EUROPÉENNES - Dans la course aux élections européennes du mois prochain, des populistes anti-européens comme Marine Le Pen ont ravivé la flamme nationaliste en révélant à leur électeurs que deux éminents Prix Nobel d’économie (Amartya Sen et Joseph Stiglitz) qui sont par ailleurs de centre-gauche, s’opposent à une Europe plus unie.
Cependant, dans une déclaration sortie le 10 avril dernier par l’ancien Premier ministre italien Mario Monti (à la tête du Conseil pour le Futur de l’Europe de l’Institut Berggruen), les deux Prix Nobel ont contesté le détournement et la manipulation de leurs opinions à des fins politiques auxquelles ils s’opposent.
"Nous sommes bouleversés d’apprendre que nos analyses du fonctionnement de l’euro aient été détournées, et qu’elles apparaissent dans des déclarations politiques en France et dans d’autres pays d’Europe", ont-ils déclaré.
Depuis que les prochaines élections européennes sont vues comme une bataille majeure entre pro et anti-européens suite à la crise de l’euro, les campagnes sont devenues violentes et passionnées partout en Europe. Les enjeux ont été soulevés ces dernières semaines après les gains électoraux du Front National aux élections municipales.
En réponse à la crise économique qui persiste et qui renforce la crainte de l’immigration, les partis d’extrême gauche et d’extrême droite réaffirment l’identité nationale et exigent le retour de la souveraineté nationale comme solution à tous les maux de l’Europe. Ils sont donc fermement opposés aux lobbies pro-européens qui estiment qu’une plus large intégration est le seul moyen de restaurer la croissance au sein d’une économie mondialisée, de maîtriser le chômage galopant en Europe et de remédier aux problèmes sociaux.
La déclaration des deux Prix Nobel n’a laissé planer aucun doute sur leur position: "Nous nous prononçons fermement pour une Europe plus unie, avec une intégration politique à la clé. L’union monétaire devrait aller de pair avec l’union fiscale et l’union bancaire: nous espérons voir apparaître ces deux unions en temps utile. Bien que nous pensons qu’instituer une union monétaire sans intégration bancaire, fiscale et finalement politique, soit une erreur économique, nous restons fermement pro-européens, et non anti-européens, puisque nous désirons bien plus qu’une simple union monétaire."
Cependant, dans une déclaration sortie le 10 avril dernier par l’ancien Premier ministre italien Mario Monti (à la tête du Conseil pour le Futur de l’Europe de l’Institut Berggruen), les deux Prix Nobel ont contesté le détournement et la manipulation de leurs opinions à des fins politiques auxquelles ils s’opposent.
"Nous sommes bouleversés d’apprendre que nos analyses du fonctionnement de l’euro aient été détournées, et qu’elles apparaissent dans des déclarations politiques en France et dans d’autres pays d’Europe", ont-ils déclaré.
Depuis que les prochaines élections européennes sont vues comme une bataille majeure entre pro et anti-européens suite à la crise de l’euro, les campagnes sont devenues violentes et passionnées partout en Europe. Les enjeux ont été soulevés ces dernières semaines après les gains électoraux du Front National aux élections municipales.
En réponse à la crise économique qui persiste et qui renforce la crainte de l’immigration, les partis d’extrême gauche et d’extrême droite réaffirment l’identité nationale et exigent le retour de la souveraineté nationale comme solution à tous les maux de l’Europe. Ils sont donc fermement opposés aux lobbies pro-européens qui estiment qu’une plus large intégration est le seul moyen de restaurer la croissance au sein d’une économie mondialisée, de maîtriser le chômage galopant en Europe et de remédier aux problèmes sociaux.
La déclaration des deux Prix Nobel n’a laissé planer aucun doute sur leur position: "Nous nous prononçons fermement pour une Europe plus unie, avec une intégration politique à la clé. L’union monétaire devrait aller de pair avec l’union fiscale et l’union bancaire: nous espérons voir apparaître ces deux unions en temps utile. Bien que nous pensons qu’instituer une union monétaire sans intégration bancaire, fiscale et finalement politique, soit une erreur économique, nous restons fermement pro-européens, et non anti-européens, puisque nous désirons bien plus qu’une simple union monétaire."