FAIT-DIVERS - Le champion allemand de Formule 1 Michael Schumacher, hospitalisé en France depuis trois mois et demi après un grave accident de ski, fait de "petits progrès" qui "nous donnent beaucoup de courage", a annoncé sa porte-parole, Sabine Kehm, dimanche soir.
"Il y a de petits progrès qui logiquement nous rendent très heureux et nous donnent aussi beaucoup de courage", a-t-elle affirmé sur la première chaîne de télévision publique allemande ARD.
"Mais ce sont des petits moments, ce sont des moments, comme je l'ai déjà dit, de conscience et de réveil, et c'est en soi une bonne nouvelle", a-t-elle ajouté au cours d'un talk-show consacré à l'état de santé du pilote.
Impossible d'établir un pronostic
Elle a précisé ce que signifiaient ces moments de conscience d'un point de vue médical. Un patient "peut être capable, même d'une façon très limitée, d'entrer en interaction avec son environnement", a-t-elle dit, soulignant que c'était "une étape nécessaire pour pouvoir aller plus loin".
Elle a toutefois souligné ne pas vouloir entrer "dans les choses concrètes", évoquant le caractère "très privé" du sujet. "Cela ne regarde que la famille", a-t-elle dit, précisant "être presque chaque jour" à son chevet.
Kehm a également jugé "impossible" de faire le moindre pronostic sur l'évolution de l'état de santé de Schumacher, car "même les médecins n'en font pas". Dans ce genre de blessures au cerveau, "chaque cas est un cas à part", a-t-elle expliqué.
Des informations "fantaisistes" relayées par des médias
Elle a critiqué les informations fantaisistes régulièrement relayées par des médias. "Ce qui nous agace le plus ce sont les diagnostics à distance de médecins qui n'ont jamais vu Michael", et les conclusions qui sont échafaudées à partir de ces commentaires, a-t-elle dit.
Hospitalisé depuis le 29 décembre à Grenoble (Alpes françaises), le pilote automobile, âgé de 45 ans, avait violemment heurté un rocher de la tête, en skiant en compagnie de son fils et d'un groupe d'amis dans une station de sports d'hiver française. Lors de son admission à l'hôpital, il souffrait de lésions crâniennes "diffuses et graves".
Après avoir été plongé dans un coma artificiel, il a été placé le 30 janvier en phase de réveil, qui consiste à réduire progressivement les sédatifs qui lui sont administrés, un processus très long. Début avril, Sabine Kehm avait déjà indiqué que le pilote montrait "des moments de conscience et d'éveil".
"Il y a de petits progrès qui logiquement nous rendent très heureux et nous donnent aussi beaucoup de courage", a-t-elle affirmé sur la première chaîne de télévision publique allemande ARD.
"Mais ce sont des petits moments, ce sont des moments, comme je l'ai déjà dit, de conscience et de réveil, et c'est en soi une bonne nouvelle", a-t-elle ajouté au cours d'un talk-show consacré à l'état de santé du pilote.
Impossible d'établir un pronostic
Elle a précisé ce que signifiaient ces moments de conscience d'un point de vue médical. Un patient "peut être capable, même d'une façon très limitée, d'entrer en interaction avec son environnement", a-t-elle dit, soulignant que c'était "une étape nécessaire pour pouvoir aller plus loin".
Elle a toutefois souligné ne pas vouloir entrer "dans les choses concrètes", évoquant le caractère "très privé" du sujet. "Cela ne regarde que la famille", a-t-elle dit, précisant "être presque chaque jour" à son chevet.
Kehm a également jugé "impossible" de faire le moindre pronostic sur l'évolution de l'état de santé de Schumacher, car "même les médecins n'en font pas". Dans ce genre de blessures au cerveau, "chaque cas est un cas à part", a-t-elle expliqué.
Des informations "fantaisistes" relayées par des médias
Elle a critiqué les informations fantaisistes régulièrement relayées par des médias. "Ce qui nous agace le plus ce sont les diagnostics à distance de médecins qui n'ont jamais vu Michael", et les conclusions qui sont échafaudées à partir de ces commentaires, a-t-elle dit.
Hospitalisé depuis le 29 décembre à Grenoble (Alpes françaises), le pilote automobile, âgé de 45 ans, avait violemment heurté un rocher de la tête, en skiant en compagnie de son fils et d'un groupe d'amis dans une station de sports d'hiver française. Lors de son admission à l'hôpital, il souffrait de lésions crâniennes "diffuses et graves".
Après avoir été plongé dans un coma artificiel, il a été placé le 30 janvier en phase de réveil, qui consiste à réduire progressivement les sédatifs qui lui sont administrés, un processus très long. Début avril, Sabine Kehm avait déjà indiqué que le pilote montrait "des moments de conscience et d'éveil".
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