspectateurs (6,8% pour être précis).

À titre de comparaison, le premier ministre Edouard Philippe avait réuni 3,16 millions de téléspectateurs et Jean-Luc Mélenchon avait passé le seuil des 2 millions (2.05). Avant l'émission de jeudi soir, c'était Marine Le Pen qui était en queue de peloton, avec 1.74 million de téléspectateurs.

Il faut dire que Laurent Wauquiez ne jouit pas d'une notoriété énorme dans l'hexagone. Signe parmi d'autres, sa page Facebook affiche moins de 80.000 abonnés. Très loin des pages de Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen qui dépassent chacune le million de fans. Si Edouard Philippe n'est pas énormément suivi sur les réseaux sociaux, sa position de premier ministre donnait à l'émission de Léa Salamé un tout autre intérêt.

Pour autant, le tableau n'est pas si noir pour le président LR. Le sondage Ipsos réalisé en fin d'émission montre que 50% des téléspectateurs l'ont trouvé convaincant. Autre motif de satisfaction pour Laurent Wauquiez, son score réalisé auprès des sympathisants républicains (74%) et du Front national (61%). À noter que plus de 42% des sympathisants PS ont également jugé convaincante sa prestation.

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3 impératifs pour construire la mondialisation selon une vision socialiste

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3 impératifs pour construire la mondialisation selon une vision socialiste

Bâtir la mondialisation plutôt que de la subir

La maîtrise des défis de la mondialisation – démographique, écologique, migratoire – est à notre portée si nous sommes capables, collectivement, de construire une représentation du monde qui suscite l'adhésion du plus grand nombre.

À la mondialisation des interdépendances subies doit répondre une mondialisation des solidarités assumées. La mondialisation est un défi et une chance pour les socialistes. Un défi parce qu'elle nous oblige à repenser la société dans laquelle nous voulons vivre. Une chance, parce que l'internationalisme est dans notre ADN, et que c'est l'occasion pour nous de promouvoir, en France, en Europe et au-delà, une vision progressiste du monde.

Forger une vision du monde, ce n'est pas seulement donner un cadre à la réflexion et à l'action. Nous refusons de considérer la mondialisation comme un donné. Elle doit être pour nous un projet politique, la matrice de notre réflexion sur l'écologie, l'Europe, la révolution numérique, les migrations, le capitalisme, etc.

Distinguer les deux mondialisations

Nous n'avons pas affaire à une mais à deux mondialisations. La première est celle de la science et de la technique, d'Internet et des réseaux sociaux. Elle a permis l'abolition des distances physiques. La seconde est celle de la marchandisation. Elle a aboli les frontières et rendu possible l'avènement de la société du marché global. À cette mondialisation, les socialistes ont dit non quand elle signifiait, avec le traité de libre-échange transatlantique, une atteinte inacceptable à notre souveraineté et à nos valeurs. Cette mondialisation-là résulte d'une déréglementation voulue par les États.

Depuis trente ans, l'idéologie néolibérale nous décrit la mondialisation comme objective et nécessaire, même quand elle procède de choix politiques – donc réversibles. Être en mesure de se libérer intellectuellement de l'emprise de cette idéologie est la tâche la plus urgente pour les socialistes. Car postuler que la mondialisation est un donné, c'est se priver de l'espace intellectuel nécessaire pour imaginer la possibilité d'une autre politique et, au-delà, la possibilité même de l'action politique. Or, ce qu'il s'agit de conjurer, c'est le discours de l'impuissance qui réduit la politique à la pure administration des hommes et des choses.

Renforcer la gestion concertée et coordonnée des crises planétaires

Notre réflexion sur la mondialisation est guidée par un impératif: renforcer les conditions d'une réponse concertée et coordonnée dans la gestion des crises planétaires.

1. Réformer l'organisation et le fonctionnement de l'ONU.

Trois axes pourraient être privilégiés:

  • renforcer la transparence des procédures de nomination;
  • réformer la composition du Conseil de sécurité en ouvrant l'accès au statut de membre permanent à d'autres États, dont l'Allemagne;
  • encadrer l'usage du droit de veto par les membres permanents du Conseil de sécurité en cas d'atrocité de masse, comme proposé par la France en 2015.

2. Faire progresser les droits de l'Homme dans le monde

La France doit soutenir les efforts dans la lutte contre les violations du droit humanitaire, la protection des civils dans les conflits, celle des ONG dans l'exercice de leurs missions. Nous voulons que progressent les droits à l'avortement et à la contraception, et continuer le combat pour l'abolition de la peine de mort.

3. Créer une ONU pour l'Environnement

La protection de la planète doit disposer d'une institution spécialisée indépendante, sur le modèle de l'Organisation mondiale de la Santé, dotée de moyens financiers et humains reposant sur des cotisations obligatoires des États.

4. Repenser l'aide humanitaire et l'aide au développement

Répondre au défi des migrations, c'est agir sur leurs causes dans les pays de départ: conflits armés, famines, phénomènes climatiques, inégalités économiques sont des facteurs d'instabilité. La France doit être en première ligne dans l'aide internationale aux pays les moins avancés pour éradiquer la faim et la pauvreté. Elle doit accroître son aide publique au développement, tout en restant vigilante sur son utilisation.

5. Imposer des principes clairs aux accords de libre-échange engageant la France

Les socialistes sont favorables au libre-échange dès lors qu'il est synonyme de juste échange. C'est pourquoi nous proposons une nouvelle doctrine du commerce international, fondés sur cinq principes:

§ exclusion des services publics;

§ respect de nos indications géographiques et agricoles et de nos préférences en matière sociale, environnementale et sanitaire;

§ respect du droit des démocraties à déterminer leurs niveaux de protection sociale, sanitaire et environnementale;

§ règlement des conflits dans le respect du droit et des règles des institutions démocratiques des États;

§ inclusion des questions climatiques et fiscales dans les accords commerciaux.

6. Réguler le capitalisme numérique à l'échelle internationale

Au regard de la place des algorithmes dans nos vies, nous devons réfléchir aux conséquences de la révolution numérique. Déjà, la puissance des multinationales du numérique suscite de légitimes interrogations. Notre législation nationale et le droit européen doivent s'appliquer à l'usage des données sur notre territoire, et en cas de conflit, les données personnelles de nos concitoyens doivent être protégées. Enfin, nous proposons la création d'une instance de régulation internationale du numérique.

7. Engager une réflexion sur les biens communs et le droit de propriété

Nous avons besoin de nouveaux outils conceptuels, politiques et juridiques, pour penser les réalités nouvelles de la mondialisation et réfléchir à des questions de philosophie politique comme le statut et la gouvernance des biens communs (écosystèmes, ressources physiques, information, réseaux et infrastructures cognitives) ou l'évolution du droit de propriété avec le développement de l'économie d'usage, alors que la survie de l'Humanité dépend de plus en plus de biens indivisibles.

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Trump met Davos sur les nerfs, les consignes drastiques pour assister à son discours

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Trump met Davos sur les nerfs, les consignes drastiques pour assister à son discours

DAVOS - Davos n'a pas l'habitude de l'agitation. Ce vendredi 26 janvier, dernier jour du Forum économique mondial suisse, le staff est à cran pour éviter tout remous pendant le discours de Donald Trump, clou du spectacle de cette édition 2018.

Les consignes d'accès envoyées ce matin à la presse par l'équipe en charge des relations médias sont drastiques, comme en témoigne cet e-mail: ni caméra, ni appareil photo (quid des smartphones?), ni bouteille d'eau. Plus sévère que la sécurité d'un aéroport.

