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VIDÉOS. Ce papa expert en effets spéciaux fait (encore) la joie de son fils

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EFFETS SPÉCIAUX - Daniel Hashimoto, un spécialiste des effets spéciaux travaillant pour DreamWorks, a une nouvelle fois réalisé les rêves de son fils (ou les siens). Après avoir fait parler de lui en mars, "Action Movie Kid" est de retour dans une nouvelle vidéo, avec des effets spéciaux toujours aussi bluffants.

Dans sa dernière vidéo (à découvrir ci-dessus), postée sur YouTube samedi 19 avril, on y voit son fils partir à l'école, mais... en chute libre. La vidéo a déjà récolté plus de 170.000 vues.

Daniel Hashimoto a commencé à publier des vidéos de son fils transformé par la magie d'After Effects en super-héros mi-février.



Mais c'est surtout celle-ci, vue plus de 7,8 millions de fois, qui va faire connaître Action Movie Kid:



Après avoir publié une douzaine de courts extraits, Daniel Hashimoto avait mis en ligne une vidéo regroupant toutes les prouesses de son fils (ou plutôt les siennes), en promettant de nouveaux épisodes à venir. C'est maintenant chose faite, et on attend la prochaine avec impatience.



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Pour Pâques, le pape François demande des efforts de paix pour l'Ukraine, la Syrie, l'Afrique et le Venezuela

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RELIGION - Le pape François a demandé dimanche, à l'occasion de Pâques, que des "initiatives de pacification" soient entreprises dans la crise ukrainienne, en Syrie, Centrafrique, Sud Soudan et Venezuela, mettant aussi l'accent sur l'exploitation, l'abandon, l'extrême pauvreté et les gaspillages dans le monde.

Lors de son message pascal "Urbi et orbi" ("à la ville au monde"), devant 150.000 fidèles et curieux et devant les télévisions du monde entier, le pape a rappelé que Pâques était fêté cette année à la même date par les catholiques et les orthodoxes: "nous te prions, Seigneur, d'éclairer et d'inspirer des initiatives de pacification en Ukraine, pour que les parties intéressées, soutenues par la communauté internationale, entreprennent tout effort pour empêcher la violence et construire, dans un esprit d'unité et de dialogue, l'avenir du pays".

François a par ailleurs demandé dimanche une nouvelle fois aux belligérants syriens "l'audace de négocier la paix, désormais attendue depuis trop longtemps". Les parties en présence doivent cesser d'"utiliser la force pour semer la mort, surtout contre la population sans défense" et à permettre l'accès des populations "aux aides humanitaires nécessaires".

'Les immenses gaspillages dont nous sommes souvent complices"

François a aussi condamné "les victimes des violences fratricides en Irak" voisin, et souhaité une solution au conflit israélo-palestinien. En Afrique, le pape a lancé des appels pour des arrêts aux affrontements sanglants en République Centrafricaine, au Soudan du Sud et aux "atroces attentats terroristes dans certaines zones du Nigeria".

Au Venezuela, où le Vatican participe à une médiation pour rétablir la paix civile, le pape latino-américain a demandé que "les esprits se tournent vers la réconciliation et la concorde fraternelle". Mais le pape François, comme à d'autres occasions, a aussi évoqué plus largement les malheurs dus à l'injustice et à l'exploitation.

Il a fustigé "les immenses gaspillages dont nous sommes souvent complices" qui contribuent à la faim dans le monde, les personnes "sans défense, surtout les enfants, les femmes et les personnes âgées, parfois transformés en objets d'exploitation et d'abandon".

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Statut de l'animal dans le Code civil : cette évolution "symbolique" qui inquiète les agriculteurs

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ANIMAUX - Six mois ont suffi pour passer des paroles aux actes. C'était le 24 octobre 2013, dans une pétition largement médiatisée à l'initiative de la Fondation 30 millions d'amis, 24 intellectuels parmi lesquels l'éthologue Boris Cyrulnik ou le philosophe Michel Onfray, réclamaient une évolution du statut juridique de l'animal. Reconnus comme êtres sensibles par le Code rural et pénal, ce n'est alors pas le cas dans le Code civil où les animaux sont assimilés à des biens meubles, ou immeubles, au même titre qu'une chaise ou l'écran depuis lequel vous lisez ces lignes.

L'objectif pour les pétitionnaires: faire reconnaître la sensibilité des animaux dans ce pilier du droit français. Premier échec la veille de l'ouverture du Salon de l'agriculture lorsque François Hollande se prononça contre l'évolution du statut de l'animal dans le Code civil. Mais depuis le mardi 15 avril, c'est désormais chose faite lorsque, à la surprise générale, les députés adoptèrent un amendement conférant aux animaux le statut d'"êtres vivants doués de sensibilité".

Lire aussi:

» Elevage industriel, abattoirs, viande in vitro : faut-il réinventer l'élevage ?

» Bientôt dans vos assiettes : la guerre du steak


Déposé par le député PS des Hautes-Pyrénées et ancien ministre de l'agriculture Jean Glavany, il opère une révolution dans les termes dont la portée est limitée puisque les animaux restent des "biens corporels", qui peuvent être l'objet de propriété. "Totalement symbolique", "ambiguïté délibérée", dès le lendemain juristes et avocats de la cause animale dénoncent un texte insuffisant... mais suffisamment important pour faire trembler les murs du premier bastion agricole, le puissant syndicat majoritaire FNSEA.

Inquiétudes

Dans une lettre ouverte à François Hollande son président Xavier Beulin a fait part de son "inquiétude" et sa "stupéfaction".

"Au-delà des apparences, écrit-il, il s'agit bien d'une évolution juridique qui risque de remettre en cause la pratique même de l'élevage, le savoir-faire des éleveurs en matière de bien-être animal et offrir par là-même une opportunité aux mouvements animalistes de multiplier les procédures judiciaires à leur encontre". Et le syndicaliste de faire "solennellement appel" au président de la République pour qu'il arbitre, si possible en faveur des agriculteurs. "Il en va de l'avenir des éleveurs comme de l'élevage qui est et doit rester une cause nationale pour notre pays," conclut-il.

