HOMOPHOBIE - La concurrence est rude entre taxis et VTC. Et pour se démarquer, les entreprises de véhicules de tourisme avec chauffeur mettent souvent en avant la qualité de leurs prestations comme le confort de leurs véhicules ou encore la courtoisie de leurs chauffeurs.
Comme l'a remarqué Le Figaro, c'est un argument qu'ont très peu goûté Julien et Lucas, deux jeunes qui sortaient d'une boîte gay de la capitale dimanche 27 avril, quand le conducteur de la voiture qu'ils avaient réservée a refusé de les ramener chez eux avant de leur lancer des insultes homophobes.
"Je ne prends pas les pédales"
"Le chauffeur est arrivé puis il a vérifié notre identité. Il nous a ensuite demandé de quelle boîte on sortait". Et quand l'homme a entendu qu'il s'agissait d'une boîte gay, il a lancé aux deux étudiants: "Non, je ne prends pas les pédales". "On était sous le choc", raconte Julien, contacté par Le HuffPost.
Bien décidés à rentrer chez eux, Julien et Lucas ont une nouvelle fois réservé un VTC par l'intermédiaire de l'application mobile de l'entreprise Uber. Mais manque de chance, le même chauffeur a répondu à l'appel.
L'un des deux amis a alors décidé de prendre en photo la plaque du véhicule pour se plaindre auprès de l'entreprise. Une initiative qui n'a pas plu au conducteur: "Qu'est-ce que tu fais, prends pas de photos. Viens que je casse ton téléphone!"
Le chauffeur immédiatement radié
Pour éviter les ennuis, les deux jeunes sont ensuite retournés "s'abriter" dans la boîte de nuit et le chauffeur a cru bon de leur lancer en passant en voiture devant eux: "Allez, montez les pédales, je vous ramène !".
Après cette mésaventure, Lucas a envoyé un mail à l'entreprise et chacun a partagé son indignation sur Twitter. Très réactive, la société Uber a répondu dans les heures qui ont suivi et a assuré que le conducteur serait suspendu.
Face aux commentaires de certains internautes, Uber a plus tard précisé que le chauffeur serait finalement radié de ses services: "Ce comportement inacceptable n'est absolument pas représentatif de l'esprit Uber. Nous ne plaisantons pas avec ça".
"On portera plainte"
"Ce n'est pas la faute de la société mais du chauffeur", assure Julien. "On portera plainte lundi", avance ce dernier même s'il s'estime satisfait de la sanction prise par Uber.
"C'est honteux, on est en 2014, ce n'est pas possible. Surtout dans une grande ville comme Paris, c'est d'autant plus choquant", juge cet étudiant en communication qui a reçu de nombreux soutiens sur Twitter, dont celui des Vélib' parisiens (voir ci-dessous):
Comme l'a remarqué Le Figaro, c'est un argument qu'ont très peu goûté Julien et Lucas, deux jeunes qui sortaient d'une boîte gay de la capitale dimanche 27 avril, quand le conducteur de la voiture qu'ils avaient réservée a refusé de les ramener chez eux avant de leur lancer des insultes homophobes.
"Je ne prends pas les pédales"
"Le chauffeur est arrivé puis il a vérifié notre identité. Il nous a ensuite demandé de quelle boîte on sortait". Et quand l'homme a entendu qu'il s'agissait d'une boîte gay, il a lancé aux deux étudiants: "Non, je ne prends pas les pédales". "On était sous le choc", raconte Julien, contacté par Le HuffPost.
"Non je prends pas les pédales" @Uber_Paris merci à votre chauffeur plaque "CS759DM" 5h57 qui nous a refusé la course car pas à son goût.
— Julien Léo Pasktier (@leopask) 27 Avril 2014
Bien décidés à rentrer chez eux, Julien et Lucas ont une nouvelle fois réservé un VTC par l'intermédiaire de l'application mobile de l'entreprise Uber. Mais manque de chance, le même chauffeur a répondu à l'appel.
L'un des deux amis a alors décidé de prendre en photo la plaque du véhicule pour se plaindre auprès de l'entreprise. Une initiative qui n'a pas plu au conducteur: "Qu'est-ce que tu fais, prends pas de photos. Viens que je casse ton téléphone!"
Le chauffeur immédiatement radié
Pour éviter les ennuis, les deux jeunes sont ensuite retournés "s'abriter" dans la boîte de nuit et le chauffeur a cru bon de leur lancer en passant en voiture devant eux: "Allez, montez les pédales, je vous ramène !".
Après cette mésaventure, Lucas a envoyé un mail à l'entreprise et chacun a partagé son indignation sur Twitter. Très réactive, la société Uber a répondu dans les heures qui ont suivi et a assuré que le conducteur serait suspendu.
@Lucas_Hrrschr Bonjour Lucas, ce comportement inacceptable n'est absolument pas représentatif de l'esprit Uber. Le chauffeur a été suspendu.
— Uber Paris (@Uber_Paris) 27 Avril 2014
Face aux commentaires de certains internautes, Uber a plus tard précisé que le chauffeur serait finalement radié de ses services: "Ce comportement inacceptable n'est absolument pas représentatif de l'esprit Uber. Nous ne plaisantons pas avec ça".
"On portera plainte"
"Ce n'est pas la faute de la société mais du chauffeur", assure Julien. "On portera plainte lundi", avance ce dernier même s'il s'estime satisfait de la sanction prise par Uber.
"C'est honteux, on est en 2014, ce n'est pas possible. Surtout dans une grande ville comme Paris, c'est d'autant plus choquant", juge cet étudiant en communication qui a reçu de nombreux soutiens sur Twitter, dont celui des Vélib' parisiens (voir ci-dessous):
@leopask @Uber_Paris nous on ramène tout le monde de soirée ! pic.twitter.com/aNZECgOv71
— Vélib' (@Velib) 27 Avril 2014
@leopask Tout mon soutien face à la discrimination inacceptable que vous avez subie. #Homophobie.
— Pikazwanghaft ♔ (@Pikazwanghaft) 27 Avril 2014
@leopask @Lucas_Hrrschr : Bravo les gars ! A ce jour, ce genre de propos doit être bannit. Très belle initiative de votre part. #equality
— Gregoire Fourdan (@gregfoucom) 27 Avril 2014
@leopask félicitations pour votre attitude et pour le dépôt de votre plainte vous avez tout mon soutien
— Rafael (@rafaelcmoi) 27 Avril 2014
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