POLITIQUE - L'ancien ministre UMP Xavier Bertrand a assuré dimanche 18 mai que l'affaire du trader repenti Jérôme Kerviel lui rappelait celle de Leonarda, l'adolescente rom expulsée, avec chaque fois une interpellation directe de François Hollande.
Sur RCJ, le député-maire de Saint-Quentin (Aisne) a commenté: "Kerviel m'évoque Leonarda. On a maintenant un citoyen qui se permet d'interpeller le Président de la République, directement, personnellement". "Le responsable de cette situation, c'est le président de la République parce que c'est l'Elysée qui a dit hier que s'il s'adressait à lui, s'il faisait une demande (ndlr: de grâce), cette demande serait instruite", a déploré Xavier Bertrand.
"Dans chef de l'Etat il y a Etat mais il y a chef"
La justice "s'est exprimée à trois reprises sur Jérôme Kerviel", a-t-il noté. "Peut-être que maintenant Jérôme Kerviel vit un drame humain, c'est possible, mais en attendant, je pense qu'il porte quand même une vraie part de responsabilité puisqu'il a été condamné à trois reprises".
"Mais vous avez un Président de la République qui a oublié qu'il n'était plus Premier secrétaire du PS, qu'il est chef de l'Etat, et dans chef de l'Etat il y a 'Etat' mais il y a 'chef' et donc comprendre qu'on doit incarner la France et avoir une stature présidentielle", a poursuivi le dirigeant d'opposition. "De la même façon que Leonarda s'était permis de l'interpeller, maintenant c'est Jérôme Kerviel. Ce n'est pas possible d'avoir un tel fonctionnement, pour la cinquième puissance mondiale qu'est la France", a déploré Xavier Bertrand.
Le collégienne d'origine kosovare Leonarda Dibrani avait en direct refusé une proposition de retour en France formulée par le chef de l'Etat sauf à l'étendre à toute sa famille. Le financier condamné cinq ans de prison dont deux ferme pour des opérations ayant fait perdre 4,9 milliards d'euros à sa banque, la Société générale, a demandé à François Hollande l'immunité pour ceux qui viendraient témoigner dans son affaire.
Sur RCJ, le député-maire de Saint-Quentin (Aisne) a commenté: "Kerviel m'évoque Leonarda. On a maintenant un citoyen qui se permet d'interpeller le Président de la République, directement, personnellement". "Le responsable de cette situation, c'est le président de la République parce que c'est l'Elysée qui a dit hier que s'il s'adressait à lui, s'il faisait une demande (ndlr: de grâce), cette demande serait instruite", a déploré Xavier Bertrand.
"Dans chef de l'Etat il y a Etat mais il y a chef"
La justice "s'est exprimée à trois reprises sur Jérôme Kerviel", a-t-il noté. "Peut-être que maintenant Jérôme Kerviel vit un drame humain, c'est possible, mais en attendant, je pense qu'il porte quand même une vraie part de responsabilité puisqu'il a été condamné à trois reprises".
"Mais vous avez un Président de la République qui a oublié qu'il n'était plus Premier secrétaire du PS, qu'il est chef de l'Etat, et dans chef de l'Etat il y a 'Etat' mais il y a 'chef' et donc comprendre qu'on doit incarner la France et avoir une stature présidentielle", a poursuivi le dirigeant d'opposition. "De la même façon que Leonarda s'était permis de l'interpeller, maintenant c'est Jérôme Kerviel. Ce n'est pas possible d'avoir un tel fonctionnement, pour la cinquième puissance mondiale qu'est la France", a déploré Xavier Bertrand.
Le collégienne d'origine kosovare Leonarda Dibrani avait en direct refusé une proposition de retour en France formulée par le chef de l'Etat sauf à l'étendre à toute sa famille. Le financier condamné cinq ans de prison dont deux ferme pour des opérations ayant fait perdre 4,9 milliards d'euros à sa banque, la Société générale, a demandé à François Hollande l'immunité pour ceux qui viendraient témoigner dans son affaire.
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