Faire peur aux éleveurs? Interrogé par Le HuffPost, le député Jean Glavany s'en défend. "Il n’y a aucune raison – aucune !- que les éleveurs s’inquiètent. Ils ne sont en rien concernés par ce vote. Les conditions d’élevage des animaux en France ont beaucoup, beaucoup progressé, à tous points de vue, ces dernières décennies. Il reste sans doute de la route à faire mais, je le répète avec insistance, tel n’est pas l’objet de cet amendement," assure-t-il.

Il n'empêche, l'outrage est aussi politique: dans un communiqué publié sur son site internet, le député de la Manche Philippe Gosselin dénonce le "danger" d'un amendement "voté en catimini".

"De la sensibilité aux questions animales on passe à une vraie sensiblerie," s'insurge-t-il. "Demain, c'est l'agriculture qui sera menacée, la louveterie, la chasse à courre voire la chasse tout court! Et que dire des conséquences éventuelles pour les agriculteurs, les laboratoires, les abattoirs ... qui pourraient se trouver dans des conflits juridiques très difficiles?" Autant de craintes que l'idée d'encadrer juridiquement le sort des animaux de compagnie en cas de divorce proposée par Frédéric Lefebvre (UMP), ne devrait pas dissiper.

"Faille"

Pourquoi tant d'inquiétude? Parce que comme le résume la philosophe Florence Burgat dans les colonnes de Libération, avec ce texte "une faille est donc introduite (...) il permet de soulever plus fortement certaines questions concernant le régime des choses auquel les animaux sont soumis".

"Ça va dans le bon sens car la force symbolique du Code civil est bien plus grande que celle du Code rural," abonde Léopoldine Charbonneaux, présidente du CIWF, une ONG dédiée au bien-être des animaux. "Dans les faits, ça ne change rien," tempère quant à elle Brigittte Gothière, porte-parole de l'association L214 qui milite pour l'abolition de l'élevage, "mais ce texte rend notre combat plus légitime aujourd'hui qu'hier," assure-t-elle.

Les craintes de la FNSEA d'une remise en cause de l'élevage seraient-elles alors fondées? Oui et non. "Ce qui peut changer, c'est l'appréciation des juges lorsqu'ils devront trancher," poursuit Brigitte Gothière dont l'association est régulièrement en procès contre des éleveurs.

Du côté du CIWF, l'organisation n'engage pas de procédures contre les éleveurs, mais veille plutôt au respect des la législation en vigueur: "À ce niveau," juge Léopoldine Charbonneaux, "la reconnaissance du caractère d’êtres sensibles des animaux a été importante pour convaincre de s’attaquer aux problématiques touchant les animaux d’élevage, c’est ce que nous attendons d’un tel débat."

En clair, il s'agit d'une opportunité. Avec la reconnaissance du statut d'être sensible et les interrogations qu'elle suscite, la question de la place des animaux se hisse encore un peu plus en tant que véritable débat de société.

Faut-il vraiment légiférer ?

Mais selon quels termes? Et avec quelle finalité? Pour mettre fin aux dérives dénoncées par les avocats des animaux, s'agirait-il de renforcer les règles pour mieux encadrer les rapports entre hommes et animaux dans l'élevage, ou d'aller encore plus loin? Quelle que soit la réponse à ces interrogations, celle-ci passerait alors par la loi, ce qui n'est pas forcément une bonne idée.

"Le fait de légiférer pour modifier le statut de l'animal repose sur un présupposé, celui que l'ensemble des éleveurs s'appuieraient sur cette législation pour penser leur rapport aux animaux. C'est faux, il y a un véritable décalage entre le droit et la manière dont les éleveurs pensent leurs rapports aux animaux" analyse le sociologue Sébastien Mouret (LASCO, Université Paris-Descartes), auteur de Élever et tuer les animaux (Puf éd.).

Selon lui, comprendre la banalisation de la violence dans l'industrie animale nécessite de comprendre la souffrance éthique des éleveurs induite par l'organisation du travail telle qu'elle est prescrite dans l'industrie animale. "Cette souffrance, que des stratégies de défense psychique rendent 'silencieuse', a pour effet d’affaiblir leur sensibilité morale envers les animaux. Elle plonge ces travailleurs dans le silence éthique et l’impuissance politique, rendant la violence du travail en systèmes industriels ordinaire," poursuit-il.

Dès lors, ce serait davantage le contexte de l'élevage qu'il faudrait modifier que la loi: "derrière l'évolution de la législation pointe la volonté d'asseoir une sorte de régime moral politique fondé sur le droit dans le but de normaliser les comportements des individus - ici les éleveurs - et d’infléchir les pratiques d'élevage. Éleveurs, citoyens et consommateurs se retrouvent pour la plupart exclus du débat sur la 'question animale'", regrette le chercheur.

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VIDÉO. Un clip sexy pour donner envie aux jeunes d'écouter de la musique classique

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MUSIQUE - Écouter de la musique classique, les enfants adorent ça avec la lecture de contes et d'histoires à l'heure de la sieste. Mais quand vient l'adolescence, tous ne gardent pas un goût prononcé pour les mélodies de Mozart, Liszt ou Beethoven.

Pour redonner envie aux jeunes (mais aussi aux adultes qui y seraient réfractaires) de s'intéresser à nouveau au classique, le festival belge B-Classic a eu l'idée de s'inspirer de ce qui est devenu la base dans certains clips de rap ou de pop: les femmes qui se trémoussent en petite tenue. Ce qui a donné une révision pleine de finesse de la Symphonie nº 9 de Dvořák (voir la vidéo en tête d'article).

Intitulé "The Classical Comeback", ce nouveau "format vidéo" permet d'offrir au classique "une exposition identique à celle de la pop ou du rock tout en combinant l'aspect visuel avec une émotion intemporelle", selon l’organisateur du festival.

Le meilleur moyen de moderniser le classique ?


Si le concept vous plaît, vous pouvez participer et créer votre propre clip. Il vous faudra seulement respecter les cinq règles d'or inscrites sur le site:

1. "Faites court. Pas plus de 5 minutes, la vidéo ne doit pas être trop longue pour intéresser le public d'aujourd'hui". Oui, il ne faudrait pas écouter trop de classique non plus.

