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L'allaitement pourrait protéger contre les maladies cardiovasculaires

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ALLAITEMENT - Encore un bienfait de l'allaitement? Selon une étude publiée ce mercredi, allaiter de 3 à 12 mois réduirait sensiblement le risque de développer des inflammations chroniques liées à des maladies cardiovasculaires chez l'adulte.

En étudiant quelque 7.000 personnes, des chercheurs américains ont découvert un lien "significatif" entre un allaitement de courte durée ou un petit poids de naissance et des niveaux élevés de protéine C réactive (CRP), un marqueur de l'inflammation, dans des échantillons de sang prélevés sur de jeunes adultes.

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La CRP est une protéine synthétisée principalement par le foie qui joue un rôle important dans les réactions inflammatoires.

"Un allaitement de 3 à 12 mois est lié à une baisse de la concentration sanguine de CRP de l'ordre de 20 à 30% par comparaison aux personnes n'ayant pas été allaitées", écrivent les chercheurs de l'Université Northwestern dans leur étude publiée par la revue Proceedings of the Royal Society B.

Les chercheurs ont également découvert que chaque livre de poids de naissance supplémentaire était liée à une baisse de la concentration de CRP de 5%.

Effets identiques à ceux des médicaments

Selon l'étude, les effets de l'allaitement seraient "identiques ou supérieurs" à ceux des médicaments dans la réduction des niveaux de CRP chez les jeunes adultes.

L'inflammation chronique est mise en cause dans de nombreuses pathologies dont les maladies cardiovasculaires, mais des inconnues subsistent sur son rôle exact dans l'apparition de ces maladies.

L'étude a porté sur de jeunes adultes de 24 à 32 ans originaires de différents milieux sociaux et a inclus des enfants issus de mêmes parents pour éliminer l'impact socio-économique.

"Les résultats suggèrent que l'allaitement pourrait permettre de faire baisser un facteur important de risque de maladie cardiovasculaire à l'âge adulte", relève Alan Guttmacher, l'un des auteurs de l'étude.

L'allaitement est vivement encouragé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui le présente comme l'un des "moyens les plus efficaces" d'assurer la santé et la survie de l'enfant.

Elle recommande l'allaitement jusqu'à six mois, mais reconnait que moins de 40% des bébés dans le monde en bénéficient à l'heure actuelle.

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VIDÉO. Un incroyable talent: Avec son violon électronique, elle laisse le jury de Britain's Got Talent bouche bée

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INSOLITE - Lettice Rowbotham est une Britannique haute en couleur, tout comme son violon électronique rose et noir. Le 19 avril dernier, la violoniste a bluffé le jury de Britain's Got Talent (l'équivalent de "La France a un incroyable talent") en reprenant la version instrumentale de "Good feeling" de Florida ainsi que le titre "Demons" d'Imagine Dragons avec son instrument.

Pourtant, cela avait plutôt mal commencé pour la jeune femme âgée de 24 ans juste avant de réaliser sa performance. Excentrique au possible, son comportement étrange avait fait craindre le pire aux membres du jury. Elle se présente d'ailleurs d'une manière pour le moins...originale: " Hey ! I'm Lettice, like lettuce" (bonjour je suis Lettice, comme la laitue).

Interrogée par DigitalSpy, Lettice Rowbotham a admis s'être rendu à l'émission avec une sévère gueule de bois:

"Je ne savais pas que j'allais faire cette audition mais ma sœur, qui est si mignonne, adore Britain's Got Talent autant que moi et elle est passée me prendre avec ma meilleure amie à une fête à 6h du matin ! [...] Ils avaient mon violon et un CD sur lequel un DJ avait mis trois morceaux pour moi, je l'ai écouté dans la voiture tout le long du chemin. Et puis je suis juste montée sur scène!", a-t-elle déclaré au site Digital Spy, une laitue à la main en guise de clin d’œil à son passage.


Fort heureusement, les premières notes de son violon électronique sont parvenues à faire oublier au jury sa présentation désastreuse. Qualifiée pour la suite de l'émission, la jeune femme assure dans son interview que la prochaine fois, elle sera bien préparée et... en forme.

Toutefois, le passage de cette candidate n'est pas sans rappeler le talent d'une autre artiste, la jeune américaine Lindsey Stirling, violoniste sur fond de musique électronique. Mais rien ne vaut notre bonne vieille Catherine Lara bien de chez nous bien sûr.



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VIDÉO. François Hollande à Carmaux: le triomphe du candidat en 2012, les difficultés du président en 2014

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POLITIQUE - François Hollande était mercredi 23 avril dans l'après-midi à Carmaux, dans le Tarn, pour une visite hautement symbolique durant laquelle il a rendu hommage à Jean Jaurès. Deux ans auparavant, le 16 avril 2012, le candidat socialiste à l'élection présidentielle était déjà venu dans ce fief historique de la gauche. Il avait pris la parole sous les vivats de la foule après avoir été accueilli par de chaleureux applaudissements. Mais deux ans d'exercice du pouvoir auront douché cet enthousiasme.

Fini les embrassades, François Hollande a même essuyé des sifflets à son arrivée à Carmaux. Le chef de l'Etat était descendu de voiture pour saluer des habitants massés derrière des barrières, quand il a essuyé des huées. De nombreux riverains avaient auparavant fait part aux journalistes de leur mécontentement devant l'important dispositif policier mis en place, qui les maintenait éloignés de la place.

Lire aussi : À QUI APPARTIENT JAURÈS ?

Après avoir échangé quelques mots avec les habitants et serré des mains, le président -qui a aussi reçu quelques encouragements- est remonté dans sa voiture pour rejoindre la place. Quelques minutes plus tard, il expliquait aux journalistes que le quartier avait été bouclé "pour des raisons protocolaires".

Après le dépôt de gerbe, il a également choisi de faire à pied la distance séparant la place de la salle François Mitterrand où il devait prendre la parole. Là plus de huées, et François Hollande a pu longuement serrer des mains et discuter avec les habitants. "Ça me toujours fait plaisir de rencontrer les Français, avec ce qu'ils peuvent dire parfois d'encouragements - c'est le plus souvent - parfois aussi d'exigence, d'impatience et moi, je suis là pour ça", a lancé François Hollande.

Regardez ci-dessus les images des déplacements de François Hollande à Carmaux en 2012 et en 2014. Le contexte est certes différent entre un meeting de campagne et un déplacement présidentiel, mais les différences sont frappantes et disent le désamour des Français pour le chef de l'Etat.

Au premier tour des élections municipales, le Front national a obtenu 22,9% des voix à Carmaux, ancré à gauche depuis 125 ans, obtenant ainsi pour la première fois des sièges au Conseil municipal.

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» Hollande n'aura "aucune raison d'être candidat" à la présidentielle si le chômage ne baisse pas


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Flappy 48, le jeu qui mélange Flappy Bird et 2048

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JEU - Vous avez perdu vos nerfs en jouant à Flappy Bird et votre temps avec 2048? Si vous avez envie de vous faire plus de mal encore sachez ces deux petits jeux aussi chronophages qu'énervants ont eu un enfant: Flappy 48.

C'est le Canadien Dan Moran, étudiant en sciences informatiques à l'université de Kingston (Ontario), qui a lancé ce parfait mélange entre les deux jeux. Habitué à créer des jeux mobiles, Dan Moran explique avoir conçu Flappy 48 en moins d'une journée.

