GRÉVE - Les intermittents du spectacle réunis lundi soir en assemblée générale dans le parc de la Villette à Paris ont appelé à "amplifier la grève" contre l'agrément de la convention chômage, a constaté une journaliste de l'AFP.
"La grève doit s'amplifier, et si on n'aboutit pas, on reconduira la grève en juillet", a lancé devant plus d'un millier d'intermittents Denis Gravouil, secrétaire national de la CGT-Spectacle.
Lors de cette assemblée générale lundi soir, des cheminots étaient venus marquer leur solidarité avec les intermittents, tout comme lors de la manifestation de l'après-midi place du Palais-Royal à Paris.
La manifestation a quitté le Palais-Royal vers 17h00 pour se rendre à Matignon, où une délégation a été reçue en fin d'après-midi par le cabinet du Premier ministre Manuel Valls et des conseillers de la ministre de la Culture et du ministre du Travail.
Selon Denis Gravouil, membre de cette délégation, "on nous a fait savoir que le gouvernement ne pouvait rien dire pour l'instant, que le médiateur Jean-Patrick Gille doit faire des propositions qui devraient aller dans notre sens, mais que le gouvernement allait agréer la convention Unedic".
Samuel Churin, comédien, porte-parole de la Coordination des Intermittents et précaires, a dénoncé sur France Inter lundi soir "un discours totalement schizophrène". "Comment peut-on dire dans la même phrase +l'accord n'est pas bon mais on va le signer+", a-t-il interrogé, soulignant le "risque que tous les festivals tombent en cascade".
De nombreux spectacles à Paris et en province ont été supprimés depuis une semaine, du fait des grèves des intermittents, et un premier festival a été annulé, Uzès Danse, dans le Gard.
"La grève doit s'amplifier, et si on n'aboutit pas, on reconduira la grève en juillet", a lancé devant plus d'un millier d'intermittents Denis Gravouil, secrétaire national de la CGT-Spectacle.
Lors de cette assemblée générale lundi soir, des cheminots étaient venus marquer leur solidarité avec les intermittents, tout comme lors de la manifestation de l'après-midi place du Palais-Royal à Paris.
La manifestation a quitté le Palais-Royal vers 17h00 pour se rendre à Matignon, où une délégation a été reçue en fin d'après-midi par le cabinet du Premier ministre Manuel Valls et des conseillers de la ministre de la Culture et du ministre du Travail.
Une Ag des #intermittents combative et chaleureuse à la Villette. #luttes #Pg pic.twitter.com/2khBIgvdEG
— Senor Fidel (@senorfidel) 16 Juin 2014
Selon Denis Gravouil, membre de cette délégation, "on nous a fait savoir que le gouvernement ne pouvait rien dire pour l'instant, que le médiateur Jean-Patrick Gille doit faire des propositions qui devraient aller dans notre sens, mais que le gouvernement allait agréer la convention Unedic".
Samuel Churin, comédien, porte-parole de la Coordination des Intermittents et précaires, a dénoncé sur France Inter lundi soir "un discours totalement schizophrène". "Comment peut-on dire dans la même phrase +l'accord n'est pas bon mais on va le signer+", a-t-il interrogé, soulignant le "risque que tous les festivals tombent en cascade".
De nombreux spectacles à Paris et en province ont été supprimés depuis une semaine, du fait des grèves des intermittents, et un premier festival a été annulé, Uzès Danse, dans le Gard.
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