C'est désormais un fait reconnu de tous, la politique menée par le gouvernement a un impact très négatif pour la France d'aujourd'hui: le chômage record, la dette record, la croissance zéro, les excès d'impôts, la hausse de la précarité, des dépenses publiques inefficaces, une hausse grave des violences ou encore l'explosion du travail au noir constituent un bilan accablant pour un gouvernement qui ne tente même plus de masquer la situation.
Mais là où cela devient encore plus grave c'est qu'il affaiblit également la France de demain avec une politique éducative minable qui au nom d'une "égalité" de slogan, est en train d'emmener nos élèves à un niveau extrêmement bas. La suppression de la "Bourse au mérite" s'inscrit dans cette logique.
Rappelons que cette bourse permettait une aide aux étudiants qui continuent leurs études ayant eu une mention très bien au Bac ou étant parmi les meilleurs élèves de leur licence. Les étudiants bénéficiant de cette bourse sont issus de milieux modestes puisqu'il faut être boursier sur critères sociaux pour pouvoir la percevoir. Son apport est relativement modéré, 1800 euros par an, mais permet aux étudiants les plus modestes de poursuivre des études souvent brillantes avec un soutien.
L'obtention de cette bourse au mérite a été pour les élèves qui y ont été éligibles (donc les plus modestes) un véritable objectif qui leur permettait de rêver d'ascension sociale grâce à de très bonnes études supérieures et de lutter contre les injustices sociales par le mérite, le travail, l'effort, les sacrifices dans le cadre de l'école républicaine. De nombreux témoignages nous montrent que cette bourse à un été un facteur de motivation pour atteindre la mention très bien qui ouvrait de nouvelles portes avec une aide financière qui permet la réalisation de ces très bonnes études dans des conditions plus favorables.
Prêtons bien attention à la décision des socialistes. Tout d'abord, il faut bien remarquer qu'ils ne suppriment pas les bourses aux étudiants puisqu'ils veulent en élargir la base. S'ils conservent la "Bourse" et son principe, c'est simplement le "mérite" qu'ils suppriment. Ils n'en veulent plus, ils n'en estiment pas l'utilité.
Le résultat mécanique de cette décision va être double: d'une part encourager l'assistanat en établissant à nouveau des seuils élargis pour la bourse qui va mécaniquement augmenter les dépenses publiques qui n'auraient pas lieu d'être. Les bourses sur critères sociaux font rarement l'objet de vérification et de nombreux étudiants profitent des largesses d'un système qui en échange d'une simple inscription dans une université leur permet de toucher de l'argent même s'ils n'y mettent jamais les pieds.
Et d'autre part accroître les inégalités sociales en haut de l'échelle. En effet, les moins aisés qui réussissent très bien seront moins aidés tandis que les plus aisés resteront aussi aidés. En effet, les hautes études étant très compétitives, ce sont souvent des achats de livres supplémentaires, des cours particuliers très coûteux, un matériel informatique de qualité, une connexion Internet, et sans parler du coût de la vie dans les grandes villes avec notamment un loyer à payer...
Une étude parue cette semaine du Ministère de l'enseignement et de la recherche vient d'ailleurs de révéler que 17% des étudiants sont contraints d'abandonner leurs études faute de moyens suffisants. Est-ce une bonne raison de supprimer des moyens pour les plus modestes qui réussissent le mieux?!
Ainsi, puisque la "Bourse au mérite" était un dispositif qui permettait à des enfants parmi les plus défavorisés de poursuivre des études coûteuses et réservées à des élites, avec un coup de pouce de la République pour encourager l'ascenseur social, sa suppression va encourager la reproduction sociale des plus riches. La hausse des dépenses d'un Etat déjà surendetté ne va pas non plus dans la bonne direction.
