GAZA - Trois jours après la fin du dernier cessez-le-feu, une nouvelle courte trêve de 3 jours a été conclue entre le Hamas et Israël dimanche 10 août au Caire, en Egypte, médiateur dans les négociations.
Un responsable palestinien a tout d'abord fait état d'un "consensus simultané" des deux parties puis Israël a annoncé avoir "accepté la proposition égyptienne de cessez-le-feu".
En début de soirée, "l'Egypte a appelé les deux parties, Israéliens et Palestiniens, à s'engager à un cessez-le-feu de 72 heures effectif à partir de lundi 00h01 heure du Caire (23h01 en France dimanche)" et "à travailler, pendant ce temps, à un cessez-le-feu global et permanent", a indiqué le ministère égyptien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Dans l'après-midi, après avoir menacé de quitter Le Caire, le mouvement islamiste Hamas qui contrôle la bande de Gaza avait annoncé qu'il examinait une nouvelle proposition de l'Egypte pour une trêve de 72 heures. Mais Israël, qui avait retiré sa délégation de négociateurs dès vendredi, répétait alors qu'il ne négociera pas tant que les tirs de roquettes en provenance de Gaza n'auront pas cessé.
La balle dans le camp d'Israël
L'Egypte, médiateur dans les négociations entre Israéliens et Palestiniens, avait insisté dimanche sur la nécessité de lever le blocus imposé depuis 2006 sur l'enclave palestinienne, au paroxysme des incertitudes sur la poursuite des pourparlers.
Et alors qu'il ne communique d'ordinaire que pour annoncer une trêve ou l'échec des négociations indirectes du Caire, le ministère égyptien des Affaires étrangères avait par ailleurs rendu public un communiqué qui semblait rejeter la balle dans le camp d'Israël.
"Dans le cadre des efforts de l'Egypte pour épargner le sang des innocents Palestiniens et afin d'apporter tout son soutien à leurs demandes légitimes et alléger leurs souffrances, l'Egypte poursuit ses efforts (...) notamment en ce qui concerne le siège inhumain de la bande de Gaza par Israël, qui doit être levé parce que c'est sa responsabilité en tant que force d'occupation", lisait-on dans ce texte.
L'Egypte ne présentait toutefois pas la levée du blocus comme une condition pour la proposition de trêve de 72 heures, mais comme l'un des objectifs des négociations ultérieures.
L'objectif : "vivre sans blocus"
Toute trêve durable doit déboucher sur une levée du blocus de Gaza, a cependant déclaré le chef du Hamas, Khaled Mechaal, dans une interview exclusive à l'AFP dimanche soir à Doha.
Le cessez-le-feu de 72 heures, conclu dimanche avec Israël, "est l'un des moyens ou des tactiques destinés à faire réussir les négociations ou acheminer l'aide humanitaire", a affirmé Mechaal. "L'objectif auquel on tient est que les demandes palestiniennes soient satisfaites et que la bande de Gaza vive sans blocus", a-t-il ajouté.
"Cet objectif, nous y insistons et en cas d'atermoiement d'Israël et de poursuite de l'agression, le Hamas et les autres factions palestiniennes sont prêts à résister sur le terrain et sur le plan politique et (...) faire face à toutes les éventualités", a-t-il poursuivi.
Un responsable palestinien a tout d'abord fait état d'un "consensus simultané" des deux parties puis Israël a annoncé avoir "accepté la proposition égyptienne de cessez-le-feu".
En début de soirée, "l'Egypte a appelé les deux parties, Israéliens et Palestiniens, à s'engager à un cessez-le-feu de 72 heures effectif à partir de lundi 00h01 heure du Caire (23h01 en France dimanche)" et "à travailler, pendant ce temps, à un cessez-le-feu global et permanent", a indiqué le ministère égyptien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Dans l'après-midi, après avoir menacé de quitter Le Caire, le mouvement islamiste Hamas qui contrôle la bande de Gaza avait annoncé qu'il examinait une nouvelle proposition de l'Egypte pour une trêve de 72 heures. Mais Israël, qui avait retiré sa délégation de négociateurs dès vendredi, répétait alors qu'il ne négociera pas tant que les tirs de roquettes en provenance de Gaza n'auront pas cessé.
La balle dans le camp d'Israël
L'Egypte, médiateur dans les négociations entre Israéliens et Palestiniens, avait insisté dimanche sur la nécessité de lever le blocus imposé depuis 2006 sur l'enclave palestinienne, au paroxysme des incertitudes sur la poursuite des pourparlers.
Et alors qu'il ne communique d'ordinaire que pour annoncer une trêve ou l'échec des négociations indirectes du Caire, le ministère égyptien des Affaires étrangères avait par ailleurs rendu public un communiqué qui semblait rejeter la balle dans le camp d'Israël.
"Dans le cadre des efforts de l'Egypte pour épargner le sang des innocents Palestiniens et afin d'apporter tout son soutien à leurs demandes légitimes et alléger leurs souffrances, l'Egypte poursuit ses efforts (...) notamment en ce qui concerne le siège inhumain de la bande de Gaza par Israël, qui doit être levé parce que c'est sa responsabilité en tant que force d'occupation", lisait-on dans ce texte.
L'Egypte ne présentait toutefois pas la levée du blocus comme une condition pour la proposition de trêve de 72 heures, mais comme l'un des objectifs des négociations ultérieures.
L'objectif : "vivre sans blocus"
Toute trêve durable doit déboucher sur une levée du blocus de Gaza, a cependant déclaré le chef du Hamas, Khaled Mechaal, dans une interview exclusive à l'AFP dimanche soir à Doha.
Le cessez-le-feu de 72 heures, conclu dimanche avec Israël, "est l'un des moyens ou des tactiques destinés à faire réussir les négociations ou acheminer l'aide humanitaire", a affirmé Mechaal. "L'objectif auquel on tient est que les demandes palestiniennes soient satisfaites et que la bande de Gaza vive sans blocus", a-t-il ajouté.
"Cet objectif, nous y insistons et en cas d'atermoiement d'Israël et de poursuite de l'agression, le Hamas et les autres factions palestiniennes sont prêts à résister sur le terrain et sur le plan politique et (...) faire face à toutes les éventualités", a-t-il poursuivi.
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