Avant lui, d'autres ont eu l'idée de combiner les deux jeux à succès de ce début d'année (comme Logarithmic Flappy 2048 ou ce site qui réunit tout simplement les deux sur la même page), mais Dan Moran est le premier à avoir réellement associé la difficulté de franchir les portes dans Flappy Bird et le fait de télescoper les nombres identiques entre eux pour faire augmenter votre score.



Source: imgur



Le résultat est bien évidemment addictif et horripilant et son créateur s'en réjouit: grâce à Flappy 48, les visites de son site ont été multipliées par quatre ce mardi 22 avril. Dan Moran a d'ailleurs annoncé l'arrivée prochaine de son jeu démoniaque en application iOS et Android.

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Un anniversaire en demi-teinte pour les un an du mariage gay

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Ce 23 avril 2014 marque le premier anniversaire de l'adoption de la loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe. S'il faut se souvenir de cette avancée qui m'a permis de me marier avec Bruno, ainsi qu'à 7000 autres couples de même sexe en France en un an, cela ne peut nous faire oublier qu'aujourd'hui, notre pays semble désormais plongé dans l'immobilisme sur les questions LGBT (Lesbiennes Gays Bisexuel(le)s et Trans) ainsi que sur les réformes sociétales.

Un an après, je salue le vote de cette loi mais déplore qu'une minorité hostile ait réussi à faire plier le Président de la République et fait voler en éclats les promesses sociétales faites aux Français.

Lire aussi : Un an après le mariage gay, la France attend toujours le déluge annoncé par les opposants

Après un bon début, grâce au vote de cette loi, je m'interroge sur la possibilité de nouvelles avancées sur les questions de société, plus particulièrement celles concernant les Lesbiennes Gays Bisexuel(le)s et Trans (LGBT), d'ici à la fin du quinquennat de François Hollande.

Ce premier anniversaire se célèbre en demi-teinte, avec un goût d'inachevé. Avec l'avancée acquise par cette loi sur le mariage et l'adoption, la République ne fait que rendre des droits à des citoyens qui en étaient privés du fait même de leur orientation sexuelle. Cela revient à rendre la pleine citoyenneté à celles et ceux à qui on l'avait confisquée: les homosexuel(le)s.


Lire aussi : Le meilleur et le pire des slogans de la Manif pour tous

Lors des primaires socialistes pour la désignation du candidat à l'élection présidentielle, Manuel VALLS se déclarait favorable à la procréation médicalement assistée (PMA) et à la gestation pour autrui (GPA). Il a oublié ses engagements depuis qu'il est Premier Ministre.

De son côté également, François Hollande a perdu le courage politique de tenir ses promesses:
  • ouverture de la PMA aux couples de lesbiennes ;

  • don du sang ouvert aux homosexuels qui en sont exclus ;

  • changement d'état-civil pour les personnes trans' ;

  • statut du tiers ;

  • investissement de la France dans la dépénalisation universelle de l'homosexualité...


Certes, les attentes et revendications des militants LGBT vont plus loin que les engagements de campagne de François Hollande. Cependant, si le Président de la République honorait ses promesses, la France irait vers plus d'égalité. Sa crédibilité politique est soumise à sa capacité à tenir ses engagements.

L'opinion publique française est méfiante envers les hommes et femmes politiques. De plus, la bipolarisation de la vie politique exaspère les Français qui attendent unité et confiance. Les élus semblent mener des combats gagnés d'avance. En cas de doute ou de difficulté, leur seule réponse est la reculade.
Le courage politique n'est-il pas de se battre ensemble sur des valeurs fondamentales, sans préjugés au sujet d'idées considérées "de gauche" ou "de droite"? Les élus se doivent d'être entreprenants, audacieux et enthousiastes.

Lire aussi : Le pire des arguments de l'opposition lors du débat à l'Assemblée

Dans cette perspective, le Président de la République, deux ans après son élection, doit aller jusqu'au bout du volontarisme affiché par le candidat François Hollande.

Les multiples reculs observés (liberté de conscience des maires face à la célébration des mariages entre personnes de même sexe ; report de la Loi Famille, etc.) amènent à s'interroger sur les valeurs et convictions personnelles du Président sur ces sujets.

Derrière ces questions de société, il faut percevoir la réalité de la souffrance des personnes concernées. Cela ne peut être négligé.

En observant la scène internationale, on ne peut que déplorer une situation dramatique faite aux populations LGBT. Ainsi, en 2014, certains Etats votent des lois instaurant la peine de mort contre les homosexuels (par lapidation dans le Sultanat de Bruneï). Certains dirigeants agissent même en toute impunité dans ce domaine qui touche aux droits humains. Que fait l'ONU, mises à part des déclarations de façade ?

La France a aussi un rôle à jouer au niveau international pour œuvrer, par l'exemple, à la dépénalisation universelle de l'homosexualité et à l'ouverture de l'égalité des doits pour tous les homosexuels.

Un an après, le vote de la Loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe dans notre pays a suscité un espoir annonçant une belle perspective d'égalité des droits pour les personnes LGBT. Les politiques n'ont pas, à ce jour, transformé ce bel essai en réussite. Les associations poursuivent avec force et conviction leur juste combat pour un avenir de liberté, d'égalité et de fraternité.


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» La meilleure réponse à apporter à des commentaires homophobes

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VIDÉO. En Australie, Kate Middleton devient DJ, le Prince William se met au street art

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PEOPLE - Les aventures du couple princier en Australie et en Nouvelle-Zélande se poursuivent. Après avoir joué au cricket avec des enfants, être montés dans un avion de chasse et avoir multiplié les selfies, Kate Middleton et le Prince William sont passés derrière les platines (voir la vidéo en tête d'article). Lors de la visite d'une école de hip-hop, le Duc et la Duchesse de Cambridge ont été invités à s'essayer au "DJing".

Le Prince William étant peu enclin à s'exécuter, Kate Middleton a joué le jeu pour le plus grand plaisir de la foule. Coachée par le DJ Shane Peterer, elle s'est même découvert un talent caché aux platines et a réussi quelques "scratches". Avec moins d’aisance, le Prince aussi a essayé, avant que le DJ ne lui suggère de persévérer et de continuer à s'exercer. En 2012, c'est le Prince Charles, le père de William, qui avait remixé un morceau lors d'un déplacement à Toronto.



"Est-ce que DJ Kate a un Soundcloud ?"



Les visites du couple les ont ensuite emmené vers un skatepark où leur fils, le Prince George, huit mois seulement, s'est vu offrir une planche de skateboard customisée aux couleurs de l'Australie, avant que William ne fasse la démonstration de ses talents artistiques en se mettant au street art. Armé d'une bombe de peinture et d'un masque de protection, le Prince a "fait de l'excellent boulot", d'après les graffeurs qui encadraient l'activité.

Le couple arrive au terme de son séjour "down under" -l'expression anglo-saxonne qui sert à désigner Australie et Nouvelle-Zélande-, deux semaines de visites et de rencontres avec les habitants de pays dont le monarque officiel est toujours la Reine Elizabeth II.

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VIDÉOS. Mariage de Kanye West et Kim Kardashian: James Franco et Seth Rogen déclinent l'invitation

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PEOPLE - Kanye West et Kim Kardashian ont prévu de se marier samedi 24 mai à Paris. On en sait encore bien peu sur cette cérémonie mais James Franco a dévoilé mardi 22 avril quelques informations supplémentaires sur le plateau de The View, émission diffusée par ABC.