Les effets négatifs de la suppression de la Bourse au mérite sont difficilement contestables: comment un jeune défavorisé pourrait-il autant rivaliser dans les hautes études supérieures avec ses concurrents si on lui retire le peu de moyens que l'Etat parvenait à mettre à sa disposition pour récompenser son mérite? Comment pourrait-on nier que supprimer la récompense du mérite n'est pas non plus un signal assassin envoyé aux jeunes les plus défavorisés? Quelle société voulons-nous? Pourquoi ne plus encourager le mérite, l'effort, la recherche de l'excellence, en un mot: le progrès. Cette politique mène à la misère, à l'injustice et à l'inégalité.
Comment peut-on arriver à une situation aussi absurde? Est-ce là l'idéal de la gauche qui se revendique inspirée des Lumières? L'on pourrait penser que cette décision est juste une mauvaise décision prise dans la précipitation de la part d'un gouvernement aux abois et de ministres incompétents, en réalité elle s'inscrit dans la logique gauchiste bien éloignée de l'idéal des Lumières.
C'est une gauche qui combat l'excellence, c'est-à-dire la possibilité offerte aux plus modestes de rivaliser dans les connaissances et les savoir-faire avec les plus puissants. Pour cette gauche-là, il faut que l'Ecole ne récompense pas le mérite mais que tout le monde puisse être diplômé à égalité et récompensé à égalité.
Ainsi là où l'Ecole Républicaine devait permettre de combler les différences sociales en permettant à tous l'accès au savoir, l'Ecole de la gauche veut les masquer par posture égalitariste, et repousser sans cesse à plus tard la sélection sans jamais avoir permis aux élèves de s'élever. C'est d'ailleurs dans cette logique qu'ils souhaitent également abolir les notes pour les élèves (!!). Cette logique est un délire complet de la part de certains gauchistes inaptes à la recherche du progrès réel mais endoctrinés dans des idéologies qui mènent à la régression.
Quand on sait que la croissance (du PIB) dépend du nombre d'élèves qui poursuivent de bonnes études, l'on peut réellement s'interroger sur le caractère volontairement régressif d'une telle décision.
Mais ce n'est pas seulement une mauvaise décision, c'est une décision qui remet en cause le premier principe de notre République selon lequel les inégalités de rang doivent être issues du mérite et non d'une appartenance à une catégorie sociale.
Nous ne pouvons que féliciter à juste titre les députés PS qui ont pris conscience des implications de ce décret et montent au créneau pour le dénoncer.
La prise de conscience qui peut naturellement émerger devrait nous encourager à aller plus loin encore dans la récompense du mérite pour nos élèves et nos étudiants parmi les plus modestes. Une République forte est une République qui récompense et encourage les efforts de sa jeunesse. Où va une République sans le mérite? Où va une nation sans une jeunesse forte?
Mais là où cela devient encore plus grave c'est qu'il affaiblit également la France de demain avec une politique éducative minable qui au nom d'une "égalité" de slogan, est en train d'emmener nos élèves à un niveau extrêmement bas. La suppression de la "Bourse au mérite" s'inscrit dans cette logique.
Rappelons que cette bourse permettait une aide aux étudiants qui continuent leurs études ayant eu une mention très bien au Bac ou étant parmi les meilleurs élèves de leur licence. Les étudiants bénéficiant de cette bourse sont issus de milieux modestes puisqu'il faut être boursier sur critères sociaux pour pouvoir la percevoir. Son apport est relativement modéré, 1800 euros par an, mais permet aux étudiants les plus modestes de poursuivre des études souvent brillantes avec un soutien.
Lire aussi:
• Le gouvernement renonce à la méritocratie républicaine
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Prêtons bien attention à la décision des socialistes. Tout d'abord, il faut bien remarquer qu'ils ne suppriment pas les bourses aux étudiants puisqu'ils veulent en élargir la base. S'ils conservent la "Bourse" et son principe, c'est simplement le "mérite" qu'ils suppriment. Ils n'en veulent plus, ils n'en estiment pas l'utilité.
Le résultat mécanique de cette décision va être double: d'une part encourager l'assistanat en établissant à nouveau des seuils élargis pour la bourse qui va mécaniquement augmenter les dépenses publiques qui n'auraient pas lieu d'être. Les bourses sur critères sociaux font rarement l'objet de vérification et de nombreux étudiants profitent des largesses d'un système qui en échange d'une simple inscription dans une université leur permet de toucher de l'argent même s'ils n'y mettent jamais les pieds.