2. "Soyez pertinent. L'aspect visuel de la vidéo doit exprimer l'émotion de la musique classique". Comme le font les filles qui s'essaient au twerk dans le clip?

3. "Soyez respectueux. La mélodie doit être entière et vous devez utiliser l'original. Pas de remix excessif". Vous croyiez peut-être qu'ils allaient parler de respecter la parité dans les vidéos?

4. "Faites-vous remarquer. La vidéo doit sortir du lot". Faire le buzz, c'est la base.

5. "Soyez fier. Vous participez à une cause noble qui vise à promouvoir la musique classique." Oui, enfin il y a l'art et la manière.

Si l'idée de vouloir moderniser n'a rien d’aberrant, pas sûr que la musique classique ait besoin de s'abaisser à ce niveau-là pour y arriver. Dites-nous ce que vous en pensez dans les commentaires !

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PHOTO. Le nouveau portrait de la reine Elizabeth II dévoilé pour fêter ses 88 ans

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ART - Si elle s’apprête à fêter ses 88 ans lundi 21 avril en toute discrétion avec sa famille, Elizabeth II fait tout de même la Une des médias outre-Manche à la veille de son anniversaire, avec la publication de son portait photographié par le célèbre David Bailey.

Loin des peintures austères de Buckingham Palace, la reine apparaît tout sourire sur ce cliché au style bien particulier et en noir et blanc (voir ci-dessous). Prise au mois de mars dernier, la photo servira à la campagne "GREAT Britain" dont le but est de promouvoir la Grande-Bretagne dans le monde entier.

reine elisabeth ii

D'après une source au sein du palais, citée par The Guardian, "le nom de Bailey a été suggéré par le premier ministre puis 'GREAT Britain' et la reine ont accepté".

Bailey, qui a photographié les plus grandes stars au cours des 50 dernières années, a expliqué avoir "toujours été un grand fan de la reine". "Elle a des yeux très doux avec un petit quelque chose de malicieux. J'ai toujours aimé les femmes forte et c'est une femme forte", a-t-il déclaré.

Comme l'a expliqué le ministre de la culture Sajid Javid, le portrait de la reine pourrait encourager les étrangers à venir visiter la Grande-Bretagne pour découvrir son patrimoine historique et accroître ainsi le tourisme.

Lancée en 2011, la campagne "GREAT Britain" est diffusée dans 144 pays et pourrait rapporter pour la saison 2013/2014 entre 700 millions et 1 milliard d'euros.

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VIDÉO. Football: le but incroyable de Dimitar Berbatov lors du match de Ligue 1 Monaco-Nice

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FOOTBALL - Arrivé à Monaco l'hiver dernier, Dimitar Berbatov fait assurément figure de bonne pioche pour le club de la principauté. Censé remplacer Radamel Falcao, indisponible après une grave blessure, le buteur bulgare de 33 ans répond parfaitement aux attentes. Il l'a encore prouvé dimanche 20 avril, lors de la 34e journée de Ligue 1, en ouvrant le score face à Nice sur une inspiration géniale.



Impressionnant de facilité, Dimitar Berbatov a tout le temps d'ajuster son tir, à l'arrêt, pour lober le portier niçois David Ospina, comme on peut le voir dans la vidéo ci-dessus. Un geste technique plein de maîtrise que l'attaquant célèbre sobrement, comme s'il était à l'entraînement. Ce but a en tout cas permis à l'AS Monaco de s'imposer 1-0 et d'assurer presque définitivement sa deuxième place en championnat, synonyme de qualification pour la prochaine Ligue des champions.

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Positions dans le sommeil: une étude scientifique s'intéresse à ce qu'elles disent sur notre vie de couple

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SCIENCES - La tête posée bien à plat, en position fœtale ou bien sur le ventre, chaque individu a sa façon de dormir. Une sorte de rituel immuable qui se complexifie quand on dort à deux. Si vous faites attention, vous vous rendrez forcément compte que vous ne dormez pas dans la même position, après une vie de couple longue de plusieurs années, que si vous avez rencontré votre moitié la semaine dernière.

De la même façon que le langage du corps en dit beaucoup sur notre façon d'être et notre psychologie, notre position pour dormir à deux reflète aussi notre rapport à l'autre, et en dit long sur notre vie de couple. En partant de ce constat, des chercheurs de l'université d'Hertfordshire (Grande-Bretagne) se sont demandé s'il existait une corrélation entre la distance qui sépare deux personnes lorsqu'elles dorment et leur bonheur au sein du couple, comme le rapporte le site Parent Herald.

Vivons heureux, dormons collés

Et les résultats ne sont guère surprenants. Après avoir observé les positions de 1000 dormeurs, les scientifiques ont conclu que plus la distance entre ces personnes était grande, plus leur degré d'intimité dans le couple était faible. Lorsqu'ils ont demandé aux individus observés s'ils étaient heureux dans leur vie de couple, 94% de ceux qui dormaient en maintenant un contact physique avec leur partenaire ont répondu par l'affirmative. A l'inverse, seulement 68% de ceux qui gardaient une certaine distance se sont dits heureux.

"C'est la première étude à s'intéresser aux positions de sommeil des couples", explique le professeur Richard Wiseman, son auteur principal. Il ajoute que ces conclusions "permettent de mieux appréhender la personnalité et la relation" des individus observés. Dans le détail, l'étude s'intéresse aussi aux positions de sommeil les plus fréquemment observées. Et c'est le "dos contre dos" qui arrive en tête avec 42% des dormeurs, tandis que seulement 4% dorment l'un en face de l'autre. On apprend aussi que les personnes extraverties ont tendance à se montrer plus "collantes", tandis que les profils créatifs aiment avoir de la place.

Evidemment, ces résultats sont à relativiser. Mais ils sont surtout révélateurs, explique Richard Wiseman au Telegraph, si un couple qui avait l'habitude de dormir avec une grande proximité finit par instaurer une distance durable dans le lit. Selon le chercheur, cette distance pourrait être "symptomatique" d'un éloignement général entre les deux partenaires. "Le facteur le plus important, ce sont les changements des habitudes de sommeil du couple", insiste-t-il.