Pas forcément proche du couple glamour, l'acteur américain s'était illustré avec son camarade Seth Rogen dans une parodie de clip du rappeur Bound 2. Les deux acolytes avaient rejoué plan par plan la vidéo, à califourchon sur une moto dans des paysages de fond d'écran Windows XP et de chevaux de la Camargue.

Franco a ensuite révélé avoir reçu un coup de fil de Kanye West l'invitant à refaire cette parodie la veille de son mariage: "Kim avait adoré la vidéo mais on n'avait reçu aucun message de la part de Kanye. On se disait qu'il n'allait pas nous pourrir publiquement mais qu'il n'avait pas spécialement apprécié et que du coup il n'allait rien dire."

"Mais il y a deux semaines, on a reçu un coup de fil de sa part Seth et moi. On pensait qu'il allait nous passer un savon. En fait, il avait aimé la parodie. Et je suis persuadé que je peux le dire maintenant parce que ça n'aura pas lieu: il voulait qu'on la fasse en direct la veille de son mariage à Versailles."


Franco et Rogen ont finalement décliné l'invitation: "Je pense que ça aurait pu être génial pendant 20 secondes. Jusqu'à ce que Seth se retrouve torse nu devant les Kardashian au grand complet."

La version de Kim & Kanye:



Celle de James Franco et Seth Rogen:



James Franco et Seth Rogen qui avaient aussi réagi après la publication de la couverture de Vogue mettant en scène Kim Kardashian:





Quant à la location du château de Versailles, elle avait déjà été démentie par l'institution en janvier dernier:




"Kim Kardashian et Kanye West ont visité le Château de Versailles mais ils ne prévoient pas de s'y marier."


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Lire aussi:
» James Franco s'explique au sujet de son flirt avec une mineure
» Kim Kardashian en couverture de Vogue
» James Franco et Seth Rogen parodient le clip de Kanye West Bound 2

La République exemplaire est morte? Vive l'Europe exemplaire!

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Les nouvelles révélations du site Mediapart, ayant entraîné la démission d'Aquilino Morelle, principal conseiller politique du Président de la République, un an après l'affaire Cahuzac, viennent entacher la République exemplaire voulue par François Hollande. En mars 2013, Jérôme Cahuzac, alors ministre du Budget, se voyait contraint à la démission concernant un compte non déclaré en Suisse, grâce à une enquête de Mediapart. Aujourd'hui, c'est donc monsieur Morelle qui se voit poussé vers la sortie pour cause de soupçons -légitimes- de conflit d'intérêts avec l'industrie pharmaceutique, à l'époque où il travaillait à l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS).

En rendant publics les liens incestueux et occultes entre acteurs politiques, économiques ou financiers, les journalistes de Mediapart ont fait leur travail. Ils ont mis à jour un système qui n'a que trop perduré au sein de notre Ve République [1], celui de la trop grande porosité entre haute fonction publique, grandes banques et principaux acteurs économiques et industriels français. Mais si la presse a bien fait son travail, le décret obligeant membres du gouvernement, grands élus, membres de cabinets ministériels et dirigeants d'entreprises publiques à établir des déclarations de patrimoine et d'intérêts, n'a pas suffi. De même, la Commission de déontologie de la fonction publique n'a pas su empêcher ce mélange des genres calamiteux pour toutes celles et ceux qui tentent vaille que vaille d'exercer leur mandat et responsabilités publiques en toute probité. Aujourd'hui, la "république exemplaire" a du plomb dans l'aile.

Comment s'étonner dès lors que plus de 80% de Français affirment ne pas faire confiance aux hommes politiques? Sur fond de désespérance et de désillusion, alors que l'on demande à l'ensemble des citoyens de gros efforts en termes de pouvoir d'achat, ce sont les discours les plus démagogiques qui, sur l'air du "tous pourris", tirent les marrons du feu.

Il faut se hisser au-dessus des cas particuliers pour se doter enfin des instruments politiques et juridiques prompts à en finir avec les conflits d'intérêts, maladie récurrente de notre démocratie.

A quelques semaines des élections européennes du 25 mai prochain, rappelons qu'une lutte efficace contre les lobbies industriels ou financiers en tous genres, contre le pantouflage ("revolving doors" en anglais) et l'ensemble des potentiels conflits d'intérêts passe par l'Europe. La législature européenne qui s'achève (2009-2014) a été émaillée de graves soupçons de conflits d'intérêts. Plusieurs d'entre nous, eurodéputés écologistes, ont durant cette mandature saisi l'Olaf, le gendarme chargé des affaires de corruption au sein des institutions européennes, afin de faire toute la lumière sur des conflits d'intérêts touchant différentes agences comme l'EMA (Agence européenne des médicaments) ou l'Efsa (Agence européenne de sécurité alimentaire). Ces agences doivent donc être renforcées dans leur indépendance, notamment à l'égard des multinationales qui font tout pour les infiltrer.

Une chose est certaine, c'est que les jeux de pouvoir et les conflits d'intérêts qui émaillent la vie politique européenne comme la vie politique française craignent avant toute la lumière et la transparence. Ce sont elles qui constituent en démocratie la meilleure arme contre les petits arrangements de toutes celles et ceux qui s'imaginent au-dessus des lois communes et s'en exonèrent.

Il faut sans cesse dénoncer les connivences dont bénéficient, au plus haut niveau de l'organigramme administratif européen, certains lobbyistes de l'industrie. En effet, détenant des postes clés au sein des directions générales de la Commission, nombre de fonctionnaires sont là plus pour influencer les eurodéputés dans l'intérêt des multinationales que pour défendre un "intérêt général européen".

On le voit bien dans le cadre des discussions autour de l'accord de libre échange entre l'Europe et les Etats-Unis (Tafta) où les représentants des Etats membres et de la Commission font bien plus le jeu des grandes entreprises, qu'elles soient américaines ou européennes, que des citoyens, même pas informés de la teneur des négociations. Il existe depuis 2011 un registre européen du lobbying, mais celui-ci est volontaire et non contraignant, misant, comme pour les chartes de bonne conduite des multinationales, sur "l'autorégulation" des professionnels de l'influence. Il s'agit donc de le renforcer en le rendant obligatoire et opposable en cas de litige.

Le problème n'est pas l'existence des lobbies, mais leur méthode et la corruptibilité de certains acteurs politiques. Il s'agit donc de se doter d'instruments efficaces susceptibles d'éviter les tentations douteuses. Les lobbies, à l'instar des vampires, n'agissent jamais aussi bien que dans l'ombre et craignent la lumière avant toute chose. En tant qu'écologistes, nous devons donc être des "chasseurs de vampires", en braquant les projecteurs sur les conflits d'intérêt, en permettant un véritable accès à l'information pour tous les citoyens et en faisant en sorte que les intérêts économiques ne pervertissent pas la démocratie, que ce soit pour les OGM, les gaz de schistes, le tabac, les laboratoires pharmaceutiques, etc.

Les scandales sanitaires à répétition, la honte démocratique, la culpabilité de tous pour les fautes de quelques-uns, ça suffit! Nous ne savons pas aujourd'hui si, comme l'affirment certains, la "République exemplaire est morte", mais nous sommes persuadés que l'Europe, elle, n'a pas d'autre choix que d'être exemplaire. Il en va simplement de sa survie.

Par Michèle Rivasi, Eva Joly, Pascal Durand, Sandrine Bélier, Yannick Jadot, Karima Delli, José Bové, Yannick Jadot, Clarisse Heusquin, Yvette Ducheman, Catherine Grèze, Nicole Kiil-Nielsen, Mohamed Mechmache et l'ensemble des candidat-e-s Europe Ecologie aux élections européennes du 25 mai prochain.


