GAUCHE - Jean-Luc Mélenchon a estimé dimanche 24 août à Grenoble que les appels de Benoît Hamon et Arnaud Montebourg à changer de politique montraient que François Hollande avait "réussi à diviser son gouvernement" après avoir divisé la gauche.
"Voici maintenant deux ministres, et non des moindres, qui vont se réunir cet après-midi (dimanche, ndlr) pour tailler en pièce la politique du gouvernement auquel ils participent", a lancé l'ancien candidat à la présidentielle, dans son discours de clôture de l'université du Parti de gauche (PG).
Hollande "a donc divisé la gauche, divisé sa majorité. Et maintenant, voici qu'il aura réussi à diviser son gouvernement!", a-t-il lancé.
Reprenant les propos tenus par le ministre de l'Économie dans Le Monde, Mélenchon a estimé qu'Arnaud Montebourg accusait "la politique du Premier ministre, du gouvernement dont il est membre, d'aggraver le chômage, d'être une absurdité financière, de rendre impossible le redressement des comptes publics de jeter les Français dans les bras des extrémistes".
"Et il qualifie la politique du président de la République de sinistre politique. Mais qu'est-ce que vous voulez que j'ajoute à ça, moi?", a-t-il ironisé, sous les rires et les applaudissements.
Le ministre de l'Éducation nationale Benoît Hamon a affirmé dimanche dans Le Parisien que son collègue Arnaud Montebourg et lui-même ne sont "pas loin des frondeurs" du PS qui contestent la politique économique de l'exécutif.
Après Montebourg qui a critiqué dans Le Monde la politique de rigueur, Hamon a fait à son tour entendre ses critiques contre les choix budgétaires du président François Hollande et de son Premier ministre Manuel Valls.
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• Pour Mélenchon, Hollande, "c'est pire" que Sarkozy
• Mélenchon quitte la présidence du PG, ou comment reculer pour mieux sauter
• L'agenda de la rentrée politique
"Voici maintenant deux ministres, et non des moindres, qui vont se réunir cet après-midi (dimanche, ndlr) pour tailler en pièce la politique du gouvernement auquel ils participent", a lancé l'ancien candidat à la présidentielle, dans son discours de clôture de l'université du Parti de gauche (PG).
Hollande "a donc divisé la gauche, divisé sa majorité. Et maintenant, voici qu'il aura réussi à diviser son gouvernement!", a-t-il lancé.
Reprenant les propos tenus par le ministre de l'Économie dans Le Monde, Mélenchon a estimé qu'Arnaud Montebourg accusait "la politique du Premier ministre, du gouvernement dont il est membre, d'aggraver le chômage, d'être une absurdité financière, de rendre impossible le redressement des comptes publics de jeter les Français dans les bras des extrémistes".
"La dette en #Europe ne sera pas remboursée. Jamais. Elle est inremboursable. Les gens souffrent pour rien." @JLMelenchon #Mélenchon #RM2014
— Parti de Gauche (PG) (@LePG) 24 Août 2014
"Et il qualifie la politique du président de la République de sinistre politique. Mais qu'est-ce que vous voulez que j'ajoute à ça, moi?", a-t-il ironisé, sous les rires et les applaudissements.
"@montebourg qualifie la politique du gouvernement de 'sinistre politique'. Qu'est-ce que vous voulez que j'ajoute ?" #Mélenchon #RM2014
— Parti de Gauche (PG) (@LePG) 24 Août 2014
Le ministre de l'Éducation nationale Benoît Hamon a affirmé dimanche dans Le Parisien que son collègue Arnaud Montebourg et lui-même ne sont "pas loin des frondeurs" du PS qui contestent la politique économique de l'exécutif.
Après Montebourg qui a critiqué dans Le Monde la politique de rigueur, Hamon a fait à son tour entendre ses critiques contre les choix budgétaires du président François Hollande et de son Premier ministre Manuel Valls.
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