"Cher membre des médias,

Si vous souhaitez assister au Discours Spécial du Président des Etats-Unis d'Amérique, merci de lire attentivement cette note:

  • L'accès à la Salle Plénière du Congrès (sans caméra ni appareil photo) se fera de 12h30 à 13h15
  • Après 13h15 l'accès sera fermé
  • L'espace est limité dans la Salle Plénière du Congrès - ce sera premier arrivé premier servi
  • Il y aura un contrôle de sécurité supplémentaire à l'entrée de la Salle Pélière, l'eau sera interdite dans la salle"

Il faut dire que les invités qui suscitent autant d'attention (et d'animosité) que Donald Trump sont rares dans cette station de ski luxueuse. Plus d'un millier de personnes ont manifesté le 23 janvier à Zurich contre sa venue. La gauche suisse a d'ailleurs été interdite de manifestation à Davos, sous prétexte que la neige abondante ne permettait pas de sécuriser le site. Un argument qui n'a pas convaincu les intéressés, comme le rapporte la RTS.

Enfin, les propos attribués à Trump sur les "shithole countries" ("pays de merde") pour désigner l'Amérique centrale et l'Afrique pourraient provoquer un mouvement d'humeur de patrons et dirigeants de ces pays. Soit avec un boycott du discours, soit, pire, un départ groupé dès le début. Dans une lettre ouverte, le président de Business Leadership South Africa, présent à Davos, a été le premier à le proposer.

"Beaucoup d'entre nous vont boycotter votre discours aux représentants de Davos pour protester contre vos commentaires qui divisent et votre incapacité répétée à exprimer des excuses sans équivoque. Nous encourageons ceux qui penseraient la même chose à en faire autant", conclut Bonang Mohale.

Lire aussi :

On a imaginé le discours de Trump à Davos (à l'opposé de celui de Clinton en 2000)

À Davos, Macron ne tient pas le même discours en français qu'en anglais

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Inondations : nos images des dégâts laissés par la décrue de 2016 font craindre le pire pour la semaine prochaine

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INONDATIONS - La crue de la Seine devrait atteindre son pic ce week-end du 27 janvier. Avec une hauteur attendue entre 5,8 et 6,2 m. En juin 2016, elle était montée jusqu'à 6,1 m. Avant de redescendre avec la hausse des températures et la fin des pluies.

Pour les inondations de cette année, la décrue devrait prendre plus de temps, du fait de la saison. Ce qui fait craindre le pire pour ce qui est des dégâts.

Lors de la décrue de 2016, nous avions effectivement emprunté la voie George Pompidou, qui borde les quais de Seine le long du XVIè arrondissement de Paris. Elle était pleine de boue, d'objets, de branchages apportés par l'eau et laissés là où les voitures roulent habituellement.

Cette vidéo laisse donc présager une longue semaine à venir pour les usagers des bords de Seine:

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Crue: Matignon en "phase d'alerte" pour une éventuelle évacuation des ministères

La carte des inondations en France (hors Paris)

L'impressionnante crue de la Seine vue par les réseaux sociaux, et le pire reste à venir

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En Libye, des migrants sont torturés et filmés pour faire payer les familles

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LIBYE - Les images sont insoutenables. CNNet la RTBF publient, jeudi 25 janvier, plusieurs vidéos montrant des migrants soudanais kidnappés, torturés et filmés en Libye. Des images envoyées aux familles des victimes pour qu'elles payent les rançons.

On y voit plusieurs hommes allongés torses nus, face contre terre. Un geôlier hurle et leur demande de se retourner pour que leurs visages soient bien filmés. On entend également des injonctions à "envoyer l'argent." Dans la vidéo, les détenus sont frappés et portent des marques de torture sur le corps.

La RTBFa également eu accès à l'une de ses vidéos. "On y découvre des coups de bâton sur un dos à la peau déjà bien mal en point, ou, plus épouvantable encore pour autant qu'il soit possible d'établir une gradation dans l'horreur, des gouttes d'un liquide en feu versées sur le corps nu d'un homme qui hurle sa douleur", écrit le médias belge.

Arrestation d'un groupe de ravisseur

Des vidéos qui ont alerté l'armé loyal au gouvernement d'union nationale libyen. Ils ont annoncé mercredi l'arrestation d'une bande accusée d'avoir enlevé et torturé des migrants soudanais, près de Syrte, à 450 km à l'est de la capitale Tripoli. "Il s'agit d'une bande composée de cinq Libyens et d'un Palestinien (...) qui ont torturé huit migrants qui sont actuellement soignés à l'hôpital Ibn sina" à Syrte, précise ce groupe armé qui avait combattu les jihadistes de l'Etat islamique à Syrte aux côtés des forces du gouvernement d'union nationale.

Devenue une plaque tournante pour des centaines de milliers de migrants d'Afrique subsaharienne tentant de rejoindre l'Europe par la mer, la Libye est souvent sous le feu des critiques pour des abus contre les migrants.

Un documentaire choc de la chaîne américaine CNN, diffusé en novembre 2017, montrant des migrants africains vendus "comme des esclaves" en Libye avait ravivé les critiques sur la situation des migrants dans ce pays. En 2017, au moins 3116 migrants sont morts ou disparus en tentant de traverser la Méditerranée pour rejoindre l'Europe, dont 2833 au large de la Libye, selon un décompte de l'Organisation internationale pour les migrations.

Lire aussi :

Esclavage en Libye: accord international pour des évacuations d'urgence

Des marchés aux esclaves filmés en Libye

Un millier de manifestants à Paris contre l'esclavage en Libye

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Festival d'Angoulême 2018: Que sont devenus les dessinateurs qui ont illustré le HuffPost?

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ANGOULÊME - Et de cinq. Alors que s'ouvre le Festival de BD d'Angoulême ce jeudi 25 janvier, c'est la cinquième fois que Le HuffPost marque le coup. De 00h01 à 23h59, notre site sera entièrement illustré par des étudiants du Cesan, première école de bande dessinée et d'illustration à Paris. Une vingtaine d'entre eux et leurs professeurs se succéderont dans nos murs pour dessiner tous nos articles et blogs.

C'est la quatrième fois que nous menons ce partenariat: notre première "opération Angoulême", en 2014, avait été organisée avec une dizaine de dessinateurs lauréats du prix de la BD scolaire du Festival. Parmi eux, Jérémie Moreau, en lice pour le Fauve d'Or cette année pour sa quête islandaise "La Saga de Grimr".

Justement, que sont devenus ces dessinateurs qui ont contribué, les années précédentes, à illustrer notre site à l'occasion du début du Festival d'Angoulême? On vous donne des nouvelles de certains d'entres eux...

Marie-Ange Rousseau a participé à l'opération Angoulême en 2015 et en 2016. Elle a notamment illustré un article sur le hashtag #SmearForSmear, qui avait été lancé pour prévenir contre le cancer du col de l'utérus.

En octobre 2017, avec Jessica Oublié, Marie-Ange Rousseau publie "Peyi an nou", une bande-dessinée documentaire sur l'histoire du Bumidom (Bureau pour le développement des migrations dans les départements d'outre-mer), racontant l'émigration de 160.000 personnes originaires de différents départements d'Outre-Mer vers la métropole. Une enquête illustrée sur les coulisses de cet organisme et un pan méconnu de l'histoire de la France et de ses territoires ultramarins.

Caroline Lee a illustré quatre articles du HuffPost en janvier 2016. Elle a notamment croqué la parodie de la chanson d'Adele, "Hello", par un candidat républicain.

Aujourd'hui, elle voit son pays natal, les États-Unis, faire face à la montée du populisme. Caroline Lee a donc tout naturellement décidé de prendre ce sujet comme toile de fond pour son nouveau roman illustré.

Au coeur des années 60, on suit l'année d'un groupe de trois lycéens américains, aux portes de l'âge adulte. En posant la question de l'identité américaine, Caroline Lee fait le parallèle entre l'idée du rêve américain de l'époque et celui d'aujourd'hui. "Irvington, Class of 65" doit paraître en avril aux Éditions çà et là.

La dessinatrice Emmanuelle Gache avait participé à la première édition de la coopération entre le HuffPost et le Cesan. Elle avait notamment illustré l'anecdote qui s'était déroulée pendant un match de l'Open d'Australie 2015: la copine d'Andy Murray avait insulté Tomas Berdych.

Aujourd'hui, c'est sous son alias Emma Subiaco que la bédéiste crée. Avec son projet "Striptease aux pieds plats", dont la sortie est prévue pour le printemps 2018, elle questionne la féminité en présentant divers archétypes de femmes. On suit l'histoire de Camille, dont l'univers s'écroule quand elle se rend compte que son compagnon la trompe.

C'est pour la seconde édition du partenariat, en 2016, que Margaux Sourisseau avait contribué à la création d'illustrations pour les articles du HuffPost. Elle avait notamment croqué, avec beaucoup de créativité, un pianiste dans un centre commercial du Michigan, se basant sur une vidéo devenue virale.

Margaux Sourisseau fait aujourd'hui parti des 20 lauréats du concours jeunes talents 2018 du Festival d'Angoulême. Ses dessins ont été remarqués par un jury d'experts parmi 460 participants. Cette distinction lui permettra de voir ses planches exposées au sein du Pavillon Jeunes Talents pendant le Festival, du 25 au 28 janvier. Au sein de cette sélection, trois lauréats seront annoncés lors de la soirée du jeudi 25 janvier et l'un de ces trois illustrateurs se verra remettre le prix "Jeunes Talents".

En parallèle, Margaux Sourisseau a participé avec sept autres illustrateurs à la conception et aux dessins d'un album collectif intitulé "Dans ma tête" et publié aux éditions Vedrana. Elle travaille aussi sur un fanzine prévu pour le printemps 2018.

Jean Bastide

Jean Bastide a participé à la première édition de l'"opération Angoulême" en 2014. Dans un blog de notre partenaire de l'époque, LeHuffPost avait diffusé deux planches de sa "Guerre des Sambre".

Aujourd'hui, Jean Bastide dessine certains des personnages de BD les plus populaires: Boule et Bill. Depuis novembre 2016, il esquisse ce célèbre couple du neuvième art. Avec Christophe Cazenove, Jean Bastide redonne vie à ce duo. C'est par ailleurs pour dédicacer le 38e tome de "Boule et Bill" qu'il est présent cette année au Festival d'Angoulême.

Jean Bastide va également mettre en couleur le troisième tome de la série "Katanga" et le quatrième tome d'"Elric". Mais, comme il l'explique au HuffPost, son "envie globale est de revenir au dessin. Peut-être même au scénario, qui sait".

Tout comme Jean Bastide, Timothée Bart a participé en 2014 à l'opération. Il s'en souvient comme d'un "défi très amusant". Il avait illustré un article sur les régimes détox à l'aide d'une image animée. C'était pour lui sa "première expérimentation du dessin de presse. Il fallait réagir rapidement et rendre l'actualité plus digeste en faisant sourire le lecteur" se souvient-il, quatre ans après. "J'étais ravi d'entrer dans les locaux du Monde dont la façade signée Plantu me faisait de l'œil quotidiennement depuis la rame de la ligne 6", lance le dessinateur.

Aujourd'hui, Timothée Bart s'est éloigné de ses premières amours pour la bande-dessinée et travaille comme illustrateur et animateur dans un studio interactif parisien. Il crée des illustrations ou animations qui sont ensuite intégrées à des sites Internet, des applications: "Parallèlement, je travaille en tant qu'illustrateur et motion designer indépendant. Ça me permet de faire un peu d'illustration pour des magazines, et j'adore ça: c'est toujours une vraie satisfaction de voir mes illustrations imprimées matériellement sur les pages, et encore plus quand on peut les trouver dans des kiosques à journaux!" s'enthousiaste le créateur.

Timothée Bart avoue qu'il aimerait se mettre à son propre compte et pourquoi pas, un jour, recommencer à dessiner, notamment dans l'illustration jeunesse.

Le bédéiste a participé à l'"opération Angoulême" en 2014 et avait notamment illustré un article sur Nicolas Sarkozy et ses relations avec la presse.

En 2014, Jérémie Moreau signe un album (en deux tomes) en solo: "Max Winson". L'histoire d'un joueur de tennis adulé mais qui cache de grandes blessures: une enfance volée par un père tyrannique, des entraînements inhumains sur les courts. Jusqu'à ce que son paternel devienne trop faible pour coacher le héros et que la liberté lui tende les bras.

Pour son troisième ouvrage, "La Saga de Grimr", sorti en septembre 2017, Jérémie Moreau s'essaie à l'aquarelle pour la première fois... mais travaille tout de même son dessin à l'ordinateur. Cet ouvrage est un véritable succès critique si bien que, cette année, Jérémie Moreau est en lice pour le Fauve d'Or du Festival d'Angoulême, où il sera de la partie.

Illustration réalisée par Maël Biskotz.

Depuis l'enfance, Mael croque, dessine, illustre, regarde. Au moment de choisir sa voie, il a donc jeté son dévolu sur une licence d'arts plastiques malgré des cours qui se sont avérés beaucoup théorique pour son âme de créateur. C'est cette liberté de création qu'il a vu au CESAN quand il a choisi d'y entrer pour apprendre à écrire des bandes dessinées. Quand il sera plus grand, Mael veut raconter des histoires, toucher et émouvoir en militant, principalement pour les droits LGBT+. Il a déjà commencé sur son blog "Chez Biskotz".

Jeudi 25 janvier, à l'occasion de l'ouverture du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême, toute la une du HuffPost est illustrée par des élèves du CESAN, première école de bande dessinée à Paris.

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Pour l'ouverture du Festival d'Angoulême 2018, la une du "HuffPost" illustrée en dessins pendant 24 heures

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BD - C'est parti pour le festival d'Angoulême. La 45e édition de cette grand-messe de la bande dessinée, qui ouvre ses portes ce jeudi 25 janvier, sera résolument tournée vers le Japon, pays du manga, et rendra aussi hommage au Suisse Cosey, à la dessinatrice Marion Montaigne ou encore au dessinateur singapourien Sonny Liew.

Au HuffPost, nous ne sommes pas encore aussi âgés, mais c'est déjà la cinquième fois cette année que nous marquons le début du festival. Comment? Tout simplement en illustrant tous nos articles par des dessins, durant toute la journée de jeudi.

Comme les trois années précédentes (ici en 2015, ici en 2016 et ici en 2017), Le HuffPost accueille donc les élèves du Cesan, première école de bande dessinée et d'illustration à Paris. Une vingtaine d'entre eux et leurs professeurs se succéderont dans nos murs pendant 24 heures pour dessiner tous les articles et blogs que nous publierons.

De 00h01 à 23h59 ce jeudi, vous pourrez retrouver le travail de ces jeunes dessinateurs, fruit des échanges et de la collaboration avec toute la rédaction du HuffPost. L'occasion de découvrir des styles et univers créatifs aussi riches que divers, avec un regard sur l'actualité forcément différent de celui qu'ont les journalistes.

Illustration réalisée par Rémy Pelletier.

Après son BAC pro commerce, Rémy décide d'approfondir son attrait pour le dessin, d'abord seul entre deux jobs puis en entrant au CESAN. Il y découvre l'illustration et la bande dessinée mais est secrètement amoureux de l'illustration qui lui permet de créer une histoire entière à travers un seul visuel. Pour découvrir ses projets, rendez-vous sur Instagram.

Jeudi 25 janvier, à l'occasion de l'ouverture du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême, toute la une du HuffPost est illustrée par des élèves du CESAN, première école de bande dessinée à Paris.

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Tous les dessins des élèves du Cesan publiés sur Le HuffPost en 2017

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Festival d'Angoulême 2018: Quand les coulisses de l'Assemblée nationale s'exposent en BD

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Exposé dans la permanence du député LREM de Charente à Angoulême, le dessinateur Kokopello croque les us et coutumes de l'Assemblée nationale.

ANGOULÊME - L'idée initiale était de s'infiltrer ni vu ni connu à l'intérieur de l'Assemblée nationale pour en percer les codes et secrets et les raconter en bande-dessinées. Mais Antoine Angé s'est rapidement heurté à un mur. "En théorie, l'Assemblée est la Maison du peuple. Mais c'est un lieu hyperprotégé où l'accès à chaque salle requiert une autorisation", raconte-t-il après coup. "J'ai même essayé de me faire embaucher comme collaborateur parlementaire. Mais j'ai vite compris que ça allait mettre en cause la crédibilité des élus". Le Penelope Gate est passé par là et la menace terroriste ne facilite pas les allées et venues dans ce carré VIP de la démocratie.

Le jeune dessinateur s'y connait pourtant en infiltration. Pendant la campagne présidentielle, il avait réussi le coup de force de s'incruster dans cinq équipes de campagne concurrentes pour raconter le quotidien des militants politiques sous son pseudonyme Kokopello. Une initiative relayée par Le HuffPost et qui a naturellement conduit Antoine Angé à s'intéresser au Palais-Bourbon.

A force de persévérance et en démarchant collaborateurs parlementaires et députés, Antoine Angé s'est malgré tout frayé un chemin dans les travées de l'Assemblée où il a pu croquer les coulisses et les us et coutumes des parlementaires. Quelques mois plus tard, son projet diffusé au jour le jour sur Instagram a été repéré par le député LREM Thomas Mesnier, élu dans la 1re circonscription de Charente qui lui a proposé d'exposer ses croquis dans sa permanence le temps du festival d'Angoulême.

Une belle reconnaissance après des heures passées à suivre les séances de nuit, en marge de son activité professionnelle. "Au début, on est écrasé par le poids de l'histoire. Les agents de sécurité se muent en guides touristiques. Et puis on découvre le théâtre politique, les astuces des députés pour se faire remarquer, la violence des échanges", se remémore-t-il.

France insoumise, La République En Marche... "Généralement, les nouveaux députés se sont montrés les plus ouverts. Ils ont souvent plus d'affinités avec la BD et le roman graphique", raconte Antoine Angé, un temps cornaqué par les équipes insoumises de Clémentine Autain, Danielle Obono et Eric Coquerel.

Impressionné par ces députés "qui siègent parfois jusqu'à 2h du matin", Kokopello se voit comme pendant la campagne présidentielle comme un candide de l'arène politique. "Je croque tout le monde sans a priori politique", explique-t-il. *

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L'infographie qui montre comment la culture pop influence le choix des prénoms en France

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ENFANTS - Manon, Benoît, Lilas, Camille, Gabriel... le choix du prénom n'est jamais anodin ni pris à la légère. Et c'est souvent un véritable casse-tête de trouver LE bon, celui qui mettra les parents d'accord.

On peut chercher des idées parmi les noms les plus en vogue recensés sur de nombreux sites internet, opter pour un qui rend hommage à quelqu'un de sa famille, qui a une signification particulière, ou simplement un qui nous plaît plus que les autres. Certaines personnes puisent l'inspiration dans les séries, films ou chansons du moment et choisissentle prénom d'une personnalité ou d'un personnage de fiction particulièrement populaire.

On constate en effet un nombre croissant de prénoms directement tirés de la culture populaire, autrement appelée "pop culture". Une infographie interactive réalisée pour la société Faireparterie, spécialisée dans la confection de cartes de voeux personnalisées, montre comment, au fil du temps, la pop culture s'est chargée de nommer les bébés en France.

De Johnny à Lorie

La musique est l'un des éléments incontournables de la culture populaire. On observe bien souvent que le prénom d'un artiste est à la mode lorsque sa carrière est au plus haut. Si bien que certains prénoms voient leur cote de popularité exploser: "Johnny" atteint ainsi son pic en 1980 avec 651 naissances. La notoriété d'un certain Johnny Hallyday à cette époque est très certainement liée. Même constat avec le succès d'Elvis Presley, qui a sans aucun doute rendu ce prénom tendance dans les années 1960 et 1970.

L'artiste Elvis Presley en 1977.

La succès de la chanteuse Lorie au début des années 2000 a contribué à une explosion du nombre de "Lorie" en France à la même époque, passant de 71 à 496 entre 2000 et 2002. Pareil pour Alizée après la sortie de son tube "Moi... Lolita". Entre 2000 et 2001, le nombre d'enfants qui prennent son nom passe de 561 à 1201, avant de redescendre à 672 l'année suivante.

La chanteuse Lorie au Festival de Cannes en 2015.

Et les interprètes ne sont pas les seuls à inspirer les parents. Certaines de leurs chansons ont elles aussi leur impact, comme "Alexandrie, Alexandra" de Claude François, "Marylou" de Polnareff, "Mélodie" de Gainsbourg, ou encore "Aline" de Christophe.

L'influence très forte des séries

Les prénoms américains s'exportent massivement en France dans les années 80-90. La raison? Le succès de séries comme Beverly Hills. Quelques années plus tard, si l'on prend l'exemple du prénom Lana, inexistant en France avant les années 2000, son arrivée et son évolution se font ressentir en même temps que la série Smallville, dont l'héroïne principale porte le même prénom.

Quatre des principaux acteurs de la série Smallville.

Cette démarche, qui s'est formalisée dans les années 90-2000, atteint son paroxysme aujourd'hui avec la série Game Of Thrones. En effet, en 2013, le prénom "Khaleesi", personnage joué par l'actrice britannique Emilia Clarke, a été recensé pour la première fois. Il en est de même pour "Arya", interprétée par la jeune actrice Maisie Williams. Ce prénom d'origine indienne a gagné en popularité depuis le début de la saga.

Une publication partagée par @emilia_clarke le

Titanic, Léon et Le Seigneur des anneaux

Reconnu comme étant l'objet visuel le plus représentatif de la culture populaire, le cinéma n'échappe pas à la règle. Ainsi, on a remarqué un nombre croissant de "Arwen" (interprétée par Liv tyler) suite à la sortie de la trilogie "Le Seigneur des anneaux". 109 petites Arwen ont vu le jour en 2012.

Le nom de la célèbre passagère du Titanic, "Rose", a également beaucoup plu aux parents du début des années 2000, après la sortie de la romance dramatique de James Cameron en 1997. Le prénom "Léon" a lui aussi vu sa cote monter en flèche après le célèbre film éponyme signé Luc Besson.

Jean Reno dans "Léon"

Le phénomène n'est pas nouveau. Dans les années 50, la consécration de Brigitte Bardot, suite à la sortie du film "Et Dieu... créa la femme" (1956), eut un réel impact sur la popularité de ce prénom. En 1959, on enregistre le plus de naissances de "Brigitte" avec 18.166 bébés.

Les prénoms les plus populaires en France restent toutefois assez conventionnels. Pour 2018, "L'Officiel des prénoms" voit Louise et Gabriel au sommet du classement des noms les plus donnés aux enfants. Les prénoms féminins se terminant par un A restent également très tendance: Emma, Léa, Lina, Mia, Anna ou Sarah. On annonce par ailleurs un retour du rétro, avec une montée des "Adèle" ou "Jeanne".

Illustration réalisée par Rémy Pelletier.

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"Little Big Stars": l'énième tentative de Cyril Hanouna d'imposer un autre format que "TPMP"

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MÉDIAS - Les projets s'enchaînent et ne se ressemblent pas. Sauf pour leur issue? Cyril Hanouna lance ce jeudi 25 janvier son nouveau programme. Après avoir relancé son "Family Battle" en septembre, puis son émission de dating "C'est que de l'amour", l'animateur de C8 revient à la charge avec un nouveau format "Little big stars: Le grand show des enfants".

Adapté du programme américain "Little Big Shots" lancé en 2016 par Ellen DeGeneres et Steve Harvey, "Little Big Stars" arrive en France après avoir connu le succès à l'étranger, notamment en Australie, au Brésil, en Italie ou aux Philippines où l'émission était présentée par Billy Crawford. C'est le juré de "Danse avec les stars" Chris Marques qui assure la production artistique.

Véritable succès d'audience aux Etats-Unis où le programme rassemble à chaque numéro plusieurs millions de téléspectateurs, Cyril Hanouna compte sur le format bienveillant de l'émission qui ne connaît ni jury, ni note, ni élimination. "Il y a justes des enfants exceptionnels qui sont là pour vous faire kiffer", a expliqué l'animateur au Parisien.

Des projets en veux-tu...

Avec une prise de risque moindre sur le papier, "Little Big Stars" constitue une énième tentative de Cyil Hanouna d'imposer un format autre que "TPMP" sur C8. Depuis la rentrée, l'animateur vedette de C8 a enchaîné les projets qui n'ont pas récolté les succès espérés.

En supprimant au bout de 17 émissions son nouveau late-show hebdomadaire sur la chaîne premium Canal+, Cyril Hanouna avait concédé son premier échec de 2017. Bien produit et ambitieux, le "Hanounight Show" diffusé dès novembre 2016 en seconde partie de soirée en crypté n'avait pas trouvé son public et avait même fait baisser l'audience sur une case horaire qui proposait généralement du cinéma.

Face à la déprogrammation non assumée par C8 son émission de dating "C'est que de l'amour" au bout d'une semaine, l'animateur avait concédé avoir "un peu souffert" de ce revers. "C'était plus pour dépanner, on l'avait dit", avait-il expliqué en septembre pour justifier les 223.000 téléspectateurs de moyenne pour ce programme placé juste avant "TPMP".

En remplacement, c'est Julien Courbet et sa bande qui ont assuré en quotidienne la case vacante dans un format proche du virage promis par Cyril Hanouna à la fin de la saison dernière. Un choix gagnant puisque le talk-show qui s'intéresse aux médias sert de rampe de lancement à la première partie de "TPMP" avec une moyenne solide de 500.000 téléspectateurs (3,3% pda) qui ne cesse d'augmenter.

C'est enfin au bout de 8 semaines seulement que C8 a arrêté "Family Battle", le remake d'"Une famille en or". Malgré un record d'audience pour la deuxième partie de son premier numéro, l'émission a finalement été définitivement écartée pour laisser place au retour de "TPMP" en direct le vendredi dans une version "pour tous".

... en voilà.

Présentateur mais aussi producteur, Cyril Hanouna a toujours dit qu'il ne se voyait pas durer à la télévision. En signant un contrat de 250 millions sur cinq ans (prolongé jusqu'en 2021) pour alimenter le groupe Canal en émissions de divertissement avec sa boite de production, l'animateur est assuré de toujours faire partie du paysage médiatique à court terme.

C'est dans cette optique que H2O production multiplie les projets et en dépose les noms. Sur le site de l'Institut National de la Propriété Industrielle (INPI), on peut voir quelques unes des émissions ou chroniques pas encore diffusées comme "Baba Express", "Qui est plus fort que Baba" ou "Strike".

Infatigable, Cyril Hanouna a tout récemment livré les contours d'un nouveau projet très ambitieux. A l'image d'un Xavier Niel et son école 42, il a révélé son envie d'ouvrir une école d'audiovisuelle "ouverte à tous". Toujours au stade du rêve, cette "Baba-school", est l'énième preuve du goût du risque de l'animateur jugé trop présent par les Français.

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Un an après le Penelope Gate, ce que Fillon nous avait promis et qu'on attend toujours

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POLITIQUE - "Les 600.000 euros gagnés par Penelope qui empoisonnent Fillon". Voici ce qui s'affichait en une du Canard enchaîné mercredi 25 janvier 2017. Il y a un an jour pour jour. Sur le moment, l'ampleur de la déflagration qui atteindra François Fillon est encore incertaine. Trois mois plus tard, le candidat des Républicains ne passait pas le premier tour de l'élection présidentielle.

Lâché par de nombreux cadres après sa mise en examen, l'ex-député de la Sarthe a passé toute sa campagne à nier les accusations qui visaient son épouse, soupçonnée d'avoir bénéficié, en qualité d'attachée parlementaire, d'un emploi fictif pendant des années.

À plusieurs reprises, François Fillon et ses soutiens ont promis des preuves et des révélations censées attester de l'illégitimité (voire de "l'illégalité") de l'enquête ouverte par le parquet national financier (PNF). Mais au final, où sont ces preuves et que deviennent les recours qu'on nous avait promis?

Les preuves (fantômes) du travail effectif de Penelope

Dès l'éclatement de l'affaire, le camp Fillon promettait des pièces prouvant le caractère effectif du travail de Penelope Fillon. "François Fillon a déjà indiqué un certain nombre d'éléments, qui sont des éléments probants et qu'il apportera aussi à la justice. Cette affaire fera pschitt, comme bien d'autres affaires", réagissait sur BFMTV Bruno Retailleau.

Sur le plateau du 20 Heures de TF1 le lendemain des premières révélations, François Fillon insiste. "Elle m'a toujours accompagné dans ma vie publique", affirmant que "tout le monde vous dira dans la Sarthe que Penelope Fillon est à l'écoute des gens, simple et disponible".

Pour autant, il semble que ces "éléments" n'ont pas été suffisants pour la justice, qui a décidé le 28 mars 2017 de mettre en examen pour "complicité et recel de détournement de fonds publics", "complicité et recel d'abus de biens sociaux" et "recel d'escroquerie aggravée" Penelope Fillon. Visiblement à cours de pièces attestant de son travail réel, la justice a demandé à la presse locale des preuves de sa présence sur le terrain.

Si L'Action Républicaine, Le Perche, Les Nouvelles de Sablé, L'Orne Hebdo et Le Petit Courrier-L'Echo de la Vallée du Loiret ont répondu qu'ils étaient dans l'incapacité de réaliser ce travail colossal (la période s'étale sur presque 20 ans), Mediapart s'était employé à éplucher les journaux. Et le résultat exposé sur le site d'informations est sans appel.

Mediapart n'a trouvé que 19 mentions de Penelope Fillon ou 'Penelope' tout court. Pire: lorsqu'elle est citée, sa présence est souvent des plus anecdotiques, la salariée discrète étant seulement évoquée en qualité de 'femme de', vivant à des années-lumière de l'engagement de son époux.

Attaques et poursuites

Autre axe d'attaque du camp Fillon: le front judiciaire. Les avocats du candidat LR ont plusieurs fois remis en cause la légitimité des procédures dont faisait l'objet le couple Fillon. Début février, les avocats avaient demandé au Parquet national financier de se dessaisir, affirmant que "cette enquête viole les principes les plus fondamentaux du droit constitutionnel". En vain, le PNF avait rejeté cette demande.

Le 14 mars, Me Antonin Levy dénonçait sur BFMTV une "procédure viciée jusqu'à la moelle". "Il y a peu d'actes dans cette procédure qui peuvent être sauvés et qui ne méritent pas d'être passés à la moulinette du droit", affirmait-il, promettant de contester "chaque acte depuis le début de l'enquête préliminaire jusqu'à la mise en examen". Alors qu'est ce que ces recours ont donné? Rien.

Le 18 janvier dernier, BFMTV révélait qu'aucun recours n'a en réalité été déposé. "Son avocat préfère sans doute réserver ses arguments lors d'un éventuel procès", a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.

Toujours dans le volet judiciaire, François Fillon avait porté plainte contre le Canard enchaîné. Un dépôt fondé sur l'article L97 du Code électoral, qui réprime la propagation de "fausses nouvelles" ou de "bruits calomnieux" en période électorale.Résultat? L'enquête a été classée sans suite. Motif: "la diffusion de fausse nouvelle n'apparaît pas constituée", selon les enquêteurs.

Les preuves d'une "manipulation"

Plus l'échéance du premier tour approchait, plus François Fillon nourrissait la théorie d'un complot fomenté par le pouvoir à son encontre. Le 23 mars lors de "L'Emission politique", il accusait directement François Hollande d'être à l'origine de ces fuites. Le 6 avril sur France Inter, le candidat des Républicains assurait détenir des preuves de ses accusations.

"Ça fait deux mois et demi qu'on m'empêche de faire ma campagne. Et j'ai toutes les indications qui me permettront le moment venu de poursuivre ceux qui ont fait ça. Parce qu'il ne faut pas croire que je vais lâcher les accusations que j'ai lancées contre ceux qui ont déclenché cette opération", avait-il lancé.

Et François Fillon de renchérir. "J'ai les dates, les jours, les personnes qui ont communiqué les documents, etc. Ca viendra, le moment venu je poursuivrai tous ceux qui sont à l'origine de cette affaire", prévenait l'ancien premier ministre, assurant que, "bien sûr", François Hollande était aux manettes. Plus de neuf mois plus tard, on attend toujours ces "dates" et ces "noms" promis par François Fillon.

Illustration réalisée par Jules Corbel.

Bancs de l'école, marges des cahiers, nappes de restaurant, Jules dessine sur tous les supports qui lui passent sous la main. Il s'autorise en permanence un espace de distraction, d'imagination, de liberté pour du griffonnage et de l'esquisse rapide. Peu à peu, ses lignes se font et se défont au gré des histoires qui s'alignent. Jules veut être un conteur. Passionné par les nouveaux médias, il entame une formation en cinéma d'animation, pour se rendre compte très vite que les arts séquentiels lui correspondent mieux. De la BD au livre d'illustration, en passant par le dessin de presse ou la BD interactive, Jules entre alors au CESAN. Il partage son travail sur instagram.

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Chacun a sa façon de ranger sa bibliothèque, la preuve

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LIVRES - Si vous êtes un fervent lecteur, c'est un débat que vous avez pu avoir avec un autre amoureux des livres. Comment ranger les livres de sa bibliothèque?

Livres d'enfance, lectures scolaires obligatoires, ouvrages choisis avec soin ou cadeaux, ils nous suivent toute notre vie et ont tendance à prendre beaucoup de place dans un foyer. C'est dire combien leur tri a de l'importance. Comment les retrouver, comment les classer? Par ordre alphabétique? Par maison d'édition? Plusieurs écoles s'affrontent quand certains sont plutôt pour un joyeux bordel.

Pour en avoir le cœur net, nous avons posé la questions aux membres de notre club de lecture, "Tu l'as lu?" sur Facebook.

Spoiler alert, aucune méthode miraculeuse ne semble exister pour un rangement parfait. Chacun à sa manière de trier ses livres même s'il en existe quelques-unes qui semblent faire plus d'adeptes que les autres.

  • Par ordre alphabétique d'auteurs

Ce n'est pas une surprise, même si le tri par ordre alphabétique est laborieux, il est assez plébiscité par les membres du club de lecture.

  • Par sections ou thématiques

C'est l'une des organisations qui semble remporter le plus de succès. Essais d'un côté, biographies de l'autre, histoire par-ci, philosophie par-là... Nombreux sont les membres du club de lecture à trier leurs livres en fonction de leur nature.

"Les beaux livres sont ainsi avec quelques volumes d'encyclopédies dans une première. En face, les revues sont classées par leur nom. Une autre bibliothèque regroupe les poches, eux mêmes classés par genre. La dernière enfin, la plus importante est sur trois niveaux: un premier rayon dédié à l'histoire de l'art toute période confondue ainsi que quelques monographies d'artistes; le second rayon est consacré aux disciplines transversales et sciences humaines en générale (il y a également des biographies, mais aussi des écrits philosophiques, esthétiques). Enfin le dernier rayon est spécialisé dans mon champ de recherche universitaire", détaille notamment Anouk.

"Je les range plutôt par genre, histoire, essais, romans, parmi ceux-ci j'essaie de les classer par type, aventure, sentiment, les polars sont dans une bibliothèque spéciale", écrit de son côté Sylvette.

  • Par format ou maison d'édition

"Tous les Folio ensemble", écrit par exemple Geneviève. "Par éditeur", indique quant à lui Jean-Louis. "Par éditeur, et par auteur s'ils sont du même éditeur", énonce Christelle.

  • Par couleur de couverture

Encore une idée étonnante mais pour le moins esthétique, le tri des livres en fonction de leur couleur. "Je les trie par rapport à la couleur de la couverture. Ça donne un joli arc en ciel", écrit Cécile. On la croit sur parole mais on ne garantit pas qu'il soit très simple de retrouver un livre dans sa bibliothèque...

  • Par genre... de l'auteur

Méthode étonnante de la part de Rosine mais qui pourrait bien se populariser tant les lecteurs souhaitant de familiariser avec des auteures femmes sont de plus en plus nombreux. Cette membre du club de lecture souligne en effet posséder une bibliothèque dédiée aux bandes dessinées. Les deux autres? L'une pour les auteurs féminins, l'autre pour les écrivains masculins.

  • Un joyeux bordel

Certains l'avouent, si au départ leur bibliothèque était plutôt bien organisée... Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Céline, par exemple, n'hésite pas à décrire un "joyeux bordel". "J'ai une bibliothèque entière en vrac où je stocke tous les livres à lire... Ma PAL (pile à lire, NDLR) est en fait une BAL (bibliothèque à lire)", s'amuse-t-elle.

Au final, c'est souvent un peu de chaque méthode qui est employée. D'abord le format puis l'ordre alphabétique pour certains, taille du livre et classement par langue pour d'autres, ou encore thèmes puis collections puis auteurs... Comme dans un livre, tout est possible!

Illustration réalisée par Alix Miquel.

Alix était graphiste freelance depuis 10 ans avant d'intégrer le CESAN. Son envie de raconter des histoires était trop présente pour l'ignorer. Elle aime écouter les gens et laisser infuser leurs histoires avant de les narrer à d'autres. Elle aime aussi le thé. Alix partage quotidiennement sur instragram où elle conte ses rencontres.

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Ce que signifie votre PAL, votre "pile à lire" qui s'agrandit de jour en jour

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L'Émission Politique: Laurent Wauquiez n'a pas le droit de rater son grand oral

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POLITIQUE - Laurent Wauquiez a tout réussi ou presque: des études brillantes dont il est souvent sorti major, un parcours ministériel sans tache avant même d'atteindre la quarantaine et des aventures électorales dont ses soutiens se plaisent à rappeler qu'il n'en a perdu aucune. Problème: comme tous les premiers de la classe, le jeune président des Républicains souffre d'un sérieux déficit de popularité, tout particulièrement chez ses propres camarades.

Depuis son élection dès le premier tour à la tête de l'ex-UMP, le patron de la région Auvergne-Rhône-Alpes a dû enregistrer une série de défections embarrassantes, du départ tonitruant de Xavier Bertrand jusqu'à la très symbolique mise en congé d'Alain Juppé. Quant à ses adversaires qui ont fait le choix de rester comme Valérie Pécresse, tous fourbissent leurs armes en vue de régler leurs comptes le moment venu. Ses formules cassantes et son rapport contrarié à la vérité ne font même pas mouche chez les sympathisants de droite qui, de sondage en sondage, affichent leur scepticisme vis à vis de la ligne ultra-droitière poursuivie par l'ancien disciple de Nicolas Sarkozy.

Autant dire que Laurent Wauquiez n'a pas le droit de rater son premier grand oral médiatique de ce jeudi soir. Invité principal de L'Emission Politique de France2, le chef de file de la droite conservatrice sait qu'il tient là une fenêtre de tir pour afficher un autre visage que celui de l'ambitieux quadra flirtant avec les extrêmes. Le tout au moment où la popularité de l'exécutif est mise à mal par une série de renoncements.

Le contexte n'a toutefois rien d'idyllique. Moins de 24 heures avant son passage télévisé, le patron de l'ex-UMP a déclenché la fureur de ses anciens rivaux dont les proches ont été écartés des instances dirigeantes de LR. Et Laurent Wauquiez n'a jusqu'ici guère brillé lors de ses rares incursions dans L'Emission Politique ou Des Paroles et des Actes en tant que sparring partner de Benoît Hamon et Arnaud Montebourg.

Avant un conseil national ce samedi censé installer la nouvelle direction des Républicains, l'objectif prioritaire est de gommer un profil jugé aussi "clivant" que "caricatural". "Entre le président des Républicains et les Français, il faut qu'il y ait un lien charnel qui se construise, ce qui manque à Emmanuel Macron. Il faut de l'humain, du charnel et de la relation directe avec les Français", plaide le vice-président LR Damien Abad.

De l'humain et de la poigne aussi pour incarner une alternative crédible face au porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux. De ce côté, Laurent Wauquiez entend taper là où les résultats de l'exécutif se font le plus attendre: pouvoir d'achat, emploi et sécurité.

L'exercice n'en demeure pas moins délicat tant le programme politique phare du service public est propice aux approximations. "Comme toutes les émissions politiques, le piège est de se retrouver coincé sur un chiffre, de se retrouver en porte à faux par rapport à d'anciennes déclarations ou orientations du parti", prévient le député LR Pierre-Henri Dumont. Récemment, Laurent Wauquiez s'est encore emmêlé les pinceaux face à Jean-Jacques Bourdin en confondant regroupement et immigration familiale. Un bug malicieusement effacé au montage par ses équipes. Ce jeudi soir, seul le direct comptera.

Illustration réalisée par Sofiane Aïdat.

Sofiane naît en Algérie en 1987. À peine sait-il tenir un crayon qu'il commence à dessiner les super-héros des dessins animés puis à caricaturer ses professeurs et ses camarades de classes. Son baccalauréat de Chimie en poche, il entre aux Beaux-Arts d'Alger où il passera deux années avant de découvrir le FIBDA (Festival International de la Bande Dessinée d'Alger). Sofiane part alors à Paris pour intégrer le CESAN pour parfaire sa passion de la bande dessinée. Il n'a pas pour autant laissé tomber son penchant pour la caricature et officie aux alentours de la Tour Eiffel dès que son emploi du temps le lui permet. Suivez ses aventures parisiennes sur son Instagram.

Jeudi 25 janvier, à l'occasion de l'ouverture du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême, toute la une du HuffPost est illustrée par des élèves du CESAN, première école de bande dessinée à Paris.

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Sèchement rappelé à l'ordre, un député rétorque à la présidente de Commission: "Vous pourriez être ma mère!"

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POLITIQUE - À l'Assemblée nationale, la présidente de la commission des Lois Yaël Braun-Pivet (LREM) et un député Les Républicains, Robin Reda, se sont vivement accrochés mercredi 24 janvier au soir. Les reproches de la première pour avoir dévoilé dans la presse le rapport sur le cannabis ont effectivement suscité une vive réplique du jeune élu de l'Essonne (voir la vidéo en tête d'article).

Jugeant "pas courtois pour nos collègues et (...) dans l'intérêt ni de la commission, ni de l'Assemblée" que Robin Reda et Eric Pouillat (LREM) se soient exprimés dans la presse et aient communiqué aux médias le rapport de la mission d'information avant sa présentation au Palais-Bourbon, Yaël Braun-Pivet leur a rappelé diverses règles "dont ils ont estimé pouvoir s'absoudre".

Elle a déploré que les autres membres de la commission des Lois n'aient pas eu "la primeur de leurs travaux", contrairement "au Parisien, à BFM ou à LCI", d'autant que ces travaux l'ont été "pour l'Assemblée nationale (...) et non pour le compte du gouvernement".

"Je dis ça parce que vous pourriez être ma mère"

Après leur avoir lu le règlement, la députée des Yvelines a aussi lancé aux deux rapporteurs: "Je vous remercie de vous en souvenir et de ne pas réitérer ce genre d'actes". Robin Reda a alors critiqué "le rappel au règlement quasi-maternel" de la présidente de commission, ce qu'elle a qualifié de "réflexion fort misogyne". "Non, je dis ça parce que vous pourriez être ma mère", a répondu le rapporteur LR, 26 ans, à la présidente, 47 ans.

Il a aussi regretté "l'inscription très tardive à l'ordre du jour de ce rapport", invoquant aussi "l'attention" que "le gouvernement souhaite que les médias portent à ce rapport" préconisant deux solutions vers la dépénalisation du cannabis pour permettre aux forces de l'ordre de concentrer leurs efforts sur la lutte contre les trafics.

Marlène Schiappa monte au créneau

"C'est extrêmement déloyal", a répliqué Yaël Braun-Pivet, affirmant notamment qu'une date initiale, en décembre, avait été repoussée à sa demande à lui. La secrétaire d'Etat chargée de l'égalité femmes/hommes Marlène Schiappa a jugé sur Twitter "qu'une femme de pouvoir n'est pas forcément une figure maternelle (...) Sexisme en politique, 2018... Illustration du combat culturel qu'il nous reste à mener. Ma solidarité à Yaël Braun-Pivet".

Vice-présidente du groupe LREM, Coralie Dubost, a jugé sur le réseau social "le propos était lamentable, les commissaires lois LREM ont exprimé leur soutien à leur présidente. Le changement des pratiques, une affaire de toutes et tous, au quotidien".

Parmi d'autres critiques LREM, Denis Masséglia a jugé que ces propos "pas acceptables au sein de l'Assemblée nationale doivent être sanctionnés".

Face à la bronca déclenchée par ses paroles, le député LR Robin Reda a présenté ses excuses pour "ce propos excessif". Excuses acceptées de bonne grâce par la présidente Yaël Braun Pivet.

Illustration réalisée par Sarah Ulrici..

Sarah raconte des histoires, depuis toujours et d'aussi loin qu'elle s'en souvienne. Son trait à la fois souple et solide, sa manière de capter l'instant, son regard mi-amusé, mi-inquiet sur ses contemporains, rappelle tantôt Christophe Blain, tantôt Philippe Dupuy ou Charles Berberian. Quand elle ne dessine pas, elle court, très vite, derrière un ballon ovale et sur un terrain de rugby. Voir d'autres œuvres de cet auteur sur son blog.

Jeudi 25 janvier, à l'occasion de l'ouverture du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême, toute la une du HuffPost est illustrée par des élèves du CESAN, première école de bande dessinée à Paris.

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Finalement, Trump veut bien être interrogé "sous serment" dans l'enquête russe

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ÉTATS-UNIS - Après avoir soufflé le chaud et le froid pendant des mois, Donald Trump a assuré mercredi 24 janvier qu'il était finalement prêt à être interrogé "sous serment" par le procureur spécial Robert Mueller chargé de l'enquête russe, et qui fait peser une épée de Damoclès sur sa présidence.

"Je suis prêt à le faire (...) J'aimerais vraiment le faire", a déclaré le président des États-Unis lors d'un échange impromptu avec des journalistes à la Maison Blanche à quelques heures de son départ pour la Suisse, où il doit participer au Forum économique mondial de Davos.

Est-il impliqué dans l'ingérence russe?

"Je le ferais sous serment, absolument", a-t-il ajouté, réaffirmant une nouvelle fois qu'il n'y avait selon lui eu "aucune collusion". Si l'ingérence de Moscou dans les élections -notamment sous forme de piratages informatiques ou de diffusion de fausses informations- ne fait pas de doute aux yeux des services de renseignement, Robert Mueller enquête sur une éventuelle collusion entre l'équipe de Trump et Moscou.

Le procureur spécial, qui fut patron du FBI de 2001 à 2013, a récemment inculpé plusieurs proches de Donald Trump, parmi lesquels le général Michael Flynn, qui fut son conseiller à la sécurité nationale. Ce dernier a plaidé coupable d'avoir menti au FBI et a accepté de coopérer avec la justice.

Au-delà de la collusion avec Moscou, Robert Mueller tente de déterminer si le président américain s'est rendu coupable d'entrave à la justice. Les investigations se concentrent en particulier sur les conditions dans lesquelles il a limogé en mai le directeur du FBI James Comey. Selon ce dernier, qui a témoigné sous serment devant le Sénat, le président lui a personnellement demandé, lors d'un entretien dans le Bureau ovale, d'enterrer l'enquête sur Michael Flynn.

Jeff Sessions interrogé récemment

Début janvier, M. Trump avait jugé "improbable" qu'il y ait un entretien avec le procureur spécial. Interrogé sur le calendrier d'une telle audition, il a évoqué, en termes vagues, une possible échéance d'ici "deux ou trois semaines". Pense-t-il que le procureur spécial sera "juste" avec lui? "Nous verrons (...) J'espère", a-t-il ajouté, avant de marteler une nouvelle fois qu'il n'avait rien à se reprocher. "Il n'y a pas eu la moindre collusion. Il n'y a pas eu la moindre obstruction."

Le ministre de la Justice, Jeff Sessions, a été interrogé la semaine dernière par les services de Robert Mueller dans cette enquête. C'est la première fois connue qu'un membre du gouvernement de Donald Trump est questionné dans le cadre de ces investigations ultra-sensibles. Lors d'une audition publique au Sénat en juin 2017, Sessions avait qualifié de "mensonge détestable" l'idée qu'il aurait pu être de connivence avec le gouvernement russe.

Mais il avait également suscité la frustration des sénateurs de la commission du Renseignement, en se réfugiant souvent derrière la prérogative lui permettant de conserver la confidentialité de ses discussions avec le président. Fidèle et proche de Donald Trump, Jeff Sessions s'est récusé dans l'enquête sur la Russie qui continue à empoisonner la présidence. Mais certains le soupçonnent d'avoir continué en coulisse à tirer des ficelles, notamment en recommandant le renvoi en mai 2017 par Trump du chef du FBI, James Comey.

Illustration réalisée par Claire Le Men.

Au moment de choisir sa voie, Claire décide qu'elle sera médecin et un jour, peut-être, auteure de BD. Pendant son internat en psychiatrie, elle est passionnée par l'histoire de ses patients. Elle a cette idée de bande dessinée qui lui trotte dans la tête. Elle prend une disponibilité, part au Cap Nord à vélo et réfléchit à sa BD. Elle fait ensuite un stage de bande dessinée au CESAN puis décide d'y entrer en cursus continue pour "arrêter de piquer les histoires des autres et raconter elle-même".

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Alizé Cornet visée par une enquête pour avoir manqué des contrôles anti-dopage

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TENNIS - Alizé Cornet manquera le match de Fed Cup face à la Belgique les 10 et 11 février en Vendée. Visée par une procédure disciplinaire, après avoir manqué trois contrôles antidopage inopinés, la Niçoise a été écartée par sa fédération.

La nouvelle est tombée mercredi 24 janvier au soir via un communiqué de la Fédération française de tennis qui "a pris acte de l'ouverture" à l'encontre de la joueuse de 27 ans et 42e au classement mondial "d'une procédure disciplinaire pour infraction aux règles régissant la lutte anti-dopage, en l'espèce trois non-présentations lors de contrôles inopinés ces douze derniers mois."

"Préserver" la préparation de l'équipe de France

"En attendant la décision des instances disciplinaires internationales" mais aussi pour "préserver l'équipe de France lors de la préparation" de cette rencontre du premier tour, la FFT "a décidé de laisser Alizé Cornet préparer sa défense et donc, de ne pas la retenir dans la sélection qui sera proposée la semaine prochaine au comité exécutif", explique le communiqué.

De son côté, l'intéressée a assuré avoir manqué ces contrôles pour "des raisons valables que l'ITF n'a pour l'instant pas voulu entendre", en attendant d'étayer sa défense devant un tribunal "en mars lors d'une première audience qui déterminera le reste de (sa) saison".

Les règles de l'AMA prévoient que les sportifs inclus dans le "groupe cible" d'une fédération internationale ou d'une agence anti-dopage, c'est à dire les sportifs de haut niveau, doivent se soumettre à des règles strictes de localisation pour être contrôlés à tout moment. Le sportif doit notamment préciser avant chaque trimestre un lieu où il sera disponible pour un contrôle, sur un créneau de 60 minutes.

Une suspension pouvant aller jusqu'à deux ans

S'il n'est pas présent sur ce lieu pendant le créneau donné, et s'il n'a pas prévenu ses contrôleurs, il s'agit d'un manquement, ou "no show" (non-présentation) dans le jargon. Au bout de trois "no show" ou autres manquements aux obligations de localisation en douze mois, le sportif s'expose à une suspension de deux ans, qui peut être réduite à un an s'il a des circonstances atténuantes.

Une mésaventure qui a touché en 2017 la sprinteuse américaine Brianna Rollins, championne olympique du 100m haies aux derniers JO de Rio, ou le judoka français Loïc Korval, champion d'Europe mais privé des Jeux dans la cité carioca à cause d'une telle suspension.

En 2011, le rugbyman français Yoann Huget avait été frappé de quatre mois de suspension pour avoir négligé ces mêmes règles de localisation, ce qui l'avait privé de la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande. Mais à l'époque, la version en vigueur du Code mondial antidopage prévoyait des sanctions plus clémentes en cas de manquements aux obligations de localisation.

Une équipe de Fance en plein doute

Cornet devra prouver sa bonne foi concernant ses manquements, au moins pour l'un des trois contrôles, afin de bénéficier de circonstances atténuantes. La décision de l'écarter de la sélection française émane de Pierre Cherret, directeur technique national par intérim, "en plein accord" avec le capitaine de l'équipe de France Yannick Noah. Ce dernier devra donc se passer de la N.3 française à Mouilleron-le-Captif face à des Belges sans doute emmenées par l'étonnante Elise Mertens, qualifiée pour les demi-finales de l'Open d'Australie.

C'est une véritable tuile alors que la n°1 des Bleues Caroline Garcia (8e), qui avait décidé de faire l'impasse sur la campagne 2017, n'a pas manifesté clairement son intention d'effectuer son retour pour l'échéance à venir. La n°2 française Kristina Mladenovic (11e) reste elle sur une série de 15 défaites d'affilée le circuit féminin...

Illustration réalisée par Broon.

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