_____________
[1] Système qui perdure sous la gauche comme sous la droite. Repensons par exemple à François Pérol, conseiller économique du Président Nicolas Sarkozy et nommé alors en 2009 président du nouveau groupe Banque populaire Caisse d'épargne (BPCE) après avoir piloté depuis l'Elysée sa création. Aujourd'hui une information judiciaire pour prise illégale d'intérêts est ouverte à son encontre.

Europeus interruptus: pourquoi les élections européennes peuvent ressouder le couple France-Europe

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L'Europe réinvente le concept du coïtus interruptus : telle une maîtresse négligée dont on demanderait beaucoup, faite à moitié par des gouvernants qui n'en veulent pas, son inachèvement nous rattrape. Résultat: elle est frustrée, les Français sont lassés d'y être impuissants. Au-delà des limites de la métaphore, la question qui se pose aux Français le 25 mai sera : "stop ou encore ?". Il existe pourtant une voie ambitieuse pour relancer la relation entre eux et le projet européen.

L'Europe faite à moitié

L'Europe est au milieu du gué sur des dimensions essentielles. La situation ukrainienne, après tant d'autres, en Irak, en Centrafrique, au Mali et ailleurs, nous montre que l'Europe n'a pas reçu des Etats membres les moyens diplomatiques et militaires de se projeter avec vigueur à l'international. Les réponses sont insuffisantes, au coup par coup, Etat par Etat.

La crise économique et financière a montré le caractère incomplet de la gouvernance de la zone euro, dans laquelle on impose des règles, sans les institutions et les ressources pour en débattre, les ajuster et les appliquer. Certes, le Parlement européen a adopté mardi 15 avril trois textes complétant le dispositif d'Union bancaire pour superviser toutes les banques de la zone euro et traiter leurs faillites éventuelles - une directive sur le redressement des banques et la résolution des crises bancaires, un texte créant un conseil de résolution unique pour gérer la liquidation des banques et un troisième amendant la directive sur la garantie des dépôts - mais avec ce vote, soyons clairs : si l'on n'est plus au milieu du gué, on reste les pieds dans l'eau. Jean Arthuis, sénateur de la Mayenne résume ainsi l'horizon de la zone euro dans son prochain livre L'Europe : dernière chance pour la France à paraître début mai : "Le jour où nous avons décidé de créer l'euro, nous avons pris un billet d'aller et retour vers le fédéralisme."

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En matière énergétique, la même crise russo-ukrainienne, les rapports des experts de l'ONU sur le changement climatique, l'"Energiewende" en Allemagne, la "transition énergétique" en France, les renouvelables espagnols : tout indique que les enjeux dépassent les frontières nationales, mais que les Etats ne construisent pas assez d'infrastructures pour connecter leurs réseaux, ne négocient pas leurs contrats d'approvisionnement ensemble, ni ne mutualisent leurs investissements et leur R&D.

D'autres exemples pourraient traduire cette manière de faire l'Europe sans la finir par manque de vision. Car, comme dans tout projet individuel, de couple ou de société, c'est d'abord une vision qui donne envie d'aller de l'avant.

Mettre en adéquation compétences et vision

Pour expliciter celle-ci, partons du fond d'ambition qui reste derrière la déception des Français. Sondage après sondage se dégage l'envie d'une Europe qui s'affirme face aux compétiteurs industriels internationaux et aux rodomontades russes ; qui préserve un modèle économique basé sur l'innovation et la qualité ; qui permette une prospérité partagée et la solidarité entre individus et nations ; qui optimise ses ressources énergétiques pour moins dépendre des importations et polluer ; et qui soit moins technocratique.

Au-delà de la vision, il faut de la stabilité, de l'écoute et de la solidarité pour qu'un couple dure. Pour l'Europe, il faut donc arrêter de laisser croire que l'on fera entrer de nouveaux membres, le processus d'élargissement doit être suspendu.

Ensuite, il faut travailler à deux vitesses entre Etats : dans un premier cercle, de la zone euro, on doit bâtir l'union politique avec un budget et des institutions propres, élues par les Européens concernés, et soumises à un contrôle démocratique. Ce cercle est le plus intégré puisqu'il doit assumer le partage de souveraineté lié à la monnaie unique. Ceci impliquera à terme pour la zone euro la nomination d'un ministre de l'Economie et des finances de la zone euro, une gestion commune des comptes publics, un budget propre, première étape d'une véritable fiscalité européenne, et la surveillance du tout par les parlementaires nationaux pour en assurer la légitimité démocratique.

Un deuxième cercle, plus large, comprenant les 28 Etats membres, doit mettre en place les nouvelles politiques communes annoncées depuis des années en matière de défense et sécurité commune, d'immigration, de politique industrielle et d'innovation.

L'Europe : disons-lui "encore", affirmons notre ambition pour elle, et donnons-lui les moyens de la réaliser. Certains vieux couples laissent les choses se dégrader et finissent par se séparer. C'est la voie que souhaitent certains, par calcul, dépit, ou manque d'inspiration. D'autres mettent les choses à plat et retrouvent leur allant. C'est possible pour l'Europe, c'est indispensable.

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Dangers des vaccins: l'OMS répond à ses détracteurs

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SANTÉ - A Genève, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a répondu ce mercredi 23 février aux détracteurs des vaccins. Elle rejette purement et simplement les arguments anti-vaccins selon lesquels l'immunisation est inutile et risquée.

Un positionnement qui s'avérait urgent. Ces derniers temps, l'opposition aux campagnes de vaccination des enfants contre des maladies contagieuses, telles que la rougeole et la coqueluche avait progressé, notamment aux Etats-Unis ainsi qu'en Grande-Bretagne. Une épidémie et un désamour des vaccins qui se propageaient également en France depuis peu.

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Et tandis que certains détracteurs contestent simplement la nécessité de la vaccination, certains vont jusqu'à faire le rapprochement entre l'autisme et le vaccin contre la rougeole, une thèse néanmoins rejetée par la grande majorité du monde scientifique.

Pour remettre les pendules à l'heure et rassurer la population, l'OMS a donc affiché sa position sur le sujet et fait connaître ses objectifs:

"L'impact des vaccins sur la vie des gens est certainement l'une des meilleures choses que l'on ait vues", a déclaré Jean-Marie Okwo-Bele, responsable de la division des vaccins auprès de cette agence de l'ONU.


Le but de l'Organisation Mondiale de la Santé est désormais d'endiguer ce phénomène de contestation, comme l'explique M.Okwo-Bele à la presse. L'organisation compte notamment sur l'aide des personnes qui croient encore aux bienfaits de la vaccination pour transmettre leur message.

Jean-Marie Okwo-Bele a d'ailleurs tenu à souligner un fait essentiel souvent remis en question par les détracteurs du vaccin: ce n'est pas parce qu'une maladie a presque disparu, qu'il faut arrêter les vaccinations comme c'est le cas pour la rougeole ou encore la polio.

"Pour la polio, ce n'est pas parce qu'il n'y a plus eu de cas depuis 10 ou 15 ans qu'il n'y a plus de risques", a-t-il ajouté.


Toutefois, dans certains pays en développement, on constate une autre forme de résistance face à la vaccination, comme au nord du Nigéria où les campagnes de vaccination contre la polio sont perçues par des opposants locaux comme des actes de conspiration venant de l'étranger.

Alors se faire vacciner ou pas, à vous de choisir en votre âme et conscience. Mais, à l'occasion de la Semaine Européenne de la Vaccination, vous ne pourrez pas dire que l'OMS ne vous a pas prévenu.

