REFORME TERRITORIALE - C'est l'histoire d'un amendement discrètement adopté dans le nuit du 18 juillet et que les parlementaires se sont bien gardés d'évoquer. Jusqu'à ce que Le Monde révèle le pot aux roses ce mercredi 23 juillet, le jour même de l'adoption du texte à l'Assemblée nationale.
A l'origine, la réforme territoriale prévoyait de diviser par deux le nombre de régions et de réduire au passage de 15% le nombre de conseillers régionaux. Pour ce faire, la loi plafonnait à 150 le nombre d'élus dans les assemblées régionales, y compris dans les régions qui ne fusionnaient pas. Un geste symbolique et censé démontrer que la réforme favorisera les synergies et permettra des économies.
Finalement, sous la pression de la région Ile-de-France notamment, qui aurait perdu une cinquantaine de postes dans l'affaire, un amendement supprimant le plafond a été adopté. Ce qui fait qu'il y aura bien deux fois de régions en 2016 mais toujours autant d'élus.
A l'origine, la réforme territoriale prévoyait de diviser par deux le nombre de régions et de réduire au passage de 15% le nombre de conseillers régionaux. Pour ce faire, la loi plafonnait à 150 le nombre d'élus dans les assemblées régionales, y compris dans les régions qui ne fusionnaient pas. Un geste symbolique et censé démontrer que la réforme favorisera les synergies et permettra des économies.
Finalement, sous la pression de la région Ile-de-France notamment, qui aurait perdu une cinquantaine de postes dans l'affaire, un amendement supprimant le plafond a été adopté. Ce qui fait qu'il y aura bien deux fois de régions en 2016 mais toujours autant d'élus.