ENVIRONNEMENT - Les photos sont impressionnantes. En Alaska, 35.000 morses s'entassent sur une plage pour fuir la fonte des glaces. Une migration constatée par les scientifiques de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) lors de leur recensement annuel le 27 septembre dernier.
Contrairement aux phoques, les morses ne peuvent pas rester dans l'eau en permanence, en raison de leur poids, et ont besoin de se reposer sur la banquise régulièrement. Problème, la surface de la mer de glace en arctique a atteint mi-septembre son point le plus bas jamais mesuré. Lors de la mesure précédente, cet été, la surface de glace était à son sixième point le plus bas depuis 1978 a indiqué la NASA.
Les morses ne peuvent plus chasser sur la banquise, ni élever leurs petits. Le risque: la noyade par épuisement. Ça ne vous rappelle rien? "Les morses nous disent ce que les ours polaires nous ont dit et ce que beaucoup d'autochtones nous avaient dit. Le climat de la zone arctique change extrêmement rapidement", se désole Margaret Williams la directrice du programme pour l'arctique de WWF.
La plus grande migration jamais constatée
De fait, l'invasion de morses sur cette place du village inuit de Point Lay au nord ouest de l'Alaska ne serait pas un cas isolé. Depuis huit ans, on repère de plus en plus de morses contraints de quitter la mer de glace pour survivre. En cause? "Le réchauffement climatique" estiment les biologistes du NOAA. "Avant 2007, ce genre de comportements n'avaient pourtant encore jamais été observés" souligne Chadwick Jay, un chercheur basé en en Alaska.
Cette migration de masse est la plus importante jamais constatée. À tel point que le gouvernement américain a dû prendre des mesures, rapporte le Guardian. L'administration fédérale de l'aviation a dérouté des avions afin qu'ils ne passent au dessus du groupe de morses, pour éviter un mouvement de panique. Une cinquantaine d'entre eux seraient déjà morts piétinés selon le journal Think Progress.
"L'heure est grave, et la situation urgente" prévient Margaret Williams de WWF. "C'est le moment pour le reste du monde d'en prendre note et de s'attaquer aux causes de ces changements".
Contrairement aux phoques, les morses ne peuvent pas rester dans l'eau en permanence, en raison de leur poids, et ont besoin de se reposer sur la banquise régulièrement. Problème, la surface de la mer de glace en arctique a atteint mi-septembre son point le plus bas jamais mesuré. Lors de la mesure précédente, cet été, la surface de glace était à son sixième point le plus bas depuis 1978 a indiqué la NASA.
Sign of a warming climate: 35,000 walrus hit the beach in Alaska http://t.co/ATbytHwPb6 pic.twitter.com/qsf6lzqGfr
— NBC News Pictures (@NBCNewsPictures) 1 Octobre 2014
Les morses ne peuvent plus chasser sur la banquise, ni élever leurs petits. Le risque: la noyade par épuisement. Ça ne vous rappelle rien? "Les morses nous disent ce que les ours polaires nous ont dit et ce que beaucoup d'autochtones nous avaient dit. Le climat de la zone arctique change extrêmement rapidement", se désole Margaret Williams la directrice du programme pour l'arctique de WWF.
La plus grande migration jamais constatée
De fait, l'invasion de morses sur cette place du village inuit de Point Lay au nord ouest de l'Alaska ne serait pas un cas isolé. Depuis huit ans, on repère de plus en plus de morses contraints de quitter la mer de glace pour survivre. En cause? "Le réchauffement climatique" estiment les biologistes du NOAA. "Avant 2007, ce genre de comportements n'avaient pourtant encore jamais été observés" souligne Chadwick Jay, un chercheur basé en en Alaska.
Climate change impact: Walrus mass in vast numbers on #Alaska beach
http://t.co/NA75VJ2LnK pic.twitter.com/YzUdnIrzzl
— Alexander Verbeek (@Alex_Verbeek) 1 Octobre 2014
Cette migration de masse est la plus importante jamais constatée. À tel point que le gouvernement américain a dû prendre des mesures, rapporte le Guardian. L'administration fédérale de l'aviation a dérouté des avions afin qu'ils ne passent au dessus du groupe de morses, pour éviter un mouvement de panique. Une cinquantaine d'entre eux seraient déjà morts piétinés selon le journal Think Progress.
"L'heure est grave, et la situation urgente" prévient Margaret Williams de WWF. "C'est le moment pour le reste du monde d'en prendre note et de s'attaquer aux causes de ces changements".
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