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VIDÉO. L'ex-otage en Syrie Didier François revient sur les difficultés de sa détention

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OTAGES - L'ex-otage en Syrie, le journaliste Didier François, est revenu lundi matin sur Europe 1 sur ses conditions de détention et notamment les "simulacres d'exécution, pistolet posé sur la tempe ou le front", et son expérience de grand reporter qui lui a permis de décoder certaines situations.

"J'ai eu des simulacres d'exécutions, pistolets posés sur la tempe, ou le front", a raconté Didier François sur les ondes de la radio qui l'emploie et pour laquelle il s'était rendu en Syrie il y a plus de 10 mois pour faire un reportage sur le recours aux armes chimiques en ajoutant que le quotidien était parfois très dur:




Mais "les simulacres d'exécution ne m'ont jamais particulièrement stressé dans la mesure où on voyait trop que c'était de la pression", a raconté le journaliste, âgé de 53 ans.

"Des barreaux sur tous les interstices"

"S'ils avaient décidé de me couper la tête ou de me flinguer, c'est ritualisé. Il se trouve que, par ailleurs, j'ai la chance de connaître assez bien ce genre de choses. Les affaires d'otages, je les ai suivies très longtemps, et de très près, je connais relativement les procédures. ... Je voyais qu'on n'avait pas atteint la limite".

"C'est assez rassurant et ça permet d'être plus serein", a poursuivi le journaliste qui a couvert de très nombreux conflits, comme la Tchétchénie, le Kosovo, ou encore au Proche-Orient et en Irak.

Didier François est également revenu sur le quotidien, enfermé, une grande partie du temps avec les trois autres otages journalistes, dans des caves "avec des portes en fer, barreaux sur tous les interstices". Il a aussi fait part de moments étonnants comme une bataille de boule de neige avec ses geôliers:




"Casser les velléités de résistance"

Les premiers jours ont été particulièrement éprouvants: "Ils vous mettent tout de suite dans l'ambiance. La pression est très, très, très forte. Quatre jours sans manger et sans boire. Au quatrième jour sans boire, on commence vraiment à être mal, menotté à un radiateur et des coups. C'est un peu pour casser les velléités de résistance".

Edouard Elias, 23 ans, le photographe qui avait été enlevé avec Didier François au nord d'Alep le 6 juin 2013, a raconté de son côté qu'il avait surtout pensé à sa famille lors de sa détention. "Ça, c'est assez compliqué".

"Ca aurait pu être pire. Il y a eu des hauts et des bas" mais "on peut marcher, on est en bonne santé. c'est l'essentiel", a-t-il déclaré sur Europe 1, parlant des "risques du métier".

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La détox après Pâques : les 10 conseils pour bien gérer le retour à une alimentation normale

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PÂQUES - Vous avez mangé trop d'œufs en chocolat? Vous ne pouvez plus voir en peinture les restes de l'agneau dans votre frigo? Voici quelques conseils d'une naturopathe, Alessandra Moro-Buronzo pour vivre le mieux possible l'après Pâques en toute quiétude.

Posez donc le dernier œuf en chocolat que vous avez en main et faites chauffer de l'eau pour une bonne tisane, c'est l'heure de la détox. Votre estomac vous remercie d'avance.



Pour en savoir plus : deux livres écrits par Alessandra Moro Buronzo chez First Editions, disponibles en librairie ou sur Internet: Les remèdes naturels pour les Nuls et Remèdes de nos grands-mères.


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L'Everest meurtrier?

VIDÉO. Deux chats jouent ensemble avec une canne à pêche

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ANIMAUX - Les chats ont deux passions: jouer et manger. Alors pourquoi ne pas combiner ces deux activités pour passer un bon moment?

C'est chose faite avec ces deux matous qui jouent à pêcher du poisson: l'un dans le rôle du poisson, l'autre dans le rôle du pêcheur.

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Ukraine - Russie : les autorités de Kiev "enfreignent grossièrement" l'accord de Genève, affirme Lavrov

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UKRAINE - Les autorités de Kiev "enfreignent grossièrement" l'accord de Genève, qui prévoit notamment le désarmement des groupes armés illégaux et l'évacuation des bâtiments occupés dans les villes ukrainiennes, dans la capitale comme dans l'Est, a estimé lundi le ministre russe des Affaires étrangères.

"Non seulement, l'accord de Genève n'est pas respecté mais des mesures sont prises, notamment par ceux qui se sont emparés du pouvoir à Kiev, qui l'enfreignent grossièrement", a déclaré Sergueï Lavrov, lors d'une conférence de presse.

Les autorités de Kiev "déclarent ouvertement que l'accord de Genève ne s'applique pas au Maïdan car l'administration de la ville de Kiev a décidé que ce lieu pouvait être préservé et qu'il était légitime. C'est tout à fait inacceptable", a-t-il expliqué.

Sergueï Lavrov faisait alors référence à une place centrale de la capitale, haut lieu du mouvement de contestation qui a renversé en février le régime pro-russe du président Viktor Ianoukovitch et sur lequel des manifestants campent toujours au milieu de barricades.

Accusations mutuelles

Russie et Etats-Unis s'accusent mutuellement d'ingérence et d'absence de volonté pour appliquer l'accord de Genève, depuis sa signature jeudi.

Les Etats-Unis, qui estiment que Moscou se trouve derrière les troubles en Ukraine, ont appelé la Russie à faire pression sur les insurgés pro-russes, qui gardent encore le contrôle de l'administration régionale de Donetsk mais aussi de nombreuses mairies dans la région, pour qu'ils respectent l'accord et menacé de nouvelles sanctions.

"Les tentatives d'isoler la Russie sont vaines, car isoler la Russie du reste du monde est impossible," a rétorqué lundi M. Lavrov.

"Tout d'abord parce que nous sommes une grande puissance, indépendante et qui sait ce qu'elle veut. Et deuxièmement parce qu'une écrasante majorité de pays ne veulent pas isoler la Russie", a-t-il ajouté.

