ÉCONOMIE - Selon l'agence Reuters, qui se base sur des sources proches des discussions, Siemens prépare une offre formelle pour reprendre la branche énergie d'Alstom. Cette offre pourrait intervenir dans la semaine prochaine.
D'après Reuters, elle s'élève à 14,5 milliards de dollars - contre 12,35 pour General Electric (GE), l'autre repreneur en course.
Selon des sources des deux côtés des tractations, Siemens travaille ainsi sur une offre améliorée qui créerait deux "champions nationaux": le premier dans l'énergie avec Siemens, le second dans les transports autour d'Alstom.
Enfin, l'Etat français, qui ne détient actuellement que 0,9% du capital d'Alstom, pourrait monter au capital d'Alstom-rail pour peser sur les décisions futures.
General Electric toujours bien en course
De son côté, General Electric est toujours intéressé par une reprise du pôle énergie d'Alstom, après l'entrée en vigueur du décret de contrôle élargi des investissements étrangers en France, avait indiqué une source gouvernementale vendredi, à l'issue d'une rencontre au ministère de l'Economie.
"Non seulement GE a dit qu'il était toujours acheteur, mais le gouvernement est toujours disponible pour négocier, comme il l'avait écrit à Jeffrey Immelt", le patron du groupe américain, a dit cette source à l'AFP.
Le décret publié jeudi au Journal officiel, et en vigueur depuis vendredi, étend notamment à l'énergie et aux transports le mécanisme de protection des entreprises stratégiques contre les appétits étrangers, ce qui permet au gouvernement d'arbitrer un dossier de rachat industriel comme celui d'Alstom.
Alstom, fabricant de TGV et de turbines électriques, s'est donné jusqu'à la fin mai pour étudier des offres de rachat, avec une préférence marquée pour celle de GE, la seule formellement sur la table pour l'instant, alors que Siemens a les faveurs d'Arnaud Montebourg.
À LIRE AUSSI:
» Le nouvel instrument de la France pour peser sur le rachat d'Alstom
» Alstom casse la baraque pour son retour en Bourse
» L'offre de General Electric acceptée, Siemens pourrait contre-attaquer
D'après Reuters, elle s'élève à 14,5 milliards de dollars - contre 12,35 pour General Electric (GE), l'autre repreneur en course.
Selon des sources des deux côtés des tractations, Siemens travaille ainsi sur une offre améliorée qui créerait deux "champions nationaux": le premier dans l'énergie avec Siemens, le second dans les transports autour d'Alstom.
Enfin, l'Etat français, qui ne détient actuellement que 0,9% du capital d'Alstom, pourrait monter au capital d'Alstom-rail pour peser sur les décisions futures.
General Electric toujours bien en course
De son côté, General Electric est toujours intéressé par une reprise du pôle énergie d'Alstom, après l'entrée en vigueur du décret de contrôle élargi des investissements étrangers en France, avait indiqué une source gouvernementale vendredi, à l'issue d'une rencontre au ministère de l'Economie.
"Non seulement GE a dit qu'il était toujours acheteur, mais le gouvernement est toujours disponible pour négocier, comme il l'avait écrit à Jeffrey Immelt", le patron du groupe américain, a dit cette source à l'AFP.
Le décret publié jeudi au Journal officiel, et en vigueur depuis vendredi, étend notamment à l'énergie et aux transports le mécanisme de protection des entreprises stratégiques contre les appétits étrangers, ce qui permet au gouvernement d'arbitrer un dossier de rachat industriel comme celui d'Alstom.
Alstom, fabricant de TGV et de turbines électriques, s'est donné jusqu'à la fin mai pour étudier des offres de rachat, avec une préférence marquée pour celle de GE, la seule formellement sur la table pour l'instant, alors que Siemens a les faveurs d'Arnaud Montebourg.
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