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Conflit israélo-palestinien: accord de réconciliation OLP-Hamas, au grand dam d'Israël

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INTERNATIONAL - Les Palestiniens ont signé mercredi 23 avril à Gaza un nouvel accord de réconciliation, s'attirant la vindicte des dirigeants israéliens au moment où le processus de paix est totalement enlisé. Aux termes de l'accord, l'OLP, reconnue internationalement comme le seul représentant du peuple palestinien, et le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza, ont convenu de former un gouvernement de "consensus national" dans les prochaines semaines.

Ce gouvernement, dirigé par le président Mahmoud Abbas et composé de personnalités indépendantes, sera constitué d'ici cinq semaines, a indiqué un communiqué conjoint lu par le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, en présence d'une délégation de l'OLP, en visite depuis mardi soir.

Une frappe israélienne blesse six civils palestiniens

Aussitôt, des scènes de liesse populaire ont éclaté dans toute la bande de Gaza. Des milliers de personnes sont descendues dans les rues de la ville de Gaza, ainsi que dans les principales agglomérations et les camps de réfugiés, aux cris d'"Unité palestinienne !".

Peu après, l'aviation israélienne a effectué une frappe sur le nord de Gaza, blessant six civils palestiniens, dont un très grièvement, selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur du Hamas. Dans un communiqué, l'armée israélienne a affirmé avoir conduit "une opération de contre-terrorisme" dans le nord de l'enclave. Elle a reconnu avoir manqué sa cible. Lundi, l'aviation israélienne avait déjà attaqué trois cibles dans la bande de Gaza, en représailles à des tirs de roquettes effectués sur le sud d'Israël depuis Gaza.

Le nouveau gouvernement palestinien aura pour mission de "préparer des élections législatives et présidentielle". Ces scrutins auront lieu six mois après que le Conseil législatif palestinien (CLP, Parlement) aura voté la confiance à ce cabinet. Les dernières législatives dans les Territoires palestiniens remontent à 2006 --elles avaient été remportées par le Hamas -- et la présidentielle, remportée par Mahmoud Abbas à 2005. Ce n'est pas la première fois que les frères ennemis du mouvement national palestinien font état de la formation imminente d'un gouvernement de consensus.

Les accords précédents ont été violés

"Les gens ont déjà entendu la même chose à moult reprises mais à chaque fois l'accord a été violé par le Fatah ou le Hamas. Il est clair que les deux côtés ne respectent pas leurs engagements", a expliqué à l'AFP Samir Awad, professeur de sciences politiques à l'université de Birzeit, en Cisjordanie.

"La réconciliation (palestinienne) et les négociations (avec Israël) sont maintenant des tactiques. Chaque côté a ses propres calculs et cette réconciliation n'a guère de substance sur le terrain. Elle pourrait capoter à tout instant", a renchéri un autre politologue, Hani al-Masri.

Le Hamas et le Fatah, principal parti de l'OLP, ont déjà signé des accords de réconciliation au Caire (avril/mai 2011) et à Doha (février 2012) pour mettre fin à la division politique entre la bande de Gaza et la Cisjordanie. Mais la plupart des clauses sont restées lettre morte. Vainqueur des législatives en 2006, le Hamas a chassé par la force le Fatah de la bande de Gaza l'année suivante.

Israël accuse les Palestiniens de saborder le processus de paix

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé mercredi les Palestiniens de saborder le processus de paix. "Au lieu de choisir la paix avec Israël, Abou Mazen (le surnom de Mahmoud Abbas) opte pour la paix avec le Hamas", a déploré Benjamin Netanyahu, selon un communiqué de son bureau.

"Veut-il la paix avec le Hamas ou avec Israël? On peut avoir l'une mais pas l'autre. J'espère qu'il choisira la paix (avec Israël) mais pour l'instant ce n'est pas le cas", a-t-il regretté. "On ne saurait parvenir à la paix sans la réconciliation d'abord. A la suite de l'accord de réconciliation, Israël a décidé d'annuler une session de négociations prévue mercredi soir avec les Palestiniens, a annoncé un porte-parole du Premier ministre Benjamin Netanyahu. "Israel a annulé la rencontre qui devait avoir lieu ce soir" avec les négociateurs palestiniens, a écrit le porte-parole, Ofir Gendelman, sur son compte Twitter.

La réconciliation, une priorité nationale palestinienne

La réconciliation est une priorité nationale palestinienne", a rétorqué le négociateur en chef palestinien Saëb Erakat. Les pourparlers de paix israélo-palestiniens, relancés en juillet dernier par le chef de la diplomatie américaine John Kerry, sont dans l'impasse. Une énième rencontre entre négociateurs israéliens et palestiniens mardi à Jérusalem, en présence du médiateur américain Martin Indyk, n'a débouché sur aucun progrès.

"Nous allons continuer à rencontrer la délégation israélienne jusqu'au 29 avril. Mais, clairement, les Israéliens ne veulent pas faire avancer le processus de paix", a regretté Saëb Erakat. Israéliens et Palestiniens multiplient les gestes d'hostilité depuis qu'Israël a refusé de libérer comme prévu le 29 mars un dernier contingent de prisonniers, en réclamant une prolongation des négociations de paix au-delà de l'échéance prévue du 29 avril.

Le président Abbas se déclare disposé à prolonger les discussions mais à condition qu'Israël relâche les prisonniers, gèle la colonisation et accepte de discuter de la délimitation des frontières du futur Etat palestinien. Le gouvernement israélien a rejeté ces demandes.

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Burj Khalifa: Vince Reffet et Fred Fugen réalisent le premier saut en Base jump de la plus haute tour du monde

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SPORT - 828 mètres d'une chute impressionnante. Pour la première fois, deux spécialistes du Base jump se sont élancés du sommet de la plus haute tour du monde, le Burj Khalifa, à Dubaï. Une performance inédite réalisée par deux Français, Vince Reffet et Fred Fugen, accompagnés d'un cameraman tout aussi courageux.

Un record de base juump citadin qui n'égale toutefois pas le saut du Russe Valery Rozov, auteur d'un saut depuis le sommet de la face nord de l'Everest à 7720 mètres d'altitude.

Regardez ci-dessus les incroyables images du saut des deux Français.

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Mahmoud Abbas qualifie l'holocauste de "crime le plus odieux" de l'ère moderne

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PALESTINE - Le président palestinien Mahmoud Abbas a qualifié dimanche 27 avril le génocide juif pendant la Seconde Guerre mondiale de "crime le plus odieux" de l'ère moderne, dans un communiqué, le jour où Israël commémore officiellement la Shoah.

Il s'agit de la condamnation la plus forte à ce jour de l'Holocauste par le président palestinien à qui il a été reproché dans le passé d'avoir émis des doutes sur l'ampleur du massacre des juifs.

"Ce qui est arrivé aux Juifs durant l'holocauste est le crime le plus odieux qui soit survenu contre l'humanité pendant l'ère moderne", a-t-il dit dans ce communiqué diffusé par l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).

IL y a également exprimé sa "sympathie pour les familles des victimes et pour les nombreux autres innocents tués par les nazis".

Mahmoud Abbas a tenu ces propos lors d'un entretien la semaine dernière avec un rabbin américain, défenseur de dialogue entre musulmans et juifs.