Joe Biden attendu à Kiev

Cette déclaration russe intervient alors que le vice-président américain Joe Biden se rend lundi à Kiev pour soutenir les autorités ukrainiennes pro-occidentales, au moment où les craintes d'une intervention russe dans l'Est de l'Ukraine sont montées d'un cran avec l'appel des insurgés séparatistes à Vladimir Poutine.

Une fusillade meurtrière dimanche, le jour de Pâques, en périphérie de Slaviansk contrôlée par des forces armées pro-russes, a brusquement refroidi les espoirs de règlement de la crise nés de l'accord conclu à la surprise générale jeudi à Genève entre Russes, Ukrainiens et Occidentaux.

L'attaque, qui a fait cinq morts selon les séparatistes et trois selon Kiev, a provoqué l'indignation de Moscou, qui a dénoncé le sort des "victimes innocentes". Elle a poussé le maire autoproclamé de la ville, Viatcheslav Ponomarev, à demander solennellement au président russe d'envoyer des forces de "maintien de la paix" dans la région russophone, ou au moins des armes pour repousser les paramilitaires nationalistes qui selon lui menacent la population.

Cet appel à Moscou, qui a reconnu avoir massé des troupes à la frontière, rappelle celui des dirigeants de la Crimée au président russe avant le référendum conduisant à son rattachement à la Russie.

Depuis la perte par Kiev de la Crimée, les Etats-Unis et l'Union européennes ont appliqué des sanctions contre de hauts-responsables russes et Washington menace de nouvelles mesures s'attaquant cette fois à des pans entiers de l'économie russe, déjà confrontées à des fuites massives de capitaux et au bord de la récession.

Premier haut responsable américain en visite en Ukraine depuis le secrétaire d'Etat John Kerry le 4 mars, Joe Biden doit atterrir à Kiev peu après 14h. Le vice-président américain, qui s'est fortement impliqué dans la crise politique en Ukraine depuis son éclatement en novembre, doit rencontrer mardi le président par intérim Olexandre Tourtchinov et le Premier ministre Arseni Iatseniouk.

LIRE AUSSI:
• C'est la guerre entre les patriarches orthodoxes russe et ukrainien
• 4 morts dans une fusillade entre pro et anti-russes
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Des députés PS proposent un autre plan d'économies que celui de Valls

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« Je sais les attentes, je sais les doutes », avait commenté Manuel Valls, le 16 avril, en présentant son plan pour réduire les dépenses publiques de 50 milliards d'euros entre 2015 et 2017. Probablement ne mesurait-il pas encore l'ampleur des doutes dans les rangs de sa majorité.

Le Parti socialiste, après la débâcle des élections municipales, le remaniement précipité à tous les étages du pouvoir et la désastreuse affaire Aquilino Morelle, est à bout de nerfs. Nul, aujourd'hui, n'est en mesure de garantir que le programme de stabilité, qui fixe les prévisions financières de la France et doit être voté le 29 avril à l'Assemblée nationale, recueille une majorité.

Les mises en garde, ces derniers jours, se sont accumulées, les signes de défiance se sont multipliés. Tout au long de cette fin de semaine pascale, les principaux responsables socialistes ont pu constater que, en l'état, la version actuelle du programme d'économies ne passe pas dans le parti.

PHOTOS. De l'alcool en poudre bientôt en vente aux États-Unis?

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L'alcool liquide en bouteille pourrait bientôt ne plus être qu'un lointain souvenir. Comme le rapportent plusieurs médias anglo-saxons, l'Alcohol and Tobacco Tax and Trade Bureau aux États-Unis a approuvé au mois d'avril la vente d'alcools forts... en poudre.

Un concept que la marque Palcohol (jeu de mot avec "Pal", ami, et "alcohol", alcool) est actuellement en train de faire breveter et qui pourrait faire son apparition dans les rayons américains dès l'automne prochain, assure l'entreprise qui reste tout de même consciente que rien n'est encore fait.

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De la vodka, un cocktail et du rhum, en poudre


Le gouvernement et les États du pays doivent en effet encore se prononcer sur la question avant une quelconque commercialisation. Sans oublier les nombreux industriels qui risquent de ne pas goûter cette concurrence nouvelle et faire pression pour éviter la mise sur le marché.

Un "ami" à emmener "partout où vous allez"

Avant même son hypothétique commercialisation, le produit est déjà la cible de nombreuses critiques. Plusieurs médias rapportent effectivement que des messages de promotion diffusés en amont sur le site de la marque invitaient clairement les futurs consommateurs à suivre des comportements à risques, voire illégaux.

Selon The Verge, Palcohol a notamment vanté les mérites de son innovation en mettant en avant son aspect pratique et facilement transportable qui permettrait, par exemple, de s'en servir "dans les cinémas, pendant les événements sportifs (ce qui est parfois interdit dans les matches d'universités américaines, ndlr) ou encore de le saupoudrer directement sur de la nourriture".

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"Emmenez votre 'ami' partout où vous allez !", un des slogans de la marque


Un discours immédiatement modifié par la marque après l'approbation de l'Alcohol and Tobacco Tax and Trade Bureau. Maintenant mis à jour, le site affiche une ligne moins controversée et explique avoir "fait des essais avec des messages humoristiques et provocateurs qui ne figureront pas dans la promotion définitive du produit".

"Sniffer du Palcohol vous rendra ivre instantanément"

Toujours selon The Verge, la marque admettait également sur son site, avant mise à jour, que "sniffer du Palcohol vous rendra ivre instantanément". Et même si l'entreprise précisait immédiatement derrière que "ça n'est pas une bonne idée, [...] ça pourrait être dangereux", l'inquiétude de voir l'utilisation du produit dérivée est bien là.



"Cela va mal se finir", redoute ce twittos



Le nouveau site (en cours de construction), appelle maintenant à ne surtout pas sniffer le contenu de ces sachets d'environ 30 grammes d'alcool. "Ce n'est ni une façon responsable ni intelligente d'utiliser le produit', assure la marque qui promet par ailleurs avoir dilué le degré alcoolique de sa poudre pour éviter les incidents.

