« Je sais les attentes, je sais les doutes », avait commenté Manuel Valls, le 16 avril, en présentant son plan pour réduire les dépenses publiques de 50 milliards d'euros entre 2015 et 2017. Probablement ne mesurait-il pas encore l'ampleur des doutes dans les rangs de sa majorité.
Le Parti socialiste, après la débâcle des élections municipales, le remaniement précipité à tous les étages du pouvoir et la désastreuse affaire Aquilino Morelle, est à bout de nerfs. Nul, aujourd'hui, n'est en mesure de garantir que le programme de stabilité, qui fixe les prévisions financières de la France et doit être voté le 29 avril à l'Assemblée nationale, recueille une majorité.
Les mises en garde, ces derniers jours, se sont accumulées, les signes de défiance se sont multipliés. Tout au long de cette fin de semaine pascale, les principaux responsables socialistes ont pu constater que, en l'état, la version actuelle du programme d'économies ne passe pas dans le parti.
Le Parti socialiste, après la débâcle des élections municipales, le remaniement précipité à tous les étages du pouvoir et la désastreuse affaire Aquilino Morelle, est à bout de nerfs. Nul, aujourd'hui, n'est en mesure de garantir que le programme de stabilité, qui fixe les prévisions financières de la France et doit être voté le 29 avril à l'Assemblée nationale, recueille une majorité.
Les mises en garde, ces derniers jours, se sont accumulées, les signes de défiance se sont multipliés. Tout au long de cette fin de semaine pascale, les principaux responsables socialistes ont pu constater que, en l'état, la version actuelle du programme d'économies ne passe pas dans le parti.