DÉCÈS - L'acteur irlandais Peter O'Toole, mondialement connu pour son interprétation du rôle de Lawrence d'Arabie dans le film du même nom sorti en 1962, est mort samedi à l'âge de 81 ans, a annoncé dimanche 15 décembre son agent, Steve Kenis.
Ce géant de la scène et de l'écran est décédé samedi à l'hôpital Wellington de Londres des suites d'une longue maladie, a ajouté Steve Kenis. "Il fut unique dans le meilleur sens du terme et un géant dans son domaine", a ajouté M. Kenis.
La fille de l'acteur, l'actrice Kate O'Toole, a indiqué que la famille avait reçu de très nombreux témoignages "d'amour et d'affection" et que serait organisée "une cérémonie remplie de chants et d'allégresse, comme il l'aurait souhaité".
Un "érudit, un amoureux de la vie, un génie"
Le président irlandais Michael D. Higgins, qui a indiqué avoir entretenu une relation d'amitié avec l'acteur depuis 1969, a fait part de sa "grande tristesse" à l'annonce de sa mort. "L'Irlande et le monde ont perdu l'un des géants du cinéma et du théâtre", a-t-il écrit dans un communiqué.
Le Premier ministre britannique David Cameron a présenté ses condoléances à la famille et aux amis de Peter O'Toole. "Sa performance dans mon film préféré, Lawrence d'Arabia, était stupéfiante", a-t-il souligné.
Pour le comédien Stephen Fry, l'annonce de la mort de Peter O'Toole est une "terrible nouvelle". "Adieu Peter O'Toole", a-t-il écrit sur son compte Twitter. "J'ai eu l'honneur de le diriger sur scène, a-t-il ajouté, rendant hommage à celui qui fut à la fois un "monstre" sacré, un "érudit, un amoureux de la vie, un génie".
8 nominations aux Oscars
Nommé huit fois aux Oscars, les principales récompenses du cinéma américain, Peter O'Toole a finalement obtenu en 2003 un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière.
En juillet 2012, l'acteur avait annoncé qu'il prenait sa retraite. "Il est temps pour moi de jeter l'éponge (...) de me retirer du cinéma et de la scène", avait-il déclaré dans un communiqué. "Le cœur n'y est plus pour moi: il ne reviendra pas", avait-il dit. En juillet 2012, l'acteur avait annoncé qu'il prenait sa retraite. "Il est temps pour moi de jeter l'éponge (...) de me retirer du cinéma et de la scène", avait-il déclaré dans un communiqué. "Le cœur n'y est plus pour moi: il ne reviendra pas", avait-il dit.
Le critique de cinéma britannique Barry Norman, ami de l'acteur, a estimé qu'il aurait mérité "au moins deux Oscars". "C'était une très grande star du cinéma", a-t-il déclaré à la BBC.
Tout commença avec le "Roi Lear"
Elevé à Leeds (nord de l'Angleterre), le jeune Peter qui est né dans le Connemara (Irlande), le 2 août 1932, quitte l'école à 14 ans pour devenir garçon de bureau au journal local, le Yorskhire Evening News. A 18 ans, il fait son service militaire dans la Royal Navy.
En 1952, une représentation du "Roi Lear" l'incite à entrer, avec une bourse, à la prestigieuse Académie royale d'Art dramatique à Londres où il découvre le répertoire shakespearien. Deux ans plus tard, il devient membre de la prestigieuse Royal Shakespeare Company du Bristol Old Vic (Comté de Gloucestershire), le plus ancien théâtre royal du Royaume-Uni.
Il y joue une soixantaine de pièce dont Le Roi Lear, Othello, Hamlet, Macbeth, Roméo et Juliette, Jules César de William Shakespeare, Volpone de Ben Jonson, Major Barbara de George Bernard Shaw, La Paix du dimanche de John Osborne, etc.
Après des débuts à la télévision (1954), il apparait dans des comédies musicales à Londres (Oh, My Papa). A 26 ans, il triomphe dans le rôle de Shylock du "Marchand de Venise" puis dans celui de Petruccio de "La mégère apprivoisée". La critique salue en lui un nouveau Laurence Olivier.
Venu au grand écran, en 1959, il fonde la société de production Keep Films pour être son propre producteur. La même année, il épouse l'actrice galloise Sian Phillips qui lui donnera deux filles et dont il divorcera 20 ans plus tard. Il aura un fils d'un second mariage.
En 1962, le rôle de Lawrence d'Arabie, cet officier britannique entré dans la légende pour avoir combattu les Ottomans aux côté des Arabes (1916-1918), rôle qui avait été refusé par Marlon Brando, lui vaut sa première nomination aux Oscars comme meilleur acteur.
Il enchaîne alors les rôles prestigieux au théâtre, comme au cinéma: "Beckett" (1964), "Lord Jim" (1965), "Quoi de neuf Pussycat", avec Romy Schneider, "La nuit des généraux" (1967), "Le lion en hiver" (1968), "Rosebud" (1975), "Mon année préférée" (1982), "Le dernier Empereur" (1987), "Troie" (2004). Son registre est varié et il alterne comédies, drames historiques et films d'horreur.