Peut-être un aspect de l'invention qui explique le fait que, pour le moment, seuls les cocktails — dont Margarita, Mojito, Cosmo et Lemon Drop — ont été approuvés. Les alcools purs — la vodka et le rhum — devront en effet encore attendre avant de pouvoir espérer voir le jour. Quoi qu'il arrive, reste une grande question pour l'instant sans réponse: quel sera le goût d'un Mojito "lyophilisé"?

Pour rappel, les États-Unis n'en sont pas à leur coup d'essai dans le domaine de l’alcool en poudre. En 2013, l'entreprise américaine Pat's Backcountry Beverages avait créé un concentré de bière à mélanger avec de l'eau gazéifiée pour ne plus avoir à transporter de lourds packs et gaspiller des canettes.

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VIDÉO. Des bagages en soute jetés par des employés: Air Canada suspend les bagagistes indélicats

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AIR CANADA - Vous vous êtes toujours demandé ce qui arrivait à vos bagages une fois confiés aux employés de l'aéroport? Par où passent-ils, qui s'en occupe et surtout comment sont-ils traitées? Les passagers d'Air Canada ont eu la réponse à une de ces questions et elle n'est pas très rassurante.

Dwayne Stewart, un résident de Vancouver a filmé puis mis en ligne sur Youtube une vidéo dans laquelle on voit des bagagistes d'Air Canada faire leur travail de manière assez indélicate. En effet, plutôt que de descendre à la main les valises dont ils ont la charge, ils ont préféré les jeter par dessus la passerelle où ils se trouvent.

Publiée le 17 avril, la vidéo qui a dépassé le million de vues a engendré de nombreux commentaires sur Internet. De quoi faire réagir la compagnie aérienne. "Ces gestes vont clairement à l'encontre de nos procédures lorsque des bagages sont enregistrés à la porte d'embarquement: ces procédures stipulent que les bagages doivent être descendus à la main jusqu'à l'aire de circulation", a fait savoir Air Canada.

En plus des excuses "pour le traitement tout à fait inacceptable dont a fait l'objet les bagages de nos passagers", la compagnie aérienne a également annoncé que "les employés impliqués ont été suspendus et avisés qu'ils seront licenciés une fois l'enquête interne complétée".

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L'avenir de l'Internet se décide au Brésil

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Les 22 et 23 avril, le Brésil organise un sommet dont les enjeux sont tout simplement le contrôle mondial de l'Internet. Une réunion sur "l'avenir de la gouvernance de l'Internet" à l'initiative de la président brésilienne Dilma Rousseff. Le surnom de ce sommet: Netmundial. Rien à voir avec la coupe du monde de football, le surnom reflète l'enjeu. Il s'agit bien de discuter du contrôle de l'Internet mondial.

N'assistera pas qui veut. La conférence est gratuite, mais sur invitation uniquement. Pour obtenir le sésame, il fallait soumettre un dossier. Des "expressions d'intérêt" qui ont été envoyées du monde entier. Du côté de l'Afrique, c'est majoritairement la société civile qui a demandé à être conviée. Outre Atlantique, c'est plutôt le secteur privé. En tout, 681 invitations ont été délivrées à des ressortissants de 87 pays. Parmi les heureux élus, 165 représentent la société civile, 121 le secteur privé, 81 le secteur universitaire, 91 la communauté technique. Surtout, 171 représentants gouvernementaux issus de 66 pays seront présents, dont 27 ministres.

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Jeux, et enjeux, politiques


Il y aura donc du lourd au Brésil. Pourquoi ? Parce que l'Internet concentre aujourd'hui les luttes de pouvoir à l'échelle mondiale. Le Brésil sympathisait, il y a peu, avec un bloc officieux incluant la Russie et la Chine. Des pays qui revendiquant la fin du contrôle technique unilatéral des Etats-Unis sur le Net. Juste avant Netmundial, l'administration américaine a coupé l'herbe sous le pied de ses détracteurs en annonçant son intention de transférer ce contrôle (celui de la "racine" de l'Internet) de son modèle gouvernemental actuel vers un modèle "multi acteurs" au sein duquel toutes les communautés précitées auraient leur mot à dire.

Du coup, par le biais de Netmundial, le Brésil se pose en rassembleur. En amont de la réunion, 188 soumissions ont été envoyées au comité d'organisation. Des textes contenant des propositions, parfois concrètes, parfois plus abstraites, sur des sujets variés. Par exemple:

  • La cybersécurité

  • La protection des données personnelles

  • La liberté d'expression

  • La mondialisation de la racine technique de l'Internet (IANA)

  • Le rôle des gouvernements dans la gouvernance de l'Internet

  • Améliorer la participation des pays en voie de développement

  • L'accès à Internet par tous et pour tous

  • Renforcer le Forum de la Gouvernance sur Internet (le principal forum de discussion mondial sur les questions de gouvernance du Web)

  • La neutralité du Net

  • Renforcer les infrastructures techniques

  • Les questions financières et de fiscalité



Parmi les contributeurs d'idées, 22 gouvernements et même la commission européenne, dont la vice présidente Neelie Kroes a été particulièrement diserte sur le sujet.

Qui fera quoi ?


Compte tenu de l'enjeu et vu le peu de participants autorisés sur place (en comparaison, les réunions de l'ICANN, le régulateur technique de l'Internet, accueillent régulièrement plus de 2 000 participants), un réseau complet permettant de suivre la conférence en ligne s'est monté. 33 points de retransmission ont été installés dans 30 villes et 23 pays. Il sera également possible de suivre les débats sur le Net. En prenant connaissance des deux principaux buts du sommet, on comprend mieux pourquoi il suscite un tel intérêt. Netmundial vise d'abord à livrer des principes généraux concernant la gouvernance de l'Internet. Déjà tout un programme autour duquel les discussions, voir les négociations, s'annoncent chargées.

Surtout que de ces principes doit aussi découler une "feuille de route pour l'évolution de l'écosystème de la gouvernance de l'Internet". Un phrasé très onusien, mais c'est bien de savoir qui fera quoi en matière de gouvernance du Net dont il s'agit.



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VIDÉO. True Blood saison 7 : HBO dévoile la première bande-annonce

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SÉRIES TV - La fin approche pour True Blood. Après avoir diffusé un teaser qui ne laissait rien entrevoir, HBO a enfin dévoilé dimanche 20 avril les toutes premières images de la septième et ultime saison de la série.

