POLITIQUE - Le premier ministre Manuel Valls a fustigé lundi des "polémiques absurdes" qui "détournent nos compatriotes de l'essentiel" à propos des critiques visant la ministre de la Justice Christiane Taubira pour ne pas avoir chanté la Marseillaise lors d'une commémoration.
"Le pays crève de ces polémiques absurdes qui font perdre du temps et détournent nos compatriotes de l'essentiel", a-t-il déclaré en réponse à la question d'un journaliste, au cours d'une visite d'entreprise à Faverges (Haute-Savoie). Le chef du gouvernement avait expliqué dans un premier temps ne pas vouloir se "laisser détourner" par ces "polémiques nationales".
La ministre de la Justice a confirmé n'avoir pas chanté la Marseillaise à deux reprises samedi 10 mai, jour de la commémoration de l'abolition de l'esclavage. Louant les solistes qui chantaient l'hymne national et rappelant l'avoir chanté à d'autres reprises, Mme Taubira a expliqué que "certaines circonstances appellent davantage au recueillement... qu'au karaoké d'estrade".
La présidente du FN, Marine Le Pen, a appelé au limogeage de Mme Taubira. Jean-François Copé, le président de l'UMP, s'est dit "extrêmement choqué", "comme des millions de Français" que la Garde des Sceaux ait pu parler de "karaoké d'estrade".
Hamon non plus ne l'a pas chantée
Un peu plus tôt dans la journée, Christiane Taubira avait également reçue le soutien de son collègue Benoît Hamon. Le ministre de l'Education nationale a souligné sur RMC/BFMTV que lui-même n'avait pas chanté la Marseillaise au même moment, le 10 mai, "comme la plupart des autres ministres. Pourquoi? Parce qu'elle est chantée par une soliste".
Et "quand elle est chantée par une cantatrice ( ...) la Marseillaise, elle inspire quoi? Le recueillement. Et on ne rajoute pas forcément sa voix", a expliqué M. Hamon, reprenant les termes qu'avait utilisés pour se défendre la Garde des Sceaux sur sa page Facebook.
"Je la chante tout le temps dans les stades, je ne la chante pas forcément dans les moments de commémoration", a-t-il ajouté.
Hamon soutient Taubira: la Marseillaise, "je ne... par BFMTV
M. Hamon à souligné qu'on ne lui reprochait pas à lui ce qu'on reproche à la Garde des Sceaux. "Pourquoi, parce qu'elle est devenue le symbole aujourd'hui de conquêtes, d'une forme de démocratie vivante, de République vivante, qui assume la diversité de la société française".
"On lui fait le reproche à elle, parce qu'elle est devenue l'objet de toutes les polémiques, injustes", a-t-il ajouté.
"Le pays crève de ces polémiques absurdes qui font perdre du temps et détournent nos compatriotes de l'essentiel", a-t-il déclaré en réponse à la question d'un journaliste, au cours d'une visite d'entreprise à Faverges (Haute-Savoie). Le chef du gouvernement avait expliqué dans un premier temps ne pas vouloir se "laisser détourner" par ces "polémiques nationales".
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La présidente du FN, Marine Le Pen, a appelé au limogeage de Mme Taubira. Jean-François Copé, le président de l'UMP, s'est dit "extrêmement choqué", "comme des millions de Français" que la Garde des Sceaux ait pu parler de "karaoké d'estrade".
Hamon non plus ne l'a pas chantée
Un peu plus tôt dans la journée, Christiane Taubira avait également reçue le soutien de son collègue Benoît Hamon. Le ministre de l'Education nationale a souligné sur RMC/BFMTV que lui-même n'avait pas chanté la Marseillaise au même moment, le 10 mai, "comme la plupart des autres ministres. Pourquoi? Parce qu'elle est chantée par une soliste".
Et "quand elle est chantée par une cantatrice ( ...) la Marseillaise, elle inspire quoi? Le recueillement. Et on ne rajoute pas forcément sa voix", a expliqué M. Hamon, reprenant les termes qu'avait utilisés pour se défendre la Garde des Sceaux sur sa page Facebook.
"Je la chante tout le temps dans les stades, je ne la chante pas forcément dans les moments de commémoration", a-t-il ajouté.
Hamon soutient Taubira: la Marseillaise, "je ne... par BFMTV
M. Hamon à souligné qu'on ne lui reprochait pas à lui ce qu'on reproche à la Garde des Sceaux. "Pourquoi, parce qu'elle est devenue le symbole aujourd'hui de conquêtes, d'une forme de démocratie vivante, de République vivante, qui assume la diversité de la société française".
"On lui fait le reproche à elle, parce qu'elle est devenue l'objet de toutes les polémiques, injustes", a-t-il ajouté.
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