EMPLOI - Les salariés du transporteur Mory Ducros sont fixés sur leur sort. Le tribunal de commerce de Pontoise a donné son feu vert jeudi 6 février à la reprise du transporteur par son actionnaire principal Arcole Industries. Le projet, négocié dans un climat de tension ces dernières semaines, prévoit de conserver 2210 emplois, soit moins de la moitié des plus de 5000 effectifs initiaux de Mory Ducros.
Le feuilleton avait commencé en novembre 2013 quand Mory Ducros, deuxième acteur du transport de messagerie en France, né de la fusion fin 2012 de deux entreprises déjà en difficulté (Mory et Ducros), avait annoncé son dépôt de bilan. Il s'agissait de l'un des plus importants en France depuis celui de Moulinex en 2001. Le groupe a perdu 79,5 millions d'euros lors de son dernier exercice pour un chiffre d'affaires de 765,5 millions. Sa dette d'exploitation s'élève à 202,7 millions d'euros.
En janvier, Arcole avait d'abord proposé de reprendre 1900 salariés, dont 1745 pour l'entreprise et le reste pour ses filiales. L’État avait annoncé dans la foulée qu'il comptait soutenir l'offre d'Arcole via un prêt de 17,5 millions d'euros et des mesures exceptionnelles d'accompagnement en faveur des 3000 salariés laissés sur le carreau.
Une nouvelle réunion du CE s’était tenue le 23 janvier pour examiner une offre d'Arcole améliorée après des négociations marathon de près de neuf heures à Bercy. L'actionnaire principale de Mory Ducros avait alors proposé de reprendre 2150 salariés et d'indemniser les salariés licenciés à hauteur de 7000 euros, en plus des indemnités normales de licenciement. Le 30 janvier à l'issue d'une nouvelle nuit de négociations, les indemnités supra-légales de licenciement passaient à 10.000 euros.
Le 31 janvier, l'examen de l'offre d'Arcole par le tribunal de commerce avait été suspendu en raison des réserves exprimées par la CFDT, qui refusait de signer l'accord. Accord que le syndicat a finalement signé le 4 février.
Le feuilleton avait commencé en novembre 2013 quand Mory Ducros, deuxième acteur du transport de messagerie en France, né de la fusion fin 2012 de deux entreprises déjà en difficulté (Mory et Ducros), avait annoncé son dépôt de bilan. Il s'agissait de l'un des plus importants en France depuis celui de Moulinex en 2001. Le groupe a perdu 79,5 millions d'euros lors de son dernier exercice pour un chiffre d'affaires de 765,5 millions. Sa dette d'exploitation s'élève à 202,7 millions d'euros.
En janvier, Arcole avait d'abord proposé de reprendre 1900 salariés, dont 1745 pour l'entreprise et le reste pour ses filiales. L’État avait annoncé dans la foulée qu'il comptait soutenir l'offre d'Arcole via un prêt de 17,5 millions d'euros et des mesures exceptionnelles d'accompagnement en faveur des 3000 salariés laissés sur le carreau.
Une nouvelle réunion du CE s’était tenue le 23 janvier pour examiner une offre d'Arcole améliorée après des négociations marathon de près de neuf heures à Bercy. L'actionnaire principale de Mory Ducros avait alors proposé de reprendre 2150 salariés et d'indemniser les salariés licenciés à hauteur de 7000 euros, en plus des indemnités normales de licenciement. Le 30 janvier à l'issue d'une nouvelle nuit de négociations, les indemnités supra-légales de licenciement passaient à 10.000 euros.
Le 31 janvier, l'examen de l'offre d'Arcole par le tribunal de commerce avait été suspendu en raison des réserves exprimées par la CFDT, qui refusait de signer l'accord. Accord que le syndicat a finalement signé le 4 février.
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