COUPE DU MONDE 2014 - Quatre ans jour pour jour après le scandale de Knysna, l'équipe de France dispute un match décisif pour son avenir au Mondial face à la Suisse vendredi (21h) à Salvador.
Un succès permettrait non seulement aux Bleus de se rapprocher de la qualification pour les huitièmes de finale, mais surtout d'éviter d'y affronter le premier du groupe D, vraisemblablement l'Argentine du génial Lionel Messi.
Un succès sur la Suisse, combiné à une victoire sur le modeste Equateur le 25 juin à Rio, déboucherait sur un huitième de finale face à la Bosnie-Herzégovine ou au Nigeria. Nettement plus abordable!
Mais il faut d'abord battre la Suisse... Une nation de valeur, aux performances régulières, fruit d'un travail à long terme, entamé en 2001. La "Nati" , sixième au classement Fifa, est le test qu'il faut pour juger du potentiel des Bleus et imaginer le destin qui pourrait être le leur au Brésil.
Certes, les Suisses ont décroché un succès poussif (2-1) pour leur premier match face à l'Equateur. Mais l'équipe possède un "vécu commun" et quelques solides références, notamment un succès sur l'Espagne, future championne du monde, en 2010, en Afrique du Sud.
Des Bleus bien dans leur tête
L'équipe modelée par le sélectionneur allemand Ottmar Hitzfeld est articulée autour du madré Stephan Lichtsteiner (30 ans, Juventus Turin) et de la jeune garde incarnée par Xherdan Shaqiri (22 ans, Bayern Munich) et trois champions du monde des moins de 17 ans en 2009, dont deux ont été décisifs contre l'Équateur: l'arrière gauche Ricardo Rodriguez, double passeur, et Haris Seferovic, buteur à la dernière seconde.
Mais la France ne manque pas d'atouts. D'abord sur le plan mental. Le large succès face au Honduras (3-0) a permis aux Bleus de voguer sur leur petit nuage et de maintenir la dynamique enclenchée le 19 novembre en barrage retour face à l'Ukraine (3-0). L'ambiance est au beau fixe au sein d'une formation invaincue depuis cette soirée magique et qui se met tout d'un coup à rêver d'un retour au premier plan de la scène internationale.
Outre l'élan qui la porte depuis novembre, elle a trouvé en Karim Benzema, parfaitement secondé par Mathieu Valbuena à la création, l'attaquant et le leader technique capable de la porter loin en l'absence de Franck Ribéry.
Les Bleus semblent aussi parés au milieu avec Yohan Cabaye, touché aux adducteurs face au Honduras mais qui devrait tenir sa place, Blaise Matuidi et Paul Pogba, surtout si ce dernier parvient à canaliser sa fougue bien près de lui coûter un carton rouge dimanche.
Une fois leur match achevé, les Français devraient se pencher avec intérêt sur la retransmission de Honduras-Equateur (minuit) à Curitiba. Si les Bleus gagnent contre la Suisse et si le Honduras ne perd pas, les Français seront qualifiés dès vendredi soir pour les huitièmes. Avant de jouer pour la première place mercredi.
À LIRE AUSSI:
» Comment la Suisse peut battre la France
» La Suisse, ce voisin qui aime bien embêter les Bleus
» Suisse-France dans l'assiette, faites-vous des röstis
Un succès permettrait non seulement aux Bleus de se rapprocher de la qualification pour les huitièmes de finale, mais surtout d'éviter d'y affronter le premier du groupe D, vraisemblablement l'Argentine du génial Lionel Messi.
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Un succès sur la Suisse, combiné à une victoire sur le modeste Equateur le 25 juin à Rio, déboucherait sur un huitième de finale face à la Bosnie-Herzégovine ou au Nigeria. Nettement plus abordable!
Mais il faut d'abord battre la Suisse... Une nation de valeur, aux performances régulières, fruit d'un travail à long terme, entamé en 2001. La "Nati" , sixième au classement Fifa, est le test qu'il faut pour juger du potentiel des Bleus et imaginer le destin qui pourrait être le leur au Brésil.
Certes, les Suisses ont décroché un succès poussif (2-1) pour leur premier match face à l'Equateur. Mais l'équipe possède un "vécu commun" et quelques solides références, notamment un succès sur l'Espagne, future championne du monde, en 2010, en Afrique du Sud.
Des Bleus bien dans leur tête
L'équipe modelée par le sélectionneur allemand Ottmar Hitzfeld est articulée autour du madré Stephan Lichtsteiner (30 ans, Juventus Turin) et de la jeune garde incarnée par Xherdan Shaqiri (22 ans, Bayern Munich) et trois champions du monde des moins de 17 ans en 2009, dont deux ont été décisifs contre l'Équateur: l'arrière gauche Ricardo Rodriguez, double passeur, et Haris Seferovic, buteur à la dernière seconde.
Mais la France ne manque pas d'atouts. D'abord sur le plan mental. Le large succès face au Honduras (3-0) a permis aux Bleus de voguer sur leur petit nuage et de maintenir la dynamique enclenchée le 19 novembre en barrage retour face à l'Ukraine (3-0). L'ambiance est au beau fixe au sein d'une formation invaincue depuis cette soirée magique et qui se met tout d'un coup à rêver d'un retour au premier plan de la scène internationale.
Outre l'élan qui la porte depuis novembre, elle a trouvé en Karim Benzema, parfaitement secondé par Mathieu Valbuena à la création, l'attaquant et le leader technique capable de la porter loin en l'absence de Franck Ribéry.
Les Bleus semblent aussi parés au milieu avec Yohan Cabaye, touché aux adducteurs face au Honduras mais qui devrait tenir sa place, Blaise Matuidi et Paul Pogba, surtout si ce dernier parvient à canaliser sa fougue bien près de lui coûter un carton rouge dimanche.
Une fois leur match achevé, les Français devraient se pencher avec intérêt sur la retransmission de Honduras-Equateur (minuit) à Curitiba. Si les Bleus gagnent contre la Suisse et si le Honduras ne perd pas, les Français seront qualifiés dès vendredi soir pour les huitièmes. Avant de jouer pour la première place mercredi.
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