Un dernier chapitre qui s'annonce, bien évidemment, sombre et sanglant. Dans le clip (que vous pouvez voir en tête d'article), la fée Sookie révèle que le gouvernement a abandonné les citoyens de la ville de Bon Temps, et ce malgré la terrible attaque d'une église par une horde de vampires affamés.

Les habitants, maintenant désespérés, "s'en prennent les uns aux les autres et se comportent comme des animaux", se désole l'héroïne qui devra affronter un déferlement de vampires "zombies", infectés par le terrible virus de l'hépatite V et prêts à tout pour détruire les humains. Une hécatombe est-elle à prévoir?

Qu'adviendra-t-il d'Eric ?

Sans surprise, la vidéo n'apporte pas de réponse à une question majeure qui hante les téléspectateurs depuis le dernier épisode de la saison 6. Si l'on aperçoit Jason, Lafayette, Tara, Jessica, Bill, Alcide ou encore Sam, les fans remarqueront effectivement l'absence du ténébreux Eric, dont le sort avait été laissé en suspens.

Lancée en 2008, True Blood a démarré sur les chapeaux de roues sur HBO en devenant la série la plus regardée sur la chaîne câblée après seulement une saison. Elle est actuellement la plus populaire de l'histoire de la chaîne derrière Les Soprano et Game of Thrones.

"True Blood a vraiment défini HBO", a récemment déclaré le président de la chaîne Michael Lombardo qui a par ailleurs promis aux fans "un chapitre final à ce programme incroyable". Alors, prêts à faire vos adieux? Rendez-vous le 22 juin pour découvrir le premier des 10 derniers épisodes de la série.

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Il y aura une élection présidentielle en Syrie le 3 juin (et Bachar al-Assad devrait l'emporter)

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SYRIE - La présidentielle en Syrie, qui devrait conduire à la réélection de Bachar al-Assad, aura lieu le 3 juin malgré la guerre sanglante qui ravage le pays et l'opposition de nombreux Etats réclamant son départ du pouvoir. "Je fixe au mardi 3 juin la date de l'élection d'un président (...) pour les citoyens résidant en Syrie (...) et au 28 mai 2014 (...) pour les Syriens vivant à l'étranger", a annoncé le président du Parlement Mohammad al-Laham lors d'une séance solennelle du Parlement.

Avant la séance, deux personnes ont été tuées par trois tirs au mortier près du Parlement, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Trente-six personnes ont en outre été blessées, selon l'agence officielle Sana. "Il s'agit de la première élection pluraliste et nous sommes confiants que vous (le peuple syrien) allez choisir celui qui mérite de diriger la Syrie, de la défendre, de garantir un avenir où tous les Syriens jouiront de leurs droits sans discrimination", a lancé Mohammad al-Laham.

Les dépôts des candidatures se feront du 22 avril au 1er mai auprès de la Cour suprême. Jusqu'à présent, Bachar al-Assad --comme son père Hafez précédemment --, avait été choisi par référendum. Candidat unique, il avait été élu pour sept ans en 2000 par référendum avec 97,29% des voix, puis réélu en 2007 avec 97,62% des votes.

Parlement acquis au régime

La nouvelle Constitution approuvée en 2012 donne pour la première fois la possibilité à plusieurs candidats de se présenter. Mais en réalité, les conditions requises limitent fortement leur nombre. Selon les clauses approuvées par le Parlement le 14 mars, le futur président doit avoir vécu en Syrie de manière continue au cours des 10 dernières années. En outre, tout candidat doit obtenir le soutien d'au moins 35 des 250 députés.

Or comme le Parlement est acquis au régime, ces articles rendent quasiment impossible la candidature d'un opposant de l'extérieur, et très difficile celle d'un opposant de l'intérieur. Le président Assad, qui n'a pas encore annoncé officiellement sa candidature, avait affirmé en janvier dans une interview à l'AFP qu'il y avait "de fortes chances" qu'il se représente.

En vertu de la nouvelle Constitution, Bachar al-Assad a le droit de se présenter à deux nouveaux mandats de sept ans ce qui, théoriquement, lui permettrait de diriger son pays jusqu'à 62 ans.

"Nous annonçons la tenue du scrutin à la date prévue, sans retard, sans tenir compte de tout ce qui se dit à l'étranger. Notre décision est libre, indépendante, personne ne nous la dicte", a ajouté Mohammad al-Laham, alors que l'opposition et plusieurs pays réclament le départ de Bachar al-Assad du pouvoir. Une source de sécurité à Damas a affirmé à l'AFP s'attendre à "une augmentation du nombre d'obus sur Damas pour tenter de saboter l'élection".

"Election sans surprise"

Pour le géographe Fabrice Balanche, spécialiste de la Syrie, "Assad peut organiser le scrutin sans problème car il contrôle le territoire où se trouve la majorité de la population syrienne. Il lui reste à trouver deux figurants pour donner un semblant de compétition à cette élection sans surprise".

"Le scrutin se déroulera dans la zone gouvernementale: cette bande de territoire qui va de la frontière jordanienne jusqu'à Lattaquié en passant par Damas, Homs et Hama ainsi que les villes tenues par le régime dans la zone nord et est comme Idleb, la moitié d'Alep et la moitié de Deir Ezzor". Selon lui, Bachar al-Assad contrôle "40% du territoire habité. Cependant 60 à 70% de la population se trouve en zone gouvernementale contre 20 à 30% dans les zones rebelles et 10% à l'étranger".

Sur le terrain, 52 civils, dont 14 enfants, ont été tués dimanche par des raids aériens dans la province d'Alep, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Mohammad Wissam, un activiste d'Alep a expliqué ce bilan sanglant par le fait que les hélicoptères ont visé des marchés de la ville. Certaines victimes ont été brûlées vives car un baril d'explosif est tombé sur un dépôt de carburant. A Homs, à Jeb al-Jandali, à l'est de Vieille ville, l'armée a repris lundi des immeubles occupés la veille par les rebelles.

La guerre a fait depuis mars 2011 plus de 150.000 morts tandis que trois millions de Syriens ont fui leur pays et 6,5 millions ont été déplacés.