Et d'autre part accroître les inégalités sociales en haut de l'échelle. En effet, les moins aisés qui réussissent très bien seront moins aidés tandis que les plus aisés resteront aussi aidés. En effet, les hautes études étant très compétitives, ce sont souvent des achats de livres supplémentaires, des cours particuliers très coûteux, un matériel informatique de qualité, une connexion Internet, et sans parler du coût de la vie dans les grandes villes avec notamment un loyer à payer...
Une étude parue cette semaine du Ministère de l'enseignement et de la recherche vient d'ailleurs de révéler que 17% des étudiants sont contraints d'abandonner leurs études faute de moyens suffisants. Est-ce une bonne raison de supprimer des moyens pour les plus modestes qui réussissent le mieux?!
Ainsi, puisque la "Bourse au mérite" était un dispositif qui permettait à des enfants parmi les plus défavorisés de poursuivre des études coûteuses et réservées à des élites, avec un coup de pouce de la République pour encourager l'ascenseur social, sa suppression va encourager la reproduction sociale des plus riches. La hausse des dépenses d'un Etat déjà surendetté ne va pas non plus dans la bonne direction.
Les effets négatifs de la suppression de la Bourse au mérite sont difficilement contestables: comment un jeune défavorisé pourrait-il autant rivaliser dans les hautes études supérieures avec ses concurrents si on lui retire le peu de moyens que l'Etat parvenait à mettre à sa disposition pour récompenser son mérite? Comment pourrait-on nier que supprimer la récompense du mérite n'est pas non plus un signal assassin envoyé aux jeunes les plus défavorisés? Quelle société voulons-nous? Pourquoi ne plus encourager le mérite, l'effort, la recherche de l'excellence, en un mot: le progrès. Cette politique mène à la misère, à l'injustice et à l'inégalité.
Comment peut-on arriver à une situation aussi absurde? Est-ce là l'idéal de la gauche qui se revendique inspirée des Lumières? L'on pourrait penser que cette décision est juste une mauvaise décision prise dans la précipitation de la part d'un gouvernement aux abois et de ministres incompétents, en réalité elle s'inscrit dans la logique gauchiste bien éloignée de l'idéal des Lumières.
C'est une gauche qui combat l'excellence, c'est-à-dire la possibilité offerte aux plus modestes de rivaliser dans les connaissances et les savoir-faire avec les plus puissants. Pour cette gauche-là, il faut que l'Ecole ne récompense pas le mérite mais que tout le monde puisse être diplômé à égalité et récompensé à égalité.
Ainsi là où l'Ecole Républicaine devait permettre de combler les différences sociales en permettant à tous l'accès au savoir, l'Ecole de la gauche veut les masquer par posture égalitariste, et repousser sans cesse à plus tard la sélection sans jamais avoir permis aux élèves de s'élever. C'est d'ailleurs dans cette logique qu'ils souhaitent également abolir les notes pour les élèves (!!). Cette logique est un délire complet de la part de certains gauchistes inaptes à la recherche du progrès réel mais endoctrinés dans des idéologies qui mènent à la régression.
Quand on sait que la croissance (du PIB) dépend du nombre d'élèves qui poursuivent de bonnes études, l'on peut réellement s'interroger sur le caractère volontairement régressif d'une telle décision.
Mais ce n'est pas seulement une mauvaise décision, c'est une décision qui remet en cause le premier principe de notre République selon lequel les inégalités de rang doivent être issues du mérite et non d'une appartenance à une catégorie sociale.
Nous ne pouvons que féliciter à juste titre les députés PS qui ont pris conscience des implications de ce décret et montent au créneau pour le dénoncer.
La prise de conscience qui peut naturellement émerger devrait nous encourager à aller plus loin encore dans la récompense du mérite pour nos élèves et nos étudiants parmi les plus modestes. Une République forte est une République qui récompense et encourage les efforts de sa jeunesse. Où va une République sans le mérite? Où va une nation sans une jeunesse forte?
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