MUNICIPALES - La question des logements sociaux des élus continue de troubler la campagne pour la mairie de Paris. Alors que la presse a révélé ces dernières semaines que plusieurs élus de l'opposition et de la majorité, dont 5 adjoints de Bertrand Delanoë, bénéficiaient d'appartements à loyer modéré, la candidate socialiste Anne Hidalgo a tenu à donner des gages de transparence pour couper court à la polémique.
"S’agissant des élus, je souhaite qu’aucun conseiller de Paris ne soit locataire d’un logement attribué par la Ville de Paris ou un de ses bailleurs", indique la première adjointe de Bertrand Delanoë dans un communiqué adressé ce jeudi 5 décembre. Un durcissement de sa position antérieure puisque cette consigne s'appliquera à tous les candidats qui se présentent devant les électeurs en mars 2014. "Chaque candidat sur les listes que je présente, devra avant les élections, signer une charte d’engagement en ce sens", explique l'élue du 15e.
Pour faire respecter cette règle et éviter tout conflit d'intérêt entre les élus et les services fournis par la Ville (logement, crèches...), Anne Hidalgo confirme "la création d’une Commission de déontologie" au lendemain des élections. "Si des situations exceptionnelles devaient justifier une dérogation aux règles que je souhaite édicter, c’est elle qui aurait à en connaître", précise-t-elle.
Delanoë met en avant une "politique du logement exemplaire"
Anne Hidalgo se range donc en partie à la position sans concession arrêtée par son adversaire UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet. Celle-ci a imposé à ses troupes de quitter leur logement social si elles souhaitent figurer sur ses listes.
Message reçu dans les arrondissements. "Il n'y a pas d'échec sur la transparence. S'il faut aller plus loin, on ira plus loin", lâche une tête de liste socialiste d'un arrondissement stratégique.
Pour couper court au soupçon, le maire sortant de Paris, Bertrand Delanoë, a lui mis en avant sa "politique du logement exemplaire" dans la capitale. "Les attributions de logements sociaux dont fait état Mediapart dans un article mis en ligne hier ont toutes eu lieu avant 2001. [...] Ces situations ne sont en rien illégales, elles ne sont le fruit d’aucun passe-droit."
Néanmoins, ce dernier "appelle les élus comme les autres locataires du parc social à faire preuve de responsabilité dès que, leur situation matérielle s’étant améliorée, elle ne justifie plus l’occupation d’un logement social dans la crise que nous traversons". L'édile soutient par ailleurs le renforcement des critères s'appliquant dans l'attribution des logements sociaux afin que ceux-ci profitent aux plus nécessiteux. "Ces conditions renforcées ne viseraient en aucun cas les seuls élus, mais l’ensemble des locataires de logements sociaux", précise-t-il encore.
Des arguments censés répondre au Front national qui surfe déjà sur le climat de suspicion à l'égard de la politique d'attribution de logements dans la capitale.
"S’agissant des élus, je souhaite qu’aucun conseiller de Paris ne soit locataire d’un logement attribué par la Ville de Paris ou un de ses bailleurs", indique la première adjointe de Bertrand Delanoë dans un communiqué adressé ce jeudi 5 décembre. Un durcissement de sa position antérieure puisque cette consigne s'appliquera à tous les candidats qui se présentent devant les électeurs en mars 2014. "Chaque candidat sur les listes que je présente, devra avant les élections, signer une charte d’engagement en ce sens", explique l'élue du 15e.
LIRE AUSSI- HLM de Paris: le grand déballage municipal
Pour faire respecter cette règle et éviter tout conflit d'intérêt entre les élus et les services fournis par la Ville (logement, crèches...), Anne Hidalgo confirme "la création d’une Commission de déontologie" au lendemain des élections. "Si des situations exceptionnelles devaient justifier une dérogation aux règles que je souhaite édicter, c’est elle qui aurait à en connaître", précise-t-elle.
Delanoë met en avant une "politique du logement exemplaire"
Anne Hidalgo se range donc en partie à la position sans concession arrêtée par son adversaire UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet. Celle-ci a imposé à ses troupes de quitter leur logement social si elles souhaitent figurer sur ses listes.
Message reçu dans les arrondissements. "Il n'y a pas d'échec sur la transparence. S'il faut aller plus loin, on ira plus loin", lâche une tête de liste socialiste d'un arrondissement stratégique.
Pour couper court au soupçon, le maire sortant de Paris, Bertrand Delanoë, a lui mis en avant sa "politique du logement exemplaire" dans la capitale. "Les attributions de logements sociaux dont fait état Mediapart dans un article mis en ligne hier ont toutes eu lieu avant 2001. [...] Ces situations ne sont en rien illégales, elles ne sont le fruit d’aucun passe-droit."
Néanmoins, ce dernier "appelle les élus comme les autres locataires du parc social à faire preuve de responsabilité dès que, leur situation matérielle s’étant améliorée, elle ne justifie plus l’occupation d’un logement social dans la crise que nous traversons". L'édile soutient par ailleurs le renforcement des critères s'appliquant dans l'attribution des logements sociaux afin que ceux-ci profitent aux plus nécessiteux. "Ces conditions renforcées ne viseraient en aucun cas les seuls élus, mais l’ensemble des locataires de logements sociaux", précise-t-il encore.
Des arguments censés répondre au Front national qui surfe déjà sur le climat de suspicion à l'égard de la politique d'attribution de logements dans la capitale.
A Paris, pour avoir un logement social, faut il avoir sa carte de @ump, @UDI_off, @PS_Paris, #PC ? Quelle est la + efficace ?
— Wallerand de St Just (@wdesaintjust) 5 Décembre 2013
LIRE AUSSI - Encadrement des loyers: est-ce toujours intéressant d'être propriétaire?