Retrouvez quelques moments marquants de l'acteur:
Ce géant de la scène et de l'écran est décédé samedi à l'hôpital Wellington de Londres des suites d'une longue maladie, a ajouté Steve Kenis. "Il fut unique dans le meilleur sens du terme et un géant dans son domaine", a ajouté M. Kenis.
La fille de l'acteur, l'actrice Kate O'Toole, a indiqué que la famille avait reçu de très nombreux témoignages "d'amour et d'affection" et que serait organisée "une cérémonie remplie de chants et d'allégresse, comme il l'aurait souhaité".
Un "érudit, un amoureux de la vie, un génie"
Le président irlandais Michael D. Higgins, qui a indiqué avoir entretenu une relation d'amitié avec l'acteur depuis 1969, a fait part de sa "grande tristesse" à l'annonce de sa mort. "L'Irlande et le monde ont perdu l'un des géants du cinéma et du théâtre", a-t-il écrit dans un communiqué.
Le Premier ministre britannique David Cameron a présenté ses condoléances à la famille et aux amis de Peter O'Toole. "Sa performance dans mon film préféré, Lawrence d'Arabia, était stupéfiante", a-t-il souligné.
Pour le comédien Stephen Fry, l'annonce de la mort de Peter O'Toole est une "terrible nouvelle". "Adieu Peter O'Toole", a-t-il écrit sur son compte Twitter. "J'ai eu l'honneur de le diriger sur scène, a-t-il ajouté, rendant hommage à celui qui fut à la fois un "monstre" sacré, un "érudit, un amoureux de la vie, un génie".
8 nominations aux Oscars
Nommé huit fois aux Oscars, les principales récompenses du cinéma américain, Peter O'Toole a finalement obtenu en 2003 un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière.
En juillet 2012, l'acteur avait annoncé qu'il prenait sa retraite. "Il est temps pour moi de jeter l'éponge (...) de me retirer du cinéma et de la scène", avait-il déclaré dans un communiqué. "Le cœur n'y est plus pour moi: il ne reviendra pas", avait-il dit. En juillet 2012, l'acteur avait annoncé qu'il prenait sa retraite. "Il est temps pour moi de jeter l'éponge (...) de me retirer du cinéma et de la scène", avait-il déclaré dans un communiqué. "Le cœur n'y est plus pour moi: il ne reviendra pas", avait-il dit.
Le critique de cinéma britannique Barry Norman, ami de l'acteur, a estimé qu'il aurait mérité "au moins deux Oscars". "C'était une très grande star du cinéma", a-t-il déclaré à la BBC.
Tout commença avec le "Roi Lear"
Elevé à Leeds (nord de l'Angleterre), le jeune Peter qui est né dans le Connemara (Irlande), le 2 août 1932, quitte l'école à 14 ans pour devenir garçon de bureau au journal local, le Yorskhire Evening News. A 18 ans, il fait son service militaire dans la Royal Navy.
En 1952, une représentation du "Roi Lear" l'incite à entrer, avec une bourse, à la prestigieuse Académie royale d'Art dramatique à Londres où il découvre le répertoire shakespearien. Deux ans plus tard, il devient membre de la prestigieuse Royal Shakespeare Company du Bristol Old Vic (Comté de Gloucestershire), le plus ancien théâtre royal du Royaume-Uni.
Il y joue une soixantaine de pièce dont Le Roi Lear, Othello, Hamlet, Macbeth, Roméo et Juliette, Jules César de William Shakespeare, Volpone de Ben Jonson, Major Barbara de George Bernard Shaw, La Paix du dimanche de John Osborne, etc.
Après des débuts à la télévision (1954), il apparait dans des comédies musicales à Londres (Oh, My Papa). A 26 ans, il triomphe dans le rôle de Shylock du "Marchand de Venise" puis dans celui de Petruccio de "La mégère apprivoisée". La critique salue en lui un nouveau Laurence Olivier.
Venu au grand écran, en 1959, il fonde la société de production Keep Films pour être son propre producteur. La même année, il épouse l'actrice galloise Sian Phillips qui lui donnera deux filles et dont il divorcera 20 ans plus tard. Il aura un fils d'un second mariage.
En 1962, le rôle de Lawrence d'Arabie, cet officier britannique entré dans la légende pour avoir combattu les Ottomans aux côté des Arabes (1916-1918), rôle qui avait été refusé par Marlon Brando, lui vaut sa première nomination aux Oscars comme meilleur acteur.
Il enchaîne alors les rôles prestigieux au théâtre, comme au cinéma: "Beckett" (1964), "Lord Jim" (1965), "Quoi de neuf Pussycat", avec Romy Schneider, "La nuit des généraux" (1967), "Le lion en hiver" (1968), "Rosebud" (1975), "Mon année préférée" (1982), "Le dernier Empereur" (1987), "Troie" (2004). Son registre est varié et il alterne comédies, drames historiques et films d'horreur.
Retrouvez quelques moments marquants de l'acteur:
Lire aussi: » L'acteur Peter O'Toole, connu pour "Lawrence d'Arabie", prend sa retraite
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