Lire aussi:
» Les terribles avant/après de la guerre en Syrie
» Syrie: ce qui a changé depuis la dernière escalade internationale
» 5 faits terrifiants sur l'état du système de soins en Syrie


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VIDÉO. Faire un noeud de cravate facilement et rapidement

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MODE - Pour ceux qui ne sont pas habitués, faire un noeud de cravate peut être un véritable calvaire. Et non, demander à quelqu'un de vous montrer puis garder le noeud pendant des années n'est PAS une solution!

Heureusement, ce vendeur iranien a une technique qui semble assez simple (et rapide). Dans une vidéo publiée dimanche 20 avril sur Liveleaks, un client a immortalisé la démonstration. La vidéo était l'une des plus commentées sur Reddit (à découvrir ci-dessus).

Si vous n'arrivez pas à bien voir les mouvements effectués, un utilisateur de Reddit a trouvé une plus vieille vidéo permettant de voir le geste sous un autre angle:



Toujours pas? Alors voici un gif pour vous repasser le geste en boucle:

gif

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Bouteflika, Sissi, Bachar, les autoritarismes ont la vie dure

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Trois élections présidentielles. Trois images. Un seul message. L'autoritarisme a la vie dure. Impossible de ne pas établir la comparaison. Impossible de ne pas y voir une étrange coïncidence qui en dit long sur la nature des enjeux du pouvoir qui travaillent la société arabe. Après une pulsion démocratique qui a porté les islamistes au pouvoir, voici venir le temps des raidissements. Après une période d'espoir et d'enthousiasme, un épais rideau, un sombre réalisme s'est abattu sur l'ensemble de l'espace arabe comme si la peur de la nuit islamiste avait castré tous les espoirs.

Première image la plus récente celle de Abdelaziz Boutelflika, un président physiquement diminué, refusé par la majorité de sa classée politique et la totalité des jeunes algériens mais qui parvient à réaliser un score soviétique. Une image qui a fait le tour de la planète, celle montrant un Bouteflika dont la maladie a entassé la taille sur une chaise roulante et qui s'accroche à l'urne avec la même détermination et la même voracité que son système militaire s'accroche au pouvoir. L'image fut accueillie par beaucoup d'algériens comme un gage suprême d'humiliation. Bouteflika réélu comme sur des roulettes s'esclaffent, un brin masochiste, tous les réseaux sociaux. Abdelaziz Bouteflika, si diminué soit-il, si peu porteur de changement, si peu conducteur de dynamique, semble s'être imposé comme un stabilisateur de pulsions, un modérateur des passions. Son choix par défaut équivaut à un report volontaire du changement à des jours meilleurs comme si le constat algérien est que la société algérienne n'est pas encore mûre pour couver la tentation démocratique.

La seconde est celle du Maréchal Sissi. L'ancien ministre de la défense qui a décapité le processus démocratique égyptien sous prétexte que la gouvernance islamiste menace les fondements de la société égyptienne. Sissi aurait dû se cantonner à son rôle de "sauveur" de l'Égypte. Mais la tentation était grande de s'emparer du pouvoir. Il le fait à travers des présidentielles. Mais auparavant il construit une stature, une légende avec des outils qui sacralisent le culte de la personnalité. Lui le militaire qui se mue en civil pour mieux capter cette aspiration au changement, ce désir de démocratie né du printemps arabe mais bien vite repris au vol par la machine militaire. Abdelafatah Sissi est gauche avec l'exercice démocratique comme un militaire longtemps habitué à se vêtir avec des costumes aux plis disciplinaires impeccables qui se retrouve à dandiner sa taille et sa démarche dans du "sport wear". Maladroit, incertain, souvent invisible, le candidat Sissi se comporte encore avec ses fans avec un mélange de distance et de mépris qui en dit long sur son incapacité à se convertir à la religion de la démocratie, lui qui se veut la réincarnation de l'ordre et de l'autorité.

La troisième image provient de cette Syrie à feu et à sang depuis plus de trois ans. Des dizaines de milliers de morts, des centaines de milliers de réfugiés, des pertes économiques à la dimension incalculable et pourtant Bachar El Assad se prépare tranquillement à une présidentielle, à chevaucher une course électorale faussée à tous les niveaux. Son seul objectif est de légitimer sa poigne de fer, de faire durer son emprise, de passer en pertes et profits tous les drames et les malheurs qui frappent la société syrienne. Après avoir été le fossoyeur du printemps syrien, Bachar Al Assad entame la présidentielle comme un gigantesque coup de bluff. Sa posture porte le message suivant: les syriens s'affrontent violemment mais je demeure le seul étendard de la stabilité et de l'unité. Il renvoie par la même occasion l'opposition fracturée par des ambitions fratricides à son incapacité à trancher la bataille militaire ni à formuler une alternative crédible.

Lire aussi:



Ces trois instantanés ont en commun la victoire de la tendance autoritarisme portée -il est vrai- par les structures que certains disent imperméables à la démocratie du vieux pays. Le pays profond qui sent le changement comme une menace pour ses acquis et qui se raidit pour apporter son soutien à l'autoritarisme, quitte à calcifier l'espoir du changement. Bouteflika, Sissi, Bachar El Assad en sont les dignes représentants.

La communauté internationale observe ces raidissements au sein du monde arabe avec une forme de soulagement. Après avoir cru que seule la déclamation de la démocratie à travers un frisson exprimé dans la rue et par un peuple assoiffé de liberté, peut ouvrir la voie à la pratique démocratique, l'heure est à la grande désillusion. Il est vrai que l'approche occidentale, américaine en l'occurrence, sortait d'une grande séquence où le "nation building" et la greffe de la démocratie était le slogan fédérateur. Aujourd'hui, ces pays, américains et européens, semblent s'accommoder de ce retour de bâtons autoritaire et militaire quand ils ne l'encouragent pas de façon souterraine. Qui voit d'un mauvais œil aujourd'hui le maintien de Bouteflika au pouvoir en Algérie contre toute logique politique, ou son irrésistible conquête par Sissi en Egypte et sa tentative de ré légitimation en Syrie par Bachar? Personne.



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