La nouvelle est tombée il y a quelques jours, je sais, mais il me paraissait important d'attendre que le soufflé retombe, et que la vérité éclate au grand jour.
Oui, vous ne rêvez pas, c'est effectivement une mauvaise blague d'Apple, qui marche sur les traces du constructeur Sud Coréen. Ou bien c'est l'inverse. En tout cas, c'est une industrie toute entière, les médias inclus, qui nous raconte les mêmes histoires, année après année. Avec votre porte-monnaie dans le viseur.
Particulièrement à Cupertino, Californie. Soyons clair, l'iPhone, qui a tant bousculé l'industrie du téléphone portable, est un accident. Un produit génial sur le moment, lancé par un génial tyran et son équipe qui a su "disrupter" la monotonie des produits lancés par les Nokia, Motorola et Samsung de l'époque. Non seulement un produit absolument nouveau, mais accompagné d'une promesse d'un champs illimités d'applications et une boutique numérique que se disputeraient des hordes de développeurs, CEO des temps modernes.
Tout ça pour quoi ? Un peu plus grand, un peu plus large, un peu plus fin, mais toujours aussi cher, et aussi peu efficace quand il s'agit de vous accompagner tout au long de votre journée. Les applications ? Balivernes, à part écouter de la musique, prendre des photos, et batifoler sur les réseaux sociaux, quoi de nouveau pour le commun des mortels ? Les experts de marketing veulent à tout prix vous vendre des produits que vous voulez, alors qu'en fait, nous, les consommateurs, nous voulons juste des produits dont nous avons besoin. Les statistiques de téléchargement d'applications montrent bien que des milliers de développeurs, d'heures de programmation et probablement d'argent investi partent à la poubelle, et les clones de Zuckerberg en pantalons courts et sneakers hantent les couloirs de la Silicon Valley à la recherche du bonheur. Mais là aussi, c'est un accident, il y a peu de Kevin (Instagram) ou de Jan (Whatsapp) à qui l'on va proposer des milliards. Demandez donc à des startups Françaises comme TextMe comment on construit une entreprise autour d'une application mobile, vous m'en donnerez des nouvelles.
A force de vouloir créer la demande, ces grands manitous de l'industrie des nouvelles technologies prennent leur temps pour apporter de vrais solutions à nos besoins : c'est pour quand une batterie qui tient toute la journée ? C'est quand des trucs qui fonctionnent sans des fils ? Le "time to market" est un prétexte pour vous préparer une roadmap où vous allez accompagner le constructeur dans une longue ronde d'évolution mineurs, faisant de vous un consommateur similaire à fan d'Arsenal ou de Chelsea, pour des raisons subtiles qui vont parfois vous échapper : on est bien loin de l'innovation qui vous accompagne dans votre vie, mais à fond dans la culture bling-bling, où les médias invités à assister au lancement du produit dont on ne vous parle jamais tellement c'est secret sont choisis pour leur tirage en presse et non pas pour la pertinence de leurs analyses qui naturellement risquent de ne pas plaire. Consommateurs, on vous manipule !
Ras-le-bol de ce machin qui fonctionne à moitié et qui me déforme la poche. Ras-le-bol d'un produit qui ne fonctionne correctement que 6 mois, et dont je ne peux pas changer la batterie. Ras-le-bol d'acheter la laisse qui me lie à un quelconque opérateur, sous prétexte que l'on m'aide à acheter un produit de première classe qui coute 400 euros alors qu'il a été construit un peu en Afrique et beaucoup en Chine.
Oui à des produits simples qui répondent à mes besoins, s'adaptent à mon pouvoir d'achat et pas l'inverse. Oui au grand retour de la montre, qui peut être pratique, belle, élégante, et connectée, mon poignet est toujours disponible. Bon, par contre, il va falloir choisir entre l'iWatch et toute la ribambelle de montres connectées en train d'envahir les bacs.
Je dis en conclusion : vive le monde des startups qui vient nous secouer cet ordre d'une autre époque, à qui je conseille de rétablir un juste équilibre entre les dépenses de marketing et la recherche et développement ! De plus en plus de projets de nouveaux produits arrivent sur le marché par l'intermédiaire de place de marchés de collecte de fonds collectives comme Kickstarter et Indigogo. Pas besoin de passer des années à inventer de nouveaux produits pour la vie de tous les jours, il suffit d'observer ! D'ici à ce que nous puissions nous passer de nos marchands de quincaillerie, il y a combien d'années ?!
