4G - La guerre du très haut débit mobile a pris un nouveau tour lundi 16 décembre. Bouygues Télécom a annoncé l'arrivée de la 4G pour sa filiale low cost B&YOU, sans le moindre surcoût. Ainsi, deux forfaits illimités seront disponibles dès mardi pour 19,99 euros (3 Go de consommation internet) et 24,99 euros (5 Go).
Selon l'opérateur, "B&YOU propose la 4G à un prix accessible à tous, sur le plus grand réseau 4G de France qui couvre 63% de la population et 40 millions de français". Un sacré argument commercial, à quelques jours des fêtes de Noël. Selon Alexandre Barreau, expert du secteur des télécoms chez Kurt Salmon, les opérateurs réalisent 20 à 25% de leurs chiffres à ce moment-là.
Quelques jours après Free, Bouygues Télécom s'était déjà lancé dans la course aux prix et à la fidélisation des abonnés en proposant la 4G au prix de la 3G pour la plupart des forfaits. Une bonne nouvelle pour les utilisateurs mais peu rentable côté finances: les opérateurs comptaient rétablir leurs marches en vendant de nouveaux forfaits plus onéreux.
Que vont faire Orange et SFR ?
Deux heures après B&YOU, Orange a annoncé dans Le Figaro une offre 4G "en janvier" pour les clients Sosh, sa déclinaison low cost. Aucun prix n'a en revanche été annoncé, mais Stéphane Richard en a remis une couche sur Xavier Niel, le patron de Free qui a fait diviser les prix de la 4G par 2 en seulement 15 jours: "Je trouve Xavier Niel prétentieux et agressif. Je pense qu'il perd un peu ses nerfs", a déclaré le PDG d'Orange, n'hésitant pas à décrire son concurrent comme "le roi de l'embrouille".
Free propose en effet la 4G pour moins de 20 euros, mais n'a pas assez d'antennes pour couvrir plus de 15% de la population. Stéphane Richard a également menacé de terminer le contrat d'itinérance avec Free, à qui il loue son réseau en attendant que ce dernier termine d'équiper le territoire avec ses propres équipements. "Orange peut très bien se passer de l'accord d'itinérance, mais la réciproque est-elle certaine?", a-t-il sèchement expliqué.
On peut dire que le climat devient de plus en plus délétère dans les télécoms.Dans une interview au JDD du 15 décembre, Xavier Niel est revenu sur le feu qu'il a allumé en annonçant l'inclusion de la 4G dans ses forfaits, sans coût supplémentaire. Son annonce avait donné lieu à une passe d'armes sur Twitter avec Arnaud Montebourg. Il a estimé dans l'hebdomadaire que le ministre "se fait abuser par les trois autres acteurs du marché".
Le ministre a d'ailleurs été félicité par Stéphane Richard, à qui il a apporté son "soutien personnel et celui d'Orange".
Selon l'opérateur, "B&YOU propose la 4G à un prix accessible à tous, sur le plus grand réseau 4G de France qui couvre 63% de la population et 40 millions de français". Un sacré argument commercial, à quelques jours des fêtes de Noël. Selon Alexandre Barreau, expert du secteur des télécoms chez Kurt Salmon, les opérateurs réalisent 20 à 25% de leurs chiffres à ce moment-là.
Quelques jours après Free, Bouygues Télécom s'était déjà lancé dans la course aux prix et à la fidélisation des abonnés en proposant la 4G au prix de la 3G pour la plupart des forfaits. Une bonne nouvelle pour les utilisateurs mais peu rentable côté finances: les opérateurs comptaient rétablir leurs marches en vendant de nouveaux forfaits plus onéreux.
Que vont faire Orange et SFR ?
Deux heures après B&YOU, Orange a annoncé dans Le Figaro une offre 4G "en janvier" pour les clients Sosh, sa déclinaison low cost. Aucun prix n'a en revanche été annoncé, mais Stéphane Richard en a remis une couche sur Xavier Niel, le patron de Free qui a fait diviser les prix de la 4G par 2 en seulement 15 jours: "Je trouve Xavier Niel prétentieux et agressif. Je pense qu'il perd un peu ses nerfs", a déclaré le PDG d'Orange, n'hésitant pas à décrire son concurrent comme "le roi de l'embrouille".
Free propose en effet la 4G pour moins de 20 euros, mais n'a pas assez d'antennes pour couvrir plus de 15% de la population. Stéphane Richard a également menacé de terminer le contrat d'itinérance avec Free, à qui il loue son réseau en attendant que ce dernier termine d'équiper le territoire avec ses propres équipements. "Orange peut très bien se passer de l'accord d'itinérance, mais la réciproque est-elle certaine?", a-t-il sèchement expliqué.
On peut dire que le climat devient de plus en plus délétère dans les télécoms.Dans une interview au JDD du 15 décembre, Xavier Niel est revenu sur le feu qu'il a allumé en annonçant l'inclusion de la 4G dans ses forfaits, sans coût supplémentaire. Son annonce avait donné lieu à une passe d'armes sur Twitter avec Arnaud Montebourg. Il a estimé dans l'hebdomadaire que le ministre "se fait abuser par les trois autres acteurs du marché".
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