"A l'occasion des commémorations incroyablement tristes de la journée de l'Holocauste, nous appelons le gouvernement israélien à saisir l'opportunité de conclure une paix juste et globale dans la région, basée sur une solution à deux Etats, Israël et la Palestine cohabitant côte à côte dans la paix et la sécurité", a encore affirmé Mahmoud Abbas.

Les pourparlers de paix relancés en juillet 2013 sous l'égide de Washington et qui n'ont enregistré aucun progrès notable ont été suspendus jeudi par les Israéliens au lendemain de la conclusion d'un accord de réconciliation entre l'OLP et le mouvement Hamas qui prône la "lutte armée" contre l'Etat hébreu.

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Vatican: le pape François a fait saints Jean XXIII et Jean-Paul II

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RELIGION - Ne dites plus Jean-Paul II. Dîtes Saint Jean-Paul II. Devant une foule de centaines de milliers de fidèles du monde entier, le pape François a fait saints dimanche 27 avril le pape polonais décédé en 2005 et son prédécesseur Jean XXIII. Huit cent mille fidèles ont assisté à la cérémonie.

La foule a applaudi après que le pape, très grave, a récité la formule en latin pour la sanctification de Karol Wojtyla et du pape italien Angelo Giuseppe Roncalli (1958-1963).

Lire aussi : Qui était le pape Jean XXIII, canonisé avec Jean-Paul II

Auparavant le cardinal Angelo Amato, préfet de la cause des saints, avait adressé trois demandes successives au pape, pour marquer la solennité de la démarche:

"Très saint-père, la Sainte Église, confiante dans la promesse du Seigneur d'envoyer sur elle l'Esprit de vérité, qui à toute époque a préservé de l'erreur le magistère suprême, supplie avec force Votre Sainteté de vouloir inscrire ces fils élus dans le catalogue des saints".


Le pape a répondu alors par la longue formule consacrée en latin, langue de l’Église:

"En l'honneur de la Sainte Trinité, par l'exaltation de la foi catholique et l'accroissement de la vie chrétienne, avec l'autorité de Notre Seigneur Jésus Christ, des saints apôtres Pierre et Paul, après avoir longuement réfléchi, invoqué plusieurs fois l'aide de Dieu et écouté l'avis de beaucoup de nos frères dans l'épiscopat, nous déclarons et définissons saints les bienheureux Jean XXIII et Jean-Paul II, et nous les inscrivons dans le catalogue des saints et établissons que dans toute l’Église ils soient dévotement honorés parmi les saints".



La foule a aussitôt acclamé les deux saints pendant que les cloches résonnaient dans les églises de la Ville éternelle. Auparavant le pape François était allé donner chaleureusement l'accolade au pape Benoît XVI au premier rang, parmi les cardinaux.

Dans son homélie, François a rendu hommage à "deux hommes courageux", porteurs d'une "espérance vivante", qui "ont connu des tragédies mais n'en ont pas été écrasés". Pour le pape argentin, les deux nouveaux saints ont aidé à "restaurer et actualiser l'Église selon sa physionomie d'origine", avec le Concile Vatican II qui s'est tenu de 1962 à 1965 et avait été convoqué par le pape italien.

Plus tard, il a affirmé que les deux papes avaient "contribué de manière indélébile au développement des hommes et à la paix". Il a aussi défini Karol Wojtyla comme le "pape de la famille" qui doit accompagner l'Eglise dans la défense de cette institution pour lui prioritaire.

Regardez les temps forts de la cérémonie :



Lire aussi : Pourquoi croit-on aux miracles?

98 délégations d'Etats ou d'organisations internationales, dont 24 chefs d'Etat et têtes couronnées - du roi d'Espagne au président zimbabwéen Robert Mugabe - assistent à l'événement.

Le Premier ministre Manuel Valls représentait la France :



La via della Conciliazione (en photo ci-dessus) qui mène à la basilique et peut contenir quelque 300.000 personnes étaient déjà archi pleine bien avant le début de la cérémonie. Des fidèles ont dû se replier sur les endroits mythiques de Rome (Colisée, Forum romain, place Farnese) où la messe était retransmise sur écrans géants.

Cinq cent mille personnes se trouvaient sur la place Saint-Pierre au Vatican, sur la grande via della Conciliazione qui y mène et aux alentours. Trois cent mille autres étaient dispersées dans Rome autour de 17 écrans géants, a indiqué un porte-parole du Saint-Siège à la presse.




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Dérapage raciste du propriétaire des LA Clippers: Obama dénonce les propos d'un "ignorant"

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RACISME - Barack Obama, premier président noir des Etats-Unis, a dénoncé dimanche 27 avril les propos d'un homme "ignorant" après le dérapage raciste du propriétaire du club des Los Angeles Clippers (NBA), Donald Sterling.

L'homme d'affaires dont la fortune réalisée dans l'immobilier est estimée à 1,9 milliard de dollars (1,3 milliard d'euros), est visé par une enquête de la NBA pour des déclarations privées mais dont l'enregistrement a été révélé par le site internet TMZ.

"Je ne pense pas que je doive interpréter ces déclarations devant vous. Elles parlent d'elles-mêmes", a déclaré Barack Obama en réponse à la question d'un journaliste lors d'une visite officielle en Malaisie.

"Lorsque des personnes ignorantes se vantent de leur ignorance, il n'y a pas grand chose à faire sinon de les laisser parler", a-t-il ajouté en évoquant des propos "incroyablement offensants" et "racistes".

Il a souligné que la ligue professionnelle de basketball américaine, la NBA, comptait de nombreux joueurs noirs. "J'imagine que la NBA va avoir très à coeur de résoudre le cas" de Donald Sterling, a estimé Barack Obama, lui-même joueur et fan de basket.

Le locataire de la Maison Blanche en a profité pour indiquer que si les Etats-Unis continuaient de porter en fardeau l'héritage de l'esclavage et de la ségrégation, les choses avaient radicalement changé.

"Nous devons être constants et fermes dans la dénonciation (du racisme), en éduquant nos enfants différemment mais aussi (en étant) encouragés par le fait qu'une partie des raisons pour lesquelles ces déclarations font autant de bruit c'est que les perceptions que nous avons de nous-mêmes (Américains) ont changé", a dit Barack Obama.

"Tu n'as pas à te montrer à côté de noirs"

Dans la conversation entre un homme qui est présenté comme Donald Sterling et une femme d'une vingtaine d'années identifiée comme V. Stiviano, celui-ci lui reproche d'avoir publié sur son compte Instagram une photo la montrant aux côtés de Magic Johnson, l'ancienne star des Los Angeles Lakers.



"Sur ton Instagram de merde, tu n'as pas à te montrer à côté de noirs", lance-t-il à la jeune femme qui lui objecte qu'elle est elle-même d'origine mexicaine et afro-américaine.

"Tu peux coucher avec (des noirs), tu peux les faire venir chez toi, tu peux faire ce que tu veux avec eux, mais la moindre des choses est de ne pas en faire la publicité et de les amener à mes matches", s'emporte-t-il.

Les joueurs, actuels et anciens, espèrent que la NBA fera preuve de fermeté à l'encontre du plus ancien propriétaire en activité (1981) qui n'en est pas à son premier dérapage, dans le cadre de ses affaires et dans la gestion de son équipe.