Oui, vous ne rêvez pas, c'est effectivement une mauvaise blague d'Apple, qui marche sur les traces du constructeur Sud Coréen. Ou bien c'est l'inverse. En tout cas, c'est une industrie toute entière, les médias inclus, qui nous raconte les mêmes histoires, année après année. Avec votre porte-monnaie dans le viseur.
Particulièrement à Cupertino, Californie. Soyons clair, l'iPhone, qui a tant bousculé l'industrie du téléphone portable, est un accident. Un produit génial sur le moment, lancé par un génial tyran et son équipe qui a su "disrupter" la monotonie des produits lancés par les Nokia, Motorola et Samsung de l'époque. Non seulement un produit absolument nouveau, mais accompagné d'une promesse d'un champs illimités d'applications et une boutique numérique que se disputeraient des hordes de développeurs, CEO des temps modernes.
Tout ça pour quoi ? Un peu plus grand, un peu plus large, un peu plus fin, mais toujours aussi cher, et aussi peu efficace quand il s'agit de vous accompagner tout au long de votre journée. Les applications ? Balivernes, à part écouter de la musique, prendre des photos, et batifoler sur les réseaux sociaux, quoi de nouveau pour le commun des mortels ? Les experts de marketing veulent à tout prix vous vendre des produits que vous voulez, alors qu'en fait, nous, les consommateurs, nous voulons juste des produits dont nous avons besoin. Les statistiques de téléchargement d'applications montrent bien que des milliers de développeurs, d'heures de programmation et probablement d'argent investi partent à la poubelle, et les clones de Zuckerberg en pantalons courts et sneakers hantent les couloirs de la Silicon Valley à la recherche du bonheur. Mais là aussi, c'est un accident, il y a peu de Kevin (Instagram) ou de Jan (Whatsapp) à qui l'on va proposer des milliards. Demandez donc à des startups Françaises comme TextMe comment on construit une entreprise autour d'une application mobile, vous m'en donnerez des nouvelles.
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A force de vouloir créer la demande, ces grands manitous de l'industrie des nouvelles technologies prennent leur temps pour apporter de vrais solutions à nos besoins : c'est pour quand une batterie qui tient toute la journée ? C'est quand des trucs qui fonctionnent sans des fils ? Le "time to market" est un prétexte pour vous préparer une roadmap où vous allez accompagner le constructeur dans une longue ronde d'évolution mineurs, faisant de vous un consommateur similaire à fan d'Arsenal ou de Chelsea, pour des raisons subtiles qui vont parfois vous échapper : on est bien loin de l'innovation qui vous accompagne dans votre vie, mais à fond dans la culture bling-bling, où les médias invités à assister au lancement du produit dont on ne vous parle jamais tellement c'est secret sont choisis pour leur tirage en presse et non pas pour la pertinence de leurs analyses qui naturellement risquent de ne pas plaire. Consommateurs, on vous manipule !
Ras-le-bol de ce machin qui fonctionne à moitié et qui me déforme la poche. Ras-le-bol d'un produit qui ne fonctionne correctement que 6 mois, et dont je ne peux pas changer la batterie. Ras-le-bol d'acheter la laisse qui me lie à un quelconque opérateur, sous prétexte que l'on m'aide à acheter un produit de première classe qui coute 400 euros alors qu'il a été construit un peu en Afrique et beaucoup en Chine.
Oui à des produits simples qui répondent à mes besoins, s'adaptent à mon pouvoir d'achat et pas l'inverse. Oui au grand retour de la montre, qui peut être pratique, belle, élégante, et connectée, mon poignet est toujours disponible. Bon, par contre, il va falloir choisir entre l'iWatch et toute la ribambelle de montres connectées en train d'envahir les bacs.
Je dis en conclusion : vive le monde des startups qui vient nous secouer cet ordre d'une autre époque, à qui je conseille de rétablir un juste équilibre entre les dépenses de marketing et la recherche et développement ! De plus en plus de projets de nouveaux produits arrivent sur le marché par l'intermédiaire de place de marchés de collecte de fonds collectives comme Kickstarter et Indigogo. Pas besoin de passer des années à inventer de nouveaux produits pour la vie de tous les jours, il suffit d'observer ! D'ici à ce que nous puissions nous passer de nos marchands de quincaillerie, il y a combien d'années ?!
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