GOODYEAR - La direction de Goodyear Dunlop Tires France a porté plainte mercredi 8 janvier pour "détention et séquestration" de ses deux cadres lundi et mardi à l'usine de pneumatiques d'Amiens-Nord, a indiqué le procureur d'Amien, Bernard Farret.
Goodyear a porté plainte auprès du procureur pour "détention et séquestration" et "contre tout auteur", soit "contre X", a indiqué à l'AFP Bernard Farret, confirmant la teneur d'un communiqué publié mercredi soir par la direction de Goodyear France.
La direction de Goodyear France "rappelle qu'elle ne saurait accepter la mise en oeuvre d'actions mettant en danger les personnes et les biens". Le procureur a précisé que Goodyear avait également porté plainte pour "dégradations" et "vols".
1173 salariés concernés
La direction de Goodyear dénonce par ailleurs l'occupation du site, selon Farret, notant cependant qu'il ne s'agit pas en soi d'un qualificatif pénal.
Après la libération des deux cadres, la CGT a annoncé mardi l'occupation de l'usine pour faire pression sur la direction afin de renégocier au mieux les primes de départ des quelque 1173 salariés concernés.
Le syndicat entend rediscuter le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) de la direction, avec l'application d'une version "améliorée" d'un plan de départs volontaires (PDV) abandonné en 2012.
Goodyear a porté plainte auprès du procureur pour "détention et séquestration" et "contre tout auteur", soit "contre X", a indiqué à l'AFP Bernard Farret, confirmant la teneur d'un communiqué publié mercredi soir par la direction de Goodyear France.
La direction de Goodyear France "rappelle qu'elle ne saurait accepter la mise en oeuvre d'actions mettant en danger les personnes et les biens". Le procureur a précisé que Goodyear avait également porté plainte pour "dégradations" et "vols".
1173 salariés concernés
La direction de Goodyear dénonce par ailleurs l'occupation du site, selon Farret, notant cependant qu'il ne s'agit pas en soi d'un qualificatif pénal.
Après la libération des deux cadres, la CGT a annoncé mardi l'occupation de l'usine pour faire pression sur la direction afin de renégocier au mieux les primes de départ des quelque 1173 salariés concernés.
Le syndicat entend rediscuter le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) de la direction, avec l'application d'une version "améliorée" d'un plan de départs volontaires (PDV) abandonné en 2012.
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