L'Affaire a commencé par la découverte par un journaliste d'investigation qu'un conseiller à l'Elysée avait 30 paires de souliers en cuirs dans son dressing, ce qui était évidemment plus que ne pouvait en supporter l'honnêteté, et plus encore la vertu républicaine. Pire encore, il est apparu que non content de détenir ces souliers en nombre scandaleusement surabondants (il n'a que deux pieds!), le Conseiller à la présidence de la République les cirait et les faisait cirer pendant ses heures de travail. En d'autre termes, qu'au lieu de vaquer aux tâches du bien commun et de l'intérêt général, ce fils d'immigrés espagnols comme le qualifie le journal, se mirait dans le miroir de ses propres chaussures.
L'individu avait l'air de s'en vanter et pire encore de s'en moquer ainsi qu'il nous en a été rapporté par plusieurs sources sûres et dignes de confiance en ce y compris le camarade cireur de chaussures qui a été entendu par nos services.
Ajoutons que le médecin et énarque est un feignant de notoriété générale, qui ne se rend à son bureau qu'en fin de matinée et il faut le dire, qui utilise les véhicules de la République et ses chauffeurs pour ses besoins propres et ceux de sa famille. En réalité, il peut être prouvé qu'il n'écrit même pas les discours qu'il signe de son nom mais usurpe l'identité d'un autre camarade et enfin, qu'il a une vie qui laisse a désirer puisqu'il ne se rend qu'en fin de matinée à son bureau et encore pas pour y travailler mais pour y goûter des vins fins qu'il fait monter de la cave par des employés qu'il traite comme des larbins et des ennemis de classe.
Si l'on ajoute à cela que le Conseiller a bien un frère, qui ne porte pas le même prénom que lui et qui -quel hasard!- a pris les rênes d'une entreprise de capitaux de sorte qu'il peut être qualifié d'homme de paille sans l'ombre d'un doute et que cette entreprise n'a pas publié ses comptes auprès du Tribunal de Commerce alors plus de doute nous sommes bien en présence d'un capitaliste et d'un social-traître.
Un homme de gauche n'a pas 30 paires de chaussures !
Un homme de gauche ne cire pas ses souliers pendant les heures de travail !
Un homme de gauche arrive tôt à son bureau et n'emploie les moyens de la République que pour les besoins de l'intérêt général !
Enfin, un homme de gauche parle aimablement au personnel de l'Elysée et ne téléphone pas en chaussettes !
Le Camarade Aquilino Morelle est donc un contre révolutionnaire bourgeois, déviant, un petit bourgeois, un ennemi du prolétariat qui a été heureusement démasqué.
Les investigations pénales qu'il serait scandaleux de ne pas mettre en œuvre afin de punir cet usurpateur ne manqueront pas de montrer le degré de compromission dont il a immanquablement dû être l'objet avec le grand capital, voire la finance internationale dont il s'est révélé, lui et ses chaussures être la marionnette. L'enquête des valeureux journalistes a déjà démontré qu'il y a plusieurs années, il avait perçu de l'argent dans des conditions qui sont suspectes pour ne pas dire coupables de la part des laboratoires de pharmacie. Cette suspicion est appuyée par le fait que par le passé, de nombreuses personnalités ont été exposées à cette place à des manœuvres de corruption qui, bien que non démontrées actuellement par la justice (il conviendrait sans doute de faire une enquête sur les contre-révolutionnaires du parquet de Paris, qui doivent eux-aussi préférer utiliser le temps de la République pour cirer leurs souliers), se sont révélées des contre-révolutionnaires à la solde du grand capital international. Il ne faut pas oublier que les laboratoires pharmaceutiques sont des entreprises capitalistes qui ont la maîtrise de la santé de peuples et qu'il conviendrait d'anéantir ses puissances de l'argent ainsi qu'il a été dit dans votre fameux discours dit du Bourget.
L'individu avait l'air de s'en vanter et pire encore de s'en moquer ainsi qu'il nous en a été rapporté par plusieurs sources sûres et dignes de confiance en ce y compris le camarade cireur de chaussures qui a été entendu par nos services.
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Ajoutons que le médecin et énarque est un feignant de notoriété générale, qui ne se rend à son bureau qu'en fin de matinée et il faut le dire, qui utilise les véhicules de la République et ses chauffeurs pour ses besoins propres et ceux de sa famille. En réalité, il peut être prouvé qu'il n'écrit même pas les discours qu'il signe de son nom mais usurpe l'identité d'un autre camarade et enfin, qu'il a une vie qui laisse a désirer puisqu'il ne se rend qu'en fin de matinée à son bureau et encore pas pour y travailler mais pour y goûter des vins fins qu'il fait monter de la cave par des employés qu'il traite comme des larbins et des ennemis de classe.
Si l'on ajoute à cela que le Conseiller a bien un frère, qui ne porte pas le même prénom que lui et qui -quel hasard!- a pris les rênes d'une entreprise de capitaux de sorte qu'il peut être qualifié d'homme de paille sans l'ombre d'un doute et que cette entreprise n'a pas publié ses comptes auprès du Tribunal de Commerce alors plus de doute nous sommes bien en présence d'un capitaliste et d'un social-traître.
Un homme de gauche n'a pas 30 paires de chaussures !
Un homme de gauche ne cire pas ses souliers pendant les heures de travail !
Un homme de gauche arrive tôt à son bureau et n'emploie les moyens de la République que pour les besoins de l'intérêt général !
Enfin, un homme de gauche parle aimablement au personnel de l'Elysée et ne téléphone pas en chaussettes !
Le Camarade Aquilino Morelle est donc un contre révolutionnaire bourgeois, déviant, un petit bourgeois, un ennemi du prolétariat qui a été heureusement démasqué.
Les investigations pénales qu'il serait scandaleux de ne pas mettre en œuvre afin de punir cet usurpateur ne manqueront pas de montrer le degré de compromission dont il a immanquablement dû être l'objet avec le grand capital, voire la finance internationale dont il s'est révélé, lui et ses chaussures être la marionnette. L'enquête des valeureux journalistes a déjà démontré qu'il y a plusieurs années, il avait perçu de l'argent dans des conditions qui sont suspectes pour ne pas dire coupables de la part des laboratoires de pharmacie. Cette suspicion est appuyée par le fait que par le passé, de nombreuses personnalités ont été exposées à cette place à des manœuvres de corruption qui, bien que non démontrées actuellement par la justice (il conviendrait sans doute de faire une enquête sur les contre-révolutionnaires du parquet de Paris, qui doivent eux-aussi préférer utiliser le temps de la République pour cirer leurs souliers), se sont révélées des contre-révolutionnaires à la solde du grand capital international. Il ne faut pas oublier que les laboratoires pharmaceutiques sont des entreprises capitalistes qui ont la maîtrise de la santé de peuples et qu'il conviendrait d'anéantir ses puissances de l'argent ainsi qu'il a été dit dans votre fameux discours dit du Bourget.
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