Magic Johnson a lui-même réagi sur son compte Twitter, affirmant que les déclarations de Sterling étaient déshonorantes pour la NBA:




En plus des joueurs de la NBA, de nombreuses stars ont réagi à la polémique, comme le rappeur Snoop Dogg (Lion), qui a posté une vidéo pleine d'insulte à l'encontre de Donald Sterling:



Ou encore Rihanna:



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Observateurs de l'OSCE retenus en Ukraine: les "prisonniers de guerre" présentés à la presse

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INTERNATIONAL - Les services de sécurité ukrainiens affirmaient samedi que les observateurs de l'OSCE retenus par des séparatistes pro-russes dans l'est de l'Ukraine l'étaient "dans des conditions inhumaines". Dimanche, ces-même séparatistes, qui qualifiaient la veille les observateurs européens d'"espion", ont présenté à la presse leurs "prisonniers de guerre" tout en indiquant qu'il ne s'agit pas d'"otages" mais d"'invités".

Suivant le leader séparatiste local Viatcheslav Ponomarev, les huit hommes de l'OSCE (Organisation pour la Sécurité et la coopération en Europe), habillés en civil et apparemment en bonne santé, sont entrés dans la salle où étaient présents une soixantaine de journalistes.

L'un des 13 membres de la mission, le chauffeur ukrainien, a été libéré. Le reste du groupe se compose de 8 Européens (quatre Allemands, un Tchèque, un Danois, un Polonais et un Suédois. Aucune information n'a été donnée sur les 4 militaires Ukrainiens qui les accompagnaient initialement.

MISE À JOUR : L'un des observateurs de l'OSCE retenus depuis vendredi dans la ville de Slaviansk a quitté dimanche son lieu de détention, accompagné par deux négociateurs de l'OSCE. Il s'agit de l'observateur suédois, a indiqué à l'AFP une porte-parole des séparatistes, sans plus de détails.


"En bonne santé"

"Nous sommes des officiers de l'OSCE avec un statut diplomatique", a déclaré au nom du groupe le colonel allemand Axel Schneider. "Notre présence à Slaviansk est sans aucun doute un instrument politique pour ceux qui prennent les décisions dans la région. Ils vont s'en servir dans les négociations", a-t-il ajouté. "C'est n'est pas une surprise. Je ne peux pas rentrer chez moi librement", a-t-il ajouté.

Dans la matinée, avant de présenter les étrangers devant les journalistes, le maire autoproclamé Ponomarev avait qualifié les observateurs de "prisonniers de guerre". Le responsable avait toutefois rejeté le terme d'"otage". Les observateurs "ne sont pas nos otages, ce sont nos invités", avait-il affirmé.

Le colonel Schneider a lui-même repris en partie la formule du maire autoproclamé en disant qu'ils étaient ses "invités". Il a assuré qu'ils étaient "en bonne santé" sans qu'il soit possible de vérifier la véracité de ces propos.




Selon l'OSCE, les hommes retenus étaient en "visite d'observation militaire" sur l'invitation du gouvernement ukrainien. Ce sont les observateurs d'une mission du même type qui ont été refoulés de la Crimée en mars après des tirs de semonce.

Ils ne seront libérés qu'en échange de la libération de militants pro-russes arrêtés par les autorités ukrainiennes, a répété dans la matinée Viatcheslav Ponomarev. Une autre mission de l'organisation internationale est attendue dans la journée sur place pour des négociations.

Slaviansk, 100.000 habitants, échappe depuis plusieurs jours au contrôle de Kiev, qui a lancé une opération "antiterroriste" pour tenter de rétablir l'ordre. Kiev dit avoir mis en place "un blocus" afin d'empêcher les pro-russes "de recevoir des renforts" et les séparatistes ont déclaré qu'ils ne rendraient pas la ville. Moscou réclame instamment la levée du siège.

Slaviansk n'est pas la seule ville en proie à des troubles: à Donetsk, grande ville industrielle de l'Est, des séparatistes pro-russes ont réaffirmé samedi leur intention d'organiser un référendum le 11 mai sur la "déclaration d'indépendance" de la région de Donetsk.


Des officiers ukrainiens arrêtés

Les rebelles ont par ailleurs "arrêté" trois officiers ukrainiens, qui sont actuellement détenus à Slaviansk. Il s'agit d'un lieutenant-colonel, d'un commandant et d'un capitaine, a dit Viatcheslav Ponomarev, les accusant de mener des activités d'espionnage.

"Des criminels armés ont attaqué les membres du SBU (...) et les ont capturés", a indiqué le SBU. "Il étaient sept au total dans leur groupe et nous en avons arrêté trois. Nous attraperons rapidement les quatre autres", a-t-il indiqué.

Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont indiqué qu'ils étaient chargés d"'arrêter un citoyen russe soupçonné du meurtre d'un conseiller municipal ukrainien" dans la ville de Gorlivka.

La télévision russe a montré des images de trois hommes sans pantalons, les yeux bandés de scotch, et qui ont montré à la caméra leurs pièces d'identité.



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Alstom : Montebourg annule sa rencontre avec GE suite à la proposition de Siemens

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ÉCONOMIE - Le ministre de l'Economie a "reporté" sa rencontre avec le PDG du groupe américain General Electric, intéressé par le rachat du pôle énergie d'Alstom, à l'instar de l'allemand Siemens, le gouvernement français souhaitant "disposer du temps nécessaire à un examen sérieux des propositions", a annoncé le ministère dimanche.

Arnaud Montebourg a reporté sa rencontre avec Jeffrey Immelt et "aucune date" n'est pour l'heure fixée pour un entretien, a indiqué son service de presse. "Le gouvernement souhaite disposer du temps nécessaire à un examen sérieux des propositions" actuellement sur la table, à savoir celle de GE mais aussi celle de l'allemand Siemens, a indiqué le ministère de l'Economie dans un communiqué.

Selon une source proche du dossier , un conseil d'administration du groupe Alstom s'est tout de même tenu ce dimanche vers 18H00. Dans un communiqué, Alstom a déclaré plus tard "poursuivre et approfondir sa réflexion stratégique et informera le marché d’ici mercredi 30 avril" de sa décision. En attendant, "la société a demandé que la cotation de son titre reste suspendue". De son côté, Hollande a réuni dimanche soir à l'Elysée Valls, Montebourg et Royal pour étudier le dossier.




Exigences de maintien et de créations d'emplois

"GE et Siemens sont deux investisseurs importants en France et des acteurs de premier plan au sein de notre tissu industriel national", a souligné Bercy dans son communiqué dans la matinée. "Le gouvernement est prêt à examiner leurs projets avec le souci de préserver les intérêts de la base industrielle de la France et à y participer financièrement".

"Il sera particulièrement ferme sur ses exigences de maintien et de créations d'emplois, d'investissements et de recherche-développement en France, ainsi que le maintien des centres de décision en France", martèle le ministère, qui sera "extrêmement vigilant, s'agissant du maintien de l'excellence et de l'indépendance de la filière nucléaire française".

"Compte tenu des enjeux stratégiques pour l'industrie et l'économie française, le gouvernement n'acceptera pas qu'une décision soit prise, quelle qu'elle soit, dans la précipitation et sans l'instruction conjointe avec les intérêts de la nation des choix alternatifs", conclut Bercy.

L'offre de Siemens alléchante sur le papier

L'opération voulue par General Electric vise l'achat des actifs du groupe français liés à l'énergie (équipements pour centrales thermiques, lignes à haute tension, énergies renouvelables, soit les divisions "Power" et "Grid"), qui représentent plus de 70% de l'activité d'Alstom et un chiffre d'affaires de 14 milliards d'euros. La transaction est estimée à quelque 10 milliards d'euros, selon la presse.

Le groupe industriel allemand Siemens a de son côté proposé au français Alstom, par écrit dimanche matin, de reprendre son activité énergie convoitée par l'américain General Electric contre une somme en numéraire, à laquelle s'ajouterait "la moitié de sa branche transports", affirme dimanche Le Figaro.

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Un peu plus tôt, Siemens avait annnoncé avoir fait part à Alstom "de sa disposition à échanger sur les questions stratégiques soulevées par une coopération future", se refusant à divulguer davantage de détails.

Sur son site internet, Le Figaro affirme avoir pris connaissance du contenu d'un "courrier porté ce matin au PDG d'Alstom", Patrick Kron, dans lequel le patron de Siemens, Joe Kaeser, lui "propose un échange d'actifs".

Dans cette offre qui n'est "pas formelle", dit le journal, le groupe allemand propose "de reprendre l'activité énergie d'Alstom, contre une somme en cash".

Ce paiement serait complété par l'apport de "la moitié de sa branche transports, qui regroupe les trains à grande vitesse et les locomotives, mais pas les rames de métro", précise le quotidien.

Des "engagements" en direction du gouvernement

Prenant en compte les préoccupations exprimées par le gouvernement français sur l'emploi et l'éventuelle perte de centres de décision, Siemens "formule un certain nombre d'engagements" sur ces questions, ajoute-t-il.

"De plus, il se dit prêt à donner des gages concernant la gestion de la partie nucléaire de l'activité énergie d'Alstom, considérée comme particulièrement sensible", avance encore le journal.

Dans ce courrier, Joe Kaeser "rappelle qu'une rencontre entre les deux hommes a eu lieu le 10 février dernier, et qu'il n'y a été donné aucune suite, malgré une conversation téléphonique fin février".

Selon Le Figaro, le patron de Siemens estimerait que "c'est désormais le bon moment pour reprendre les discussions et rentrer dans le détail d'une négociation en vue d'une transaction".

Contacté par l'AFP, le groupe allemand n'a pas souhaité commenter ces informations.

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Plan d'économies: un geste pour les petites retraites autour de 1000 euros, dit Marisol Touraine

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POLITIQUE - Qu'est-ce qu'une "petite retraite" pour le gouvernement ? Marisol Touraine apporte dimanche 27 avril un élément de réponse. Le gouvernement travaille à un geste pour les petites retraites, situées "sans doute autour de 1000 euros", afin de leur épargner les effets du gel des pensions annoncé dans le cadre du plan d'économies, a indiqué dimanche la ministre des Affaires sociales.

"Une mesure va être annoncée pour que ceux qui ont une retraite modeste ne soient pas impactés par la mesure de gel", a rappelé sur le plateau de France 3 la ministre des Affaires sociales et de la Santé, situant les petites retraites "sans doute autour de 1000 euros". En 2013, le montant moyen de la pension de retraite des quelque 15 millions de retraités en France s'élevait à 1256 euros. Les 10% des retraités les plus défavorisés ont un niveau de vie inférieur à 960 euros par mois.

Le plan de 50 milliards d'euros d'économies dévoilé le 16 avril par Manuel Valls comprend le gel pour 18 mois des revalorisations de toutes les prestations sociales, hors minima sociaux. Concrètement, en 2014, celles-ci ne seront pas revalorisées en fonction de la hausse des prix comme chaque année. Mais ce gel ne concerne pas les plus pauvres, bénéficiaires du minimum vieillesse (792 euros).

Alors que l'aile gauche du PS aurait aimé limiter ce plan à 35 milliards, une partie des députés socialistes avait présenté au gouvernement un plan alternatif et demandé que les petites retraites soient épargnées.

"À la hauteur des attentes des parlementaires"

"Nous avons entendu la préoccupation exprimée par l'ensemble des parlementaires", a poursuivi la ministre, et "évidemment des aménagements peuvent être proposés" au plan d'ensemble : "nous y travaillons, le Premier ministre annoncera cette mesure" qui "sera à la hauteur des attentes des parlementaires", a assuré Marisol Touraine.

Avant le vote à l'Assemblée mardi sur le plan de 50 milliards d'économies, "j'ai confiance parce que ce plan vise à créer un environnement favorable à la création d'emplois": "nous engageons un plan d'économies, nous garantissons notre modèle social" dans le même temps, plaide-t-elle.

Interrogée sur d'éventuelles sanctions contre les députés socialistes qui ne voteraient pas en faveur du programme de stabilité (objectifs de désendettement et trajectoire des finances publiques jusqu'en 2017, soumis à la Commission européenne), la ministre a rétorqué: "avant d'envisager les sanctions, allons au vote, faisons en sorte que la majorité soit cohérente". "Je n'imagine pas qu'un député socialiste puisse ne pas voter car les Français attendent de la cohésion", "je n'imagine pas qu'une seule voix puisse manquer".

Le Premier ministre a promis jeudi une "mesure forte" en faveur des petits retraités, qui cristallisent les inquiétudes d'une partie des députés PS, mais il lui reste à définir précisément quelle population est concernée et quel type de mécanisme adopter.

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VIDÉO. Pour Star Wars VII à IX, LucasFilm ne tiendra pas compte de l'univers étendu de la saga

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CINÉMA - Grand chamboulement pour les fans de Star Wars: le prochain opus de la célèbre épopée cinématographique se basera uniquement sur les films supervisés par George Lucas et rien d'autre.

Oubliez l'univers étendu inspiré par Star Wars (voir la vidéo en tête d'article) qui se compose de bandes dessinées, de téléfilms, de séries télévisées ou encore de jeux vidéos, "George Lucas a toujours expliqué qu'il ne saurait être contraint par l'Expanded Universe", vient d'annoncer LucasFilm dans un communiqué.

De fait, seuls les six films et la série animée The Clone Wars "sont impératifs pour l'histoire de Star Wars et pour ses personnages".

Créer la surprise

Une décision qui n'est en aucun cas un affront envers les fans mais une solution logique qui minimisera, d'après le studio, les contraintes pour assurer une certaine continuité et qui permettra d'offrir de nouveau éléments aux spectateurs:

"Les épisodes VII à IX de Star Wars ne raconteront pas la même histoire que celle établie dans l'Expanded Universe dans le but d'offrir aux équipes la plus grande liberté créative mais aussi pour surprendre le public".

Pas question cependant de supprimer ce fameux univers étendu. Il existera à partir de maintenant sous l'appellation de "légende" et pourrait donc être intégré dans le monde officiel de Star Wars en tant que mythes et contes inventés dans le futur autour des personnages de Luke Skywalker et compagnie, décrypte Entertainment Weekly.

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VIDÉO. Le selfie de Jared Franck, ponctué d'un coup de pied, pourrait lui rapporter gros

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INSOLITE - Son selfie raté a fait rire plus d'un internaute mais aujourd'hui c'est Jared Franck qui rit bien.

Fraîchement remis du coup de pied qu'un chauffeur de train péruvien lui a donné alors qu'il tentait de se prendre en photo (voir la vidéo en tête d'article), le jeune homme de 22 ans a signé un contrat avec une agence spécialisée pour monétiser sa popularité soudaine.

Fin avril, Jared a réussi à négocier que chaque fois que sa vidéo serait visionnée 1000 fois, il obtiendrait entre un à huit euros. Le clip ayant déjà été vu près de 30 millions de fois en moins de deux semaines, cela pourrait donc lui rapporter gros.

D'après CBC News, il pourrait empocher entre 20.000 et 180.000 euros à la fin du mois. Largement de quoi se payer un nouveau voyage au Pérou pour prendre de nouvelles photos